Contrat social: ou principles du droit politique |
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Common terms and phrases
acte affaires ainfi auffi avoit befoin c'eft c'eſt changer CHAPITRE chefs chofes Citoyens civil Comices commun condition conferver confidéré conftitution contraire contrat convention corps corps politique d'en différences dire doit donner effet également enfin eſt établi État étoient étoit fans fecond felon fent fera feroit feul fimple focial fociété foit font force forme fort forte fous fuffrages fuit fujets gens Gouvernement Grecs guerre hommes intérêt jours juge l'autre l'État l'homme l'un légiflation légitime liberté libre lieu loix lui-même Magiftrat maître maniere meilleur membres ment mieux moyen n'eft n'en n'eſt nature naturelle néceffaire nombre objet paffer parler particuliere particuliers pays perfonne peuple peuvent porte pouvoir premier premiere Prince propre public publique puiffance puiffe qu'à qu'un raifon rapport refte regle rend République rien Rois Romain Rome s'il Souverain tion Tribus trouve vernement veut voit volonté générale vrai
Popular passages
Page 24 - ... par où l'on voit qu'il n'ya ni ne peut y avoir nulle espèce de loi fondamentale obligatoire pour le corps du peuple, pas même le contrat social.
Page 66 - ... d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature. Il faut en un mot, qu'il ôte à l'homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères et dont il ne puisse faire usage sans le secours d'autrui.
Page 1 - Mais l'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant ce droit ne vient point de la nature; il est donc fondé sur des conventions.
Page 35 - ... c'est qu'au lieu de détruire l'égalité naturelle, le pacte fondamental substitue au contraire une égalité morale et légitime à ce que la nature avait pu mettre d'inégalité physique entre les hommes, et que, pouvant être inégaux en force ou en génie, ils deviennent tous égaux par convention et de droit (1).
Page 261 - Le christianisme ne prêche que servitude et dépendance. Son esprit est trop favorable à la tyrannie pour qu'elle n'en profite pas toujours. Les vrais chrétiens sont faits pour être esclaves; ils le savent et ne s'en émeuvent guère ; cette courte vie a trop peu de prix à leurs yeux.
Page 67 - ... en sorte que si chaque citoyen n'est rien, ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces naturelles de tous les individus, on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.
Page 20 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car premièrement chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.
Page 143 - LA liberté , n'étant pas un fruit de tous les climats , n'est pas à la portée de tous les peuples. Plus on médite ce principe établi par Montesquieu, plus on en sent la vérité ; plus on le conteste, plus on donne occasion de l'établir par de nouvelles preuves.
Page 63 - De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé.
Page 66 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...