Leçons Sur Les Phénomènes de la Vie Communs Aux Animaux Et Aux Végétaux, Volume 2

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Baillière, 1879 - Physiology
 

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Page 145 - Les végétaux puisent dans l'air qui les environne, dans l'eau et, en général, dans le règne minéral, les matériaux nécessaires à leur organisation. Les animaux se nourrissent ou de végétaux ou d'autres animaux qui ont été eux-mêmes nourris de végétaux, en sorte que les matières qui les .forment sont toujours, en dernier résultat, tirées de l'air et du règne minéral.
Page 427 - ... d'une infinité de maladies tant du corps que de l'esprit, et même aussi peut-être de l'affaiblissement de la vieillesse, si on avait assez de connaissance de leurs causes et de tous les remèdes dont la nature nous a pourvus.
Page 513 - On peut connaître, par exemple, à combien de livres en poids répondent les efforts d'un homme qui récite un discours, d'un musicien qui joue d'un instrument. On pourrait même évaluer ce qu'il ya de mécanique dans le travail du philosophe qui réfléchit, de l'homme de lettres qui écrit, du musicien qui compose.
Page 427 - ... par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature.
Page 3 - ... celles qui sont résumées dans le mot d'organisation. L'absence de l'un ou de l'autre de ces deux facteurs, l'organisation d'une part, les conditions de milieu de l'autre, a la même conséquence, qui est d'empêcher tout phénomène vital. La vie est donc le résultat d'une collaboration étroite, en d'autres termes d'un conflit, entre deux facteurs, l'un extérieur, l'autre interne, dont il est illusoire de chercher à fixer l'importance relative, puisqu'ils sont également impuissants l'un...
Page 25 - Les plantes créent donc dans leur organisme le sang de » tous les animaux; car, à proprement parler, les carnivores » ne consomment, dans le sang et la chair des herbivores, que » les substances végétales dont ceux-ci s'étaient nourris. La » fibrine et l'albumine végétales prennent dans l'estomac de » l'herbivore absolument la même forme que reçoivent dans » l'estomac du Carnivore la fibrine et l'albumine animales. » S'il en était ainsi, si l'animal ne pouvait vraiment que recevoir...
Page 549 - ... est intéressant de noter que ce dépôt des matières osseuses disparaît du chorion au moment même où le travail d'ossification devient le plus actif dans le squelette de l'embryon, et où, par conséquent, ces matières peuvent trouver leur emploi. Rôle physiologique.
Page 37 - ... glycose. La différence fondamentale des deux sucres, au point de vue de leurs aptitudes nutritives, se retrouve dans les animaux comme dans les végétaux. Prenez une dissolution de sucre de canne, injectez-la dans les veines d'un animal, la substance sera éliminée par les émonctoires : elle passera tout entière dans les urines sans avoir servi à la nutrition.
Page 443 - C'était inévitable, car appliquer les sciences physiques à la physiologie, c'est expliquer par les lois des corps inertes les phénomènes des corps vivants. Or voilà un principe faux ; donc toutes les conséquences doivent être marquées au même coin.
Page 522 - ... physico-chimiques ou quelque chose de tout à fait identique à eux, il ya place pour une troisième doctrine, celle du vitalisme physique, qui tient compte de ce qu'il ya de spécial dans les manifestations de la vie et de ce qu'il ya de conforme à l'action des forces générales : l'élément ultime du phénomène est physique, l'arrangement est vital 2.

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