Oeuvres de Fénélon, Volume 19J. A. Lebel, 1823 |
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aimé ALCIB Alcibiade Alcine ALEX ARIST ARISTOTE assez auroit avez avez-vous aviez avoient avois avoit beau belle bocage Braminte c'étoit Caton CHAR choses Cléobule cœur courage Crésus DÉMOSTHÈNE Dialogues dieux donner duc de Bourgogne ÉBR enfans enfin ennemis êtes étiez étoient étois étoit fables faisoient faisoit falloit fée Fénélon fils fleurs Florise foible FRANÇOIS Ier GÉLON gens gloire gouverner Grecs guerre hæc heureux Homère hommes j'ai j'aurois j'avois J'avoue j'étois jamais jeune jour Jupiter laissé lois long-temps LOUIS LOUIS XI Lycon m'en malheurs mieux modération mœurs mort mourir n'ai n'avoit nation ombre parler paroît passer passions patrie peine père Périclès Perses peuple philosophie plaisir plaisirs Platon pouvoit prince Pythias qu'à qu'un raison Reine république reux rien Romains Rome Rosimond royaume sage SCIP seroit seul Socrate songe Sophronyme souffrir Styx terre trouve tyran vérité vertu veux voilà vois vouloit voyoit vrai
Popular passages
Page 436 - Il veut être seul, et ne peut supporter la solitude. Il revient à la compagnie, et s'aigrit contre elle. On se tait : ce silence affecté le choque. On parle tout bas : il s'imagine que c'est contre lui. On parle tout haut : il trouve qu'on parle trop, et qu'on est trop gai pendant qu'il est triste. On est triste : cette tristesse lui paraît un reproche de ses fautes.
Page 364 - ... que vous êtes ce grand connétable , ce prince du plus noble sang qu'il y ait dans le monde , et qui travaille à déchirer de ses propres mains sa patrie et le royaume de ses ancêtres. LE CONNÉTABLE. Quoi ! Bayard , je te loue , et tu me condamnes , je te plains , et tu m'insultes ! BAYARD.
Page 49 - J'aime la philosophie qui enseigne à se contenter de peu. Est-il donc vrai, repartit le jeune mouton, que vous ne mangez point la chair des animaux, et qu'un peu d'herbe vous suffit? Si cela est, vivons comme frères , et paissons ensemble.
Page 93 - ... toujours prêts dans son trésor, pour les reprendre dès que la fortune inconstante troublerait sa faveur. Il mourut dans une extrême vieillesse, sans avoir jamais voulu ni faire punir ses ennemis, ni amasser aucun bien, et ne laissant à ses parents que de quoi vivre dans la condition de bergers, qu'il crut toujours la plus sûre et la plus heureuse.
Page 366 - Si vous connaissez votre faute, hâtez-vous de la réparer. Pour moi , je meurs, et je vous trouve plus à plaindre dans vos prospérités que moi dans mes souffrances. Quand l'empereur ne vous tromperait pas, quand même il vous donnerait sa sœur en mariage, et qu'il partagerait la France avec vous, il n'effacerait point la tache qui déshonore votre vie.
Page 192 - ... eux-mêmes, et qu'il n'ya plus d'autre loi -réelle que leur volonté absolue. Ainsi les uns et les autres s'éloignent du but , qui est une liberté modérée par la seule autorité des lois , dont ceux qui gouvernent ne devraient être que les simples défenseurs. Celui qui gouverne doit être le plus obéissant à la loi. Sa personne détachée de la loi n'est rien, et elle n'est consacrée qu'autant qu'il est luimême , sans intérêt et sans passion , la loi vivante donnée pour le bien...
Page 178 - Hélas ! ils ne le sont que trop ; c'est ce qui m'afflige ; nous convenons vous et moi en ce point, que les hommes ne suivent point la raison. Mais moi, qui ne veux pas faire comme eux...
Page 141 - Laërte, je cours après vous au travers des dangers ; je sors content de l'étable de Circé, je ne suis plus cochon, je redeviens homme, et homme en garde contre tous les plaisirs. Par tout autre chemin, vous ne me conduirez jamais à votre but. J'aime mieux n'être que cochon gros et gras, content de mon ordure, que d'être homme faible, vain, léger, malin, trompeur et injuste, qui n'espère d'être après sa mort qu'une ombre triste, et un fantôme mécontent de sa condition.
Page 167 - Tu fus contraint bientôt après de repasser à la hâte en Asie dans une barque, comme un pêcheur. Voilà à quoi aboutit la folle vanité des hommes qui veulent forcer les lois de la nature et oublier leur propre faiblesse.
Page 366 - ... faute, hâtez-vous de la réparer Pour moi, je meurs; et je vous trouve plus à plaindre dans vos prospérités, que moi dans mes souffrances. Quand l'empereur ne vous tromperait pas, quand même il vous donnerait sa sœur en mariage et qu'il partagerait la France avec vous, il n'effacerait point la tache qui déshonore votre vie. Le connétable de Bourbon rebelle! Ah! quelle honte! Écoutez Bayard mourant comme il a vécu, et ne cessant de dire la vérité.