Critique littéraire sous le premier, empire, Volume 1

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Page lxxxviii - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
Page 411 - Paris, 1831. goût des lettres, et le ramena à la lecture des classiques. Revenu à Strasbourg, Brunck donna à l'étude du grec tous les moments dont il put disposer.
Page lxiii - Télémaque trouva de grandes difficultés pour se ménager8 parmi tant de rois jaloux les uns des autres. Il fallait ne se rendre suspect à aucun, et se faire aimer de tous. Son naturel était bon et sincère, mais peu caressant ; il ne s'avisait guère...
Page 34 - Dors, mon enfant, clos ta paupière; Tes cris me déchirent le cœur. Dors, mon enfant; ta pauvre mère A bien assez de sa douleur.
Page 412 - Dans cette conviction, il corrigeait les vers, les déplaçait, les bouleversait avec une audace souvent heureuse, sous le rapport du goût et du sentiment poétique; mais ces hardis changements, que les anciens eux-mêmes n'auraient peut-être pas toujours désavoués, étaient, sous le rapport critique , absolument condamnables.
Page 411 - Doué du goût le plus exquis, du sentiment le plus délicat des beautés littéraires et de l'harmonie poétiques, il n'avait besoin que des leçons d'un grammairien. L'enthousiasme qui lui avait fait entreprendre cette pénible étude s'augmenta tellement par le plaisir d'en avoir surmonté les difficultés, qu'il en vint à se persuader que toutes les négligences qu'il remarquait dans...
Page 198 - Je me garderai bien, • dit-il i, de mettre au nombre des fables le voyage d'A« lexandre à Jérusalem. La narration que Josèphe nous • en a laissée pourrait être fabuleuse, quant à certains « points. Dira qui voudra qu'elle l'est en tout et partout ; • le silence des auteurs païens qui ont parlé de tant • d'autres choses moins considérables, concernant ce • prince, arrivées dans des pays aussi obscurs pour le • moins que la Judée , sera une raison forte pour qui • voudra,...
Page 98 - Notice sur une nouvelle édition de la traduction française de Longus, par Amyot, et sur la découverte d'un fragment grec de cet ouvrage.
Page 298 - Messieurs , disoit un fameux délateur Aux courtisans de Philippe son maître , Quelque grossier qu'un mensonge puisse être, Ne craignez rien; calomniez toujours: Quand l'accusé confondrait vos discours, La plaie est faite; et, quoiqu"il en guérisse, On en verra du moins la cicatrice.
Page 29 - APPEND1CK. l'autre à ses vers. M. de La Harpe savait très-bien le français, et il y aurait du pédantisme à lui faire un trop grand crime de quelques négligences échappées à sa plume dans un travail rapide. Mais ce que M. de La Harpe savait peu et mal , c'est le latin, c'est le grec, c'est la littérature de ces deux langues; et pourtant il en parle avec une assurance en vérité bien extraordinaire. M. de La Harpe croyait donc qu'il ne nous reste de Sapho que cette ode admirable où le délire...

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