Contrat social: ou principles du droit politique |
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... l'esclavage , rien n'est plus certain . Les efclaves perdent tout dans les fers , jufqu'au défir d'en fortir : ils aiment leur fervitude comme les compagnons d'U lyffe aimoient leur abrutiflement ( 6 ) Du Droit de vie & de mort $6 60.
... l'esclavage , rien n'est plus certain . Les efclaves perdent tout dans les fers , jufqu'au défir d'en fortir : ils aiment leur fervitude comme les compagnons d'U lyffe aimoient leur abrutiflement ( 6 ) Du Droit de vie & de mort $6 60.
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... n'est pas dans fon bon fens . Dire la même chofe de tout un peuple de foux : la folie ne fait pas droit . Quand chacun pourroit s'aliéner lui - mê- me , il ne peut aliéner fes enfans ; ils naif- fent hommes & libres ; leur liberté leur ...
... n'est pas dans fon bon fens . Dire la même chofe de tout un peuple de foux : la folie ne fait pas droit . Quand chacun pourroit s'aliéner lui - mê- me , il ne peut aliéner fes enfans ; ils naif- fent hommes & libres ; leur liberté leur ...
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... bornes . N'est - il pas clair qu'on n'eft engagé à rien envers ce- lui dont on a droit de tout exiger , & cette feule condition , fans équivalent , fans échan- ge , ge 5 n'entraîne - t'elle pas la nullité de l'actei ( 12 )
... bornes . N'est - il pas clair qu'on n'eft engagé à rien envers ce- lui dont on a droit de tout exiger , & cette feule condition , fans équivalent , fans échan- ge , ge 5 n'entraîne - t'elle pas la nullité de l'actei ( 12 )
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... équivalent de tout ce qu'on perd , & plus de force pour conferver ce qu'on a . Si donc on écarte du pacte focial ce qui n'est pas de fon effence , on trouvera qu'il fe reduit aux termes fuivants : Chacun de nous met ( 22 )
... équivalent de tout ce qu'on perd , & plus de force pour conferver ce qu'on a . Si donc on écarte du pacte focial ce qui n'est pas de fon effence , on trouvera qu'il fe reduit aux termes fuivants : Chacun de nous met ( 22 )
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... D'où il fuit que l'état social n'est avantageux aux hommes qu'autant qu'ils ent tous quelque chofe & qu'aucun d'eux n'a rien de trop . Fin du Livre premier . D PRINCIPES DU DROIT POLITIQUE . LIVRE SECOND . CHAPITRE I. ( 37 )
... D'où il fuit que l'état social n'est avantageux aux hommes qu'autant qu'ils ent tous quelque chofe & qu'aucun d'eux n'a rien de trop . Fin du Livre premier . D PRINCIPES DU DROIT POLITIQUE . LIVRE SECOND . CHAPITRE I. ( 37 )
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Common terms and phrases
abfolue acte affemblées affez ainfi auffi avoit bafe befoin c'eft c'eſt caufe ceffe Centuries CHAP CHAPITRE chefs chiavel chofes Citoyens civil claffes clavage Comices conféquent conferver confidéré conftitution contrat corps politique crife Démocratie Dieux diftinguer divifion doit eſt Etat étoient étoit fage fans fçauroit fçavoir fe donne fe trouve fecond felon femblables fent feroit fervir fes membres feul fi-tôt fienne fimples fociété foit font force foumis fous fouvent fouveraineté fubfifter fuffrages fuivant fujets fuppofe Gouver Gouvernement hommes inftitution jamais l'Ariftocratie l'autre l'État l'inftitution laiffe légiflation liberté loix Lycurgue Magiftrat Magiſtrats maniere ment n'eft n'eſt nature néceffaire nement pacte focial paffer perfonne peuple eft plufieurs pofé poffible prefque premiere Prince publique puiffance exécutive puiffe qu'un queſtion raifon rapport refte rélation République Rois Rome ſes Souverain Sparte terrein tion toyens Tribus ufurpations vernement volonté de corps volonté générale volonté particuliere
Popular passages
Page 22 - ... par où l'on voit qu'il n'ya ni ne peut y avoir nulle espèce de loi fondamentale obligatoire pour le corps du peuple, pas même le contrat social.
Page 64 - ... d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature. Il faut en un mot, qu'il ôte à l'homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères et dont il ne puisse faire usage sans le secours d'autrui.
Page 33 - ... c'est qu'au lieu de détruire l'égalité naturelle, le pacte fondamental substitue au contraire une égalité morale et légitime à ce que la nature avait pu mettre d'inégalité physique entre les hommes, et que, pouvant être inégaux en force ou en génie, ils deviennent tous égaux par convention et de droit (1).
Page 259 - Le christianisme ne prêche que servitude et dépendance. Son esprit est trop favorable à la tyrannie pour qu'elle n'en profite pas toujours. Les vrais chrétiens sont faits pour être esclaves; ils le savent et ne s'en émeuvent guère ; cette courte vie a trop peu de prix à leurs yeux.
Page 65 - ... en sorte que si chaque citoyen n'est rien, ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces naturelles de tous les individus, on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.
Page 18 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car premièrement chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.
Page 141 - LA liberté , n'étant pas un fruit de tous les climats , n'est pas à la portée de tous les peuples. Plus on médite ce principe établi par Montesquieu, plus on en sent la vérité ; plus on le conteste, plus on donne occasion de l'établir par de nouvelles preuves.
Page 61 - De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé.
Page 64 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...