personnes plurielles de l'imparfait de l'indicatif. Ainsi, on écrit: nous priions, vous priiez; nous criions, vous criiez; etc. Dans les verbes achever, enlever, amener, dépecer, peser, mener, et autres semblables, dont le pénultième e n'est pas accentué au présent de l'infinitif, il faut mettre un accent grave dans touts les temps où l'e qui le suit est un e muet final; car il ne peut pas y avoir deux e muets à la fin des mots, parce qu'avant la chute du son il faut un appui à la voix. Ainsi, écrivez j'achève, tu enlèves, il amène, ils dépècent, il pèse, qu'ils mènent, etc. Remarquez qu'il n'y a qu'à la fin des mots qu'on ne puisse pas mettre deux e muets de suite; car on en trouve bien deux de suite dans redemander, redevenir, recevoir, etc. Dans les verbes dont le pénultième é est fermé, comme, espérer, aliéner, etc., cet é devient ouvert, lorsque après la consonne suivante il y a un e muet. Exemples : j'espère, j'espèrerai; ils aliènent, ils alièneront; etc. Dans les verbes menacer, effacer, agacer, etc., le c prend une cédille devant l'a et l'o: Je menaçai, nous menaçons, etc. J'un is. SECONDE CONJUGAISON, INDICATIF. En IR. Il ou elle un it. Ils ou elles uniss ent. (1) Il y a un quatrième prétérit, dont on se sert rarement ; le voici J'ai eu Il ou elle a eu Tu as eu Ainsi se conjuguent touts les verbes qui ont l'infinitif terminé en ir; comme, nourrir, finir, avertir, guérir, ensevelir, punir adoucir, haïr, fleurir, flétrir, fléchir, jaillir, vomir, saisir, vernir, pétrir, etc. Remarques. Le verbe bénir a deux participes passés; bénit, bénite, pour les choses. consacrées par les prières des prêtres : du pain bénit, de l'eau bénite, un cierge bénit, une chandelle bénite; et béni, bénie, pour toutes les autres significations de ce verbe : un peuple beni de Dieu; les ames bénies de Dieu. sont toujours heureuses (Acad.). Hair est de deux syllabes à l'infinitif, et. s'écrit avec deux points sur l'ï : il retient la même prononciation et la même orthographe dans touts les temps, excepté dans les trois personnes singulières du présent de l'indica tif et dans la seconde personne singulière de l'impératif, où il n'est que d'une syllabe, et où il s'écrit sans les deux points: je hais, tu hais, il hait, qu'on prononce, je hes, tu hès, il het (Acad.). Fleurir, quand il signifie pousser de la fleur, ou être en fleur, fait à l'imparfait de l'indicatif et au participe présent, je fleurissais, fleurissant. Mais quand on s'en sert au figuré, en parlant des arts, des sciences, des empires, etc., il fait florissait à l'imparfait de l'indicatif, et florissant au participe présent; exemples: Alors la poésie, l'éloquence, florissaient; cet empire florissait; un tel auteur florissait dans ce siècle-là. |