Memoires Et Lettres de Madame de Maintenon, Volume 8 |
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Common terms and phrases
Adieu affés affez affure aife aime ainfi auffi aujourdui avés avoit Barege befoin c'eft c'eſt ceffe chere chofe cœur confeils confidération confole connoiffés connois crois dames deffein defirer donner douleur duc du Maine ducheffe efpérer efprit enfans eſt êtes étoit faffe fainte falut fans fanté favés femble fens fent fentimens fera feroit fervir Dieu feul fille foins foit folide fonge font fouffrir fouvent fuis fujet fupérieure fupplie gout graces Guion j'ai j'avois j'efpere j'en jamais jours l'abbé Gobelin l'efprit là-deffus laiffe LETTRE lon-tems Louvois m'avés m'en Madame de Brinon MADAME DE MAINTENON Madame de Montefpan Maintenon mande MARQUISE DE VILLETTE meffe MEME ment mieux Mlle Monfieur n'ai n'eft paffé paix parler péïs penfe perfonne perfuadée plaifir poffible préfent prier prince princeffe puiffe raifon refpect refte religieufe rien s'eft Saint-Cyr tems Versailles Villette voïa Voilà vois voudrois
Popular passages
Page 6 - duc assez malhonnête homme, et fort gueux. Ce « seroit une source d'embarras et de déplaisirs qu'il « seroit imprudent de s'attirer; j'en ai déjà assez (') « dans une condition singulière et enviée de tout le « monde, sans aller en chercher dans un état qui « fait le malheur des trois quarts du genre hu
Page 211 - Que ne puis-je vous donner mon expérience ! que ne puis-je vous faire voir l'ennui qui dévore les grands et la peine qu'ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu'on aurait peine à imaginer, et qu'il n'ya que le secours de Dieu qui m'empêche d'y succomber...
Page 115 - ... plaifirs paffent toujours devant fes devoirs. Il a fi fort exagéré les qualités & les fervices de fon pere, qu'il a convaincu tout le monde qu'il n'étoit ni digne ni capable de le remplacer.
Page 80 - M'', de Brinon : vous favez que dans tout ce que les femmes écrivent , il ya toujours mille fautes contre la Grammaire: mais , avec votre permiffion, un agrément qui eft rare dans les écrits des hommes.
Page 137 - Le roi eft dans une joye inexprimable : & le petit comte rit & pleure tour à tour. Vauban a fait des difpofitions admirables : il a modéré le feu de M. de Duras , & a empêché M. le Dauphin de fe faire tuer. M. de Louvois veut qu'on aille en Allemagne, & qu'on ravage fans pitié le Palatinat : cependant d'habiles gens prétendent qu'il .ne faudrait faire la guerre qu'à l'empereur , & qu'il eft de la prudence de ne pas attaquer l'empire.
Page 212 - ... autre chose, parce qu'en tout cela rien ne satisfait entièrement. On n'est en repos que lorsqu'on s'est donné à Dieu, mais avec cette volonté déterminée dont je vous parle quelquefois; alors on sent qu'il n'ya plus rien à chercher, qu'on est arrivé à ce qui, seul est bon sur la terre; on a des chagrins, mais on a une solide consolation et une paix au fond du cœur au milieu des plus grandes peines.
Page 99 - Saint-Géran ( avril \ 671 ) , n'est plus un mystère qu'en province. Je vous dirai le fait tel que je le tiens de madame de Noailles. La belle madame s'est plainte au roi de ce qu'un prêtre lui a refusé l'absolution.
Page 244 - ... à Versailles que pour les heures où le Roi est dans ma chambre. Je languis de la continuation de la guerre, et je donnerois tout pour la paix. Le Roi la fera dès qu'il le pourra, et la veut aussi véritablement que nous; mais il fera, en attendant, une grande...
Page 213 - ... que quelques fragments dans ma mémoire. Ne nous occupons point de ce qu'il faudra tôt ou tard .abjurer. Vous n'avez encore guère vécu, et vous avez pourtant à renoncer à la tendresse de votre cœur et à la délicatesse de votre esprit ; allez à Dieu, ma chère fille, et tout vous sera donné.
Page 168 - Tout ce qui fe dit fur le bon homme le Moine : pour peu que je me mêle de cette affaire , on en dira encore davantage. La Demoifelle eft aimable , a un bon efprit, de la fanté , de la douceur , de la piété : ce font de grands points.