damages 15 20 25 30 35 S'offrant de la livrer au plus tard dans deux jours, Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent, Que l'ours s'acharne peu souvent Sur un corps qui ne vit, ne meut, ni ne respire. Le tourne, le retourne, approche son museau, Flaire aux passages de l'haleine. « C'est, dit-il, un cadavre; ôtons-nous, car il sent.>> Mais que t'a-t-il dit à l'oreille? Car il s'approchait de bien près, Il m'a dit qu'il ne faut jamais claw Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre.» 32 pour tout mal: cf. similar idioms in vocab. under tout. — 38 que ... ne may here be translated until; cf. Commines: "Il me disoit que iamais ie ne marchandasse de la peau de l'ours, iusques à ce que la beste fust morte." 32. L'Ane vêtu de la Peau du Lion De la peau du lion l'âne s'étant vêtu, Il faisait trembler tout le monde. Martin fit alors son office. Ceux qui ne savaient pas la ruse et la malice Chassât les lions au moulin. Force gens font du bruit en France, Fait les trois quarts de leur vaillance. 33. Phébus et Borée BORÉE et le soleil virent un voyageur Qui s'était muni par bonheur Contre le mauvais temps. On entrait dans l'automne, 5 Il pleut, le soleil luit, et l'écharpe d'Iris From Greece but in ancient used, but in older verThe idea of an animal dis L'Ane vêtu de la Peau du Lion, livre V, fable 21. Aesop (Halm 333 and 336). Also in Avianus, no. 5, and other versions. This fable was known not merely in India; in the Pantchatantra a tiger's skin is sions it is a lion's skin, as in the Greek. guising itself is very common in folklore. Phébus et Borée, livre VI, fable 3. also in Babrius, 18, and Avianus, 4. From Aesop (Halm 82); Rend ceux qui sortent avertis Qu'en ces mois le manteau leur est fort nécessaire : A tous les accidents; mais il n'a pas prévu Que je saurai souffler de sorte Qu'il n'est bouton qui tienne; il faudra, si je veux, L'ébattement pourrait nous en être agréable: A qui plus tôt aura dégarni les épaules Du cavalier que nous voyons. Commencez je vous laisse obscurcir mes rayons.»> Se Fait un vacarme de démon, Siffle, souffle, tempête, et brise, en son passage, Le cavalier eut soin d'empêcher que l'orage Ne se pût engouffrer dedans; Cela le préserva. Le vent perdit son temps: 66 Sitôt qu'il fut au bout du terme Qu'à la gageure on avait mis, 8 Latins: Virgil uses the expression incertis mensibus in speaking of the spring and autumn months. -22 à gage is usually interpreted to mean as if paid for it"; more probably it means "on a wager," cf. line 17.26 mais (from Latin magis) originally meant more; hence the idiom here is equivalent to n'en peut ptus (see vocab. under pouvoir). 35 40 Le soleil dissipe la nue, Récrée, et puis pénètre enfin le cavalier, Encor n'usa-t-il pas de toute sa puissance. 5 ΙΟ 15 34. Le Lièvre et la Tortue RIEN ne sert de courir; il faut partir à point: Ma commère, il faut vous purger Sage ou non, je parie encore.>>> Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire, J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint, Et leur fait arpenter les landes. Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter, 66 Le Lièvre et la Tortue, livre VI, fable 10. From Aesop (Halm 420).—6 il faut... ellébore is as much as to say: You are crazy"; for this plant was regarded as a remedy for insanity. - 15 calendes belonged to the Roman calendar, but not to the Greek; hence, renvoyer aux calendes grecques (which is what La Fontaine means here) is a proverbial expression meaning "put off to a time which will never come," and so, "lead astray.". Pour dormir, et pour écouter D'où vient le vent, il laisse la tortue Elle part, elle s'évertue, Elle se hâte avec lenteur. Lui cependant méprise une telle victoire, Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit Que l'autre touchait presque au bout de la carrière, 35. Le Chien qui lâche sa Proie pour l'Ombre 22 Elle CHACUN se trompe ici-bas: On voit courir après l'ombre Tant de fous, qu'on n'en sait pas La plupart du temps le nombre. lenteur: from the Latin proverb festina lente. 32 avais-je pas, with ne omitted colloquially; cf. note on fable 19, line 8. -35 maison: referring to the shell of the tortoise. Le Chien qui lâche sa Proie pour l'Ombre, livre VI, fable 17. From Aesop (Halm 233), as implied in line 5. The fable was known at an early period in Greece, and occurs in Oriental versions. It is in Phaedrus, I, 4, Canis per fluvium carnem ferens, and in his descendants; |