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Dantzick, 1634, est en latin, al- duite en français, in -4°. Il est lemand et polonais; celle de Stoc-principalement connu par ce dernier

ouvrage, que plusieurs écrivains ont pillé en le décriant. Il a composé un poëme en quatre livres sur la Chasse, qui est imprimé ordinairement à la suite de sa Mythologie, publiée à Venise, chez Alde, en 1551 et 1581; à Francfort, en 1584; à Paris, en 1605, et à Genève, en 1612. Il mourut vers 1582.

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cuse a publié plusieurs poëmes vers l'an 1655.

kolm, 1640, est en latin, allemand et suédois ; celle d'Amsterdam, 1662, est en latin, français et hollandais: dans la seconde édition d'Amsterdam, 1665, on a ajouté une version grecque; et dans celle de Londres, 1670, on a mis une version anglaise. Après avoir couru dans la Silésie, en Angleterre, en Suède, dans le Brandebourg, à Hambourg, etc., Co--Jérôme COMÈS, poëte de Syraménius s'établit à Amsterdam. C'est dans cette ville qu'il fit imprimer in-folio, sa Nouvelle méthode d'enseigner; production qui n'offre rien de praticable, ni dans les idées, ni dans les règles. La formation des écoles ne fut pas sa seule folie; il donna encore dans celle des prétendus prophètes, qui s'imaginoient avoir la clef des prédictions de l'Apocalypse. Il mourut en 1672. On a de cet auteur, I. Des Commentaires sur l'Apocalypse. II. Un livre intitulé Pansophia Prodromus, Oxford, 1637, in-8°. III. Historia fratrum Bohemorum, Halæ, 1702, in-4°. IV. Enfin le livre dont nous avons déjà parlé, Janua linguarum reserata, qu'il publia à Lesna en 1631, in-8° et dont l'édition de 1661, in-8°, est en cinq langues.

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* II. COMÈS (Girolamo), de Syvivoit vers racuse, peintre et poëte, l'an 1655. On a de lui, Trattato dell' instabilità umana; Il Filosofo grossale in terza rima; Laudi› del mal francese; Lo Svergognato e il Bravazzo in terza rima ; et quelques autres Poëmes.

COMESTOR (le Mangeur). Voy. PIERRE, n° XVIII.

COMÉTHO (Mythol.), fille de Ptérélas, dont la vie dépendoit de la conservation d'un cheveu. Am phitryon étant venu mettre le siége devant Taphos, capitale des états de Ptérélas, sa fille en devint amoureuse. Celle-ci priva son père du cheveu fatal, lui fit perdre aussitôt la vie, livra Taphos, et fut tuée par le vainqueur, indigné de sa perfidie.

COMIERS (Claude), chanoine d'Embrun, sa patrie, mort aux Quinze-Vingts en 1693, professa les

I. COMÈS (Natalis), ou Noël CONTI, et non pas le Comte, comme l'aridiculement nommé le traducteur français de sa Mythologie, étoit né à Venise vers le commencement du 16° siècle. Il a été appelé assez mal à propos par Scaliger, homo futi-mathématiques à Paris, et travailla lissimus, quoiqu'il eût beaucoup d'érudition. Comès a laissé, I. Une Traduction d'Athénée, en latin, oubliée pour celle de Daléchamp. II. Une Histoire de son temps, en trente livres, depuis 1545 jusqu'en 1581. III. Une Mythologie latine, in-8°, dont la meilleure édition est celle de Padoue, 1616, in-4°, tra

quelque temps au Journal des Savans. On a de lui plusieurs ouvrages de mathématiques, de physique, de médecine, de controverse; car il se mêloit de toutes ces sciences. Les principaux sont, I. La nouvelle Science de la nature des Comètes. II. Discours sur les Comètes, inséré dans le Mercure de janvier

1681. L'objet de cet ouvrage est de prouver que les 'comètes ne présagent aucun malheur; ce que Bayle | Rouen, vivoit à la fin du 17° siècle. démontra, vers le même temps, Il a publié, I. Vies des saints, avec autant de force et plus d'agré- | 4 vol. in-8°. II. Tables géographiment. III. Trois Discours sur l'art ques et chronologiques des archede prolonger la vie. L'auteur les véchés et évéchés de l'univers composa à l'occasion d'un article de Rouen, 1700, 1 vol. in-8°, auxlá Gazette de Hollande, sur un Louis quelles on a reproché des inexactiGaldo, Italien qu'elle faisoit vivre tudes, que plusieurs auteurs n'ont quatre cents ans. Ils sont curieux, pas laissé de copier. par un mélange heureux de l'histoire et de la physique. IV. Traitė des Lunettes, dans l'extraordinaire du Mercure de juillet 1682. V. Traité des Prophéties, Vaticinations, Prédictions et Pronostications contre le ministre Jurieu, in-12. VI. Traité de la Parole, des Langues et Ecritures, et l'Art de parler et d'écrire occultement, Paris, 1690, et à Liège, 1691, in-12. Malgré ces deux éditions, ce livre est presque introuvable.

COMMANVILLE (l'abbé N. Échard de), prêtre du diocèse de

COMINES. Voyez COMMINES.

COMITOLO (Paul), jésuite de Pérouse en Italie, mort dans sa patrie en 1626, à 80 ans, passa pour un des meilleurs casuistes de sa société. Il lui a fait honneur par plusieurs ouvrages. On a de lui Consilia moralia, in-4o ; un Traité des Contrals, etc.

+ COMMANDIN ( Frédéric), né à Urbin en 150g, mort en 1575, possédoit les mathématiques et le grec. I traduisit en latin Archimède, Apollonius de Perge, Euclide, etc. Bernardin Balde, disciple, a écrit sa Vie.

son

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en

+ I. COMMELIN (Jérôme), célèbre imprimeur, natif de Douay, exerça d'abord sa profession France; mais l'Allemagne lui paroissant un plus beau théâtre, il s'établit et mourut à Heidelberg en 1598. Il porta l'exactitude de la presse jusqu'à corriger sur les anciens manuscrits les auteurs qu'il imprimoit. On a de lui de savantes Notes sur Heliodore et sur Apollodore. Il y a eu d'autres imprimeurs célèbres du même nom.

* II. COMMELIN (Isaac), né à Amsterdam en 1598, mort en 1676, a fait une partie de la Description historique de la ville d'Amsterdam, publiée par Gaspard, 2 vol. in-fol., 1694, en langue hollandaise. On a encore de lui une Relation du premier voyage fait aux Indes orientales, 2 vol. in - 4°; Vie du stathouder FrédéricHenri, prince d'Orange, 1 vol. infol., 1651, etc. Elle a été traduite en français, 1655, in-folio, avec figures.

+ III. COMMELIN (Jean), botaniste, né à Amsterdam le 29 juillet 1629, auteur du Nouveau jardin, dans lequel on trouve encore aujourd'hui les plantes les plus rares; consacra les 20 dernières années de sa vie à écrire sur cette science. La seconde partie de l'Hortus Indicus Malabaricus, qui a paru à Amsterdam en 1679, in-fol. ; la 3o qui fut publiée dans la même ville en 1682,

+ COMMENDON (Jean-Fran

in-fol., sont l'une et l'autre enrichies de ses notes et de ses commen-çois), né à Venise en 1524, d'un taires. On a encore de lui d'autres père philosophe et médecin, comouvrages qui ont paru sous les titres posoit dès l'age de dix ans des vers suivans: I. Catalogus plantarum | latins. Son mérite naissant lui proindigenarum Hollandiæ, cui præ- cura une place de camérier auprès missa Lamberti Bidloo dissertatio du pape Jules III. Ce pontife dit de re herbariá, Amstelodami, 1683, « qu'il valoit trop pour ne l'em1685, in-12; Lugduni Batavorum,ployer qu'à faire des vers»; et lui 1709, in-12. Ce catalogue contient 776 plantes. II. Catalogus plantarum Horti medici Amstelodamensis pars prior, Amstelodami, 1689, 1697, in-8°; ibid., 1702, in-8°, sans aucun changement.

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IV. COMMELIN (Gaspard), professeur de botanique et directeur du jardin d'Amsterdam, fut reçu à l'académie impériale des curieux de la nature en 1704, sous le nom de Mantius, mort en 1731, a donné, avec son oncle Jean Commelin, Hortus Amstelodamensis, 1697 et 1701, 2 vol. in-fol. Il a publié seul, Plantæ rariores exotica Horti Amstelodamensis, 1713, in-4°, et d'autres livres de botanique. C'est lui qui a fait le catalogue de l'Hortus Malabaricus, 1696, in- fol., qu'on a joint à cet ouvrage, 1678 et années suivantes, 12 volumes in-fol., figures. Il donna encore une Description en latin, de la ville d'Amsterdam, 1694, in-4°. Voyez COMMELIN, n° II.

confia plusieurs affaires aussi difficiles qu'importantes. Marcel 11, Paul IV, et Pie IV qui l'honora de la pourpre, à la prière de saint Charles Borromée, le chargèrent de plusieurs commissions du même genre. Pie V, son successeur, l'ayant nommé légat en Allemagne et en Pologne, il contribua beaucoup par ses soins à la publication des décrets du concile de Trente dans cette partie de l'Europe. Grégoire XIII ne lui rendit pas la même justice; il l'abandonna à la haine de plusieurs membres de la faction de l'empereur lequel lui reprochoit d'avoir préféré les intérêts de la France aux siens, pour l'élection d'un roi de Pologne. Les cardinaux d'Est, de Médicis et quelques autres prirent hautement sa défense. Grégoire XIII étant tombé malade, ils formèrent le dessein de l'élever sur la chaire pontificale, et ils l'auroient exécuté, si elle fût alors devenue vacante. Commen don mourut peu de temps après à Padoue, en 1584, à 60 ans. « La cour de Rome, dit Fléchier, n'eut jamais de ministre plus éclairé, plus agissant, plus désintéressé, ni plus fidèle. Il soutint le poids des négociations les plus importantes en des temps très-difficiles. Il passa dans les royaumes les plus éloignés avec une diligence incroyable. Il s'acquit l'amitié des princes, sans jamais condescendre à leurs erreurs, ni à leurs passions. Il travailla sans relâche à rétablir la foi et la discipline de

* COMMENDISCH (Laurent), peintre né à Vérone, fut d'abord élève de Falciéri à Bologne; mais son goût pour peindre les batailles le condui- | sit à étudier à Parme, sous Le Monti, célebre peintre en ce genre. Il s'établit ensuite à Milan, où il eut beaucoup d'occupation. Le baron Martini lui fit peindre entre autres la Bataille de Luzzara pour Louis XIV, qui en parut très-satisfant lorsqu'elle lui fut présentée. Com-l'Eglise; et il s'opposa au torrent des mendich florissoit à la fin du 17 siecle.

hérésies naissantes avec une fermeté et une sagesse extraordinaites.»

Il laissa quelques Pièces de vers dans le recueil de l'académie des Occulti, dont il avoit été le protecteur. On a une Vie de ce cardinal en latin par Gratiani, évêque d'Amélie, traduite | élégamment en français par Fléchier, in-4, et 2 vol. in-12.

fatigué, s'étant assis, avoit poussé la familiarité ou plutôt le mauque de respect jusqu'à dire à son jeune maître «Charles, tirez-moi mes bottes...; que le prince en effet les avoit tirées en riant; mais qu'en riant aussi, il avoit pris une des bottes, + COMMERSON (Philibert), mé de Commines, qui étoit devenu la et en avoit frappé rudement la tête decin et botaniste du roi de France, fable de la cour de Bourgogne ; que né en 1727 à Chatillon-lès-Dombes, le ressentiment de cet affront, quoien Bresse, fit ses études à Montpellier, et mourut à l'ile de France, où que mérité, l'avoit indisposé contre le comte, dont il avoit quitté le parti, il accompagnoit Bougainville dans dès qu'il en eut trouvé l'occasion fason voyage autour du monde. En vorable. » Quoi qu'il en soit, le 1773, il fit une très-grande collection de botanique, et ses travaux nouveau maitre, auquel il s'étoit atfurent immenses. Il a publié l'Ich-sénéchal de Poitiers, et vécut si famitaché ou vendu, le fit chambellan, thyologie en 2 vol. in-4°; un traité lièrement avec lui, qu'ils couchoient intitulé le Martyrologe des botasouvent ensemble. Commines gagna nistes, ouvrage dans lequel il donne une notice de ceux qui ont péri dans rendit à la guerre et dans diverses sa confiance par les services qu'il lui les recherches de botanique. Sans doute il avoit intention que son négociations. Il mérita également nom y fût inscrit, et personne n'y qu'il accompagna dans la conquête bien de son successeur Charles VIII, a eu plus de droit. Sa collection étoit de Naples. Sa faveur ne se soutint contenue dans trente-deux grandes caisses, qu'il a léguées au cabinet pas toujours. On l'accusa, sous ce roi, d'avoir favorisé le parti du duc d'Orléans, depuis Louis XII, et de lui avoir vendu le secret de la cour, comme il avoit vendu, disoit-on, ceux du duc de Bourgogne au roi de France. Il fut arrêté et coudnit à Loches, où on l'enferma huit mois dans une cage de fer. Il disoit alors « qu'il avoit voulu voguer dans la grande mer, et qu'il avoit essuyé une tempête. » Après une prison de plus de deux ans, tant à Loches qu'à Paris, il fut absous de tous les crimes qu'on lui imputoit. Ce qu'il y a d'inconcevable, c'est que le duc d'Orléans, pour lequel il avoit essuyé cet outrage, ne fit non seulement rien pour le soulager dans sa longue détention, mais encore ne pensa pas à lui, étant parvenu à la couronne. Commines avoit épousé Hélène de Chambes, de la maison des comtes de Montsoreau en Anjou. Il mourut dans son château d'Argenton en Poi

du roi.

+ COMMINES (Philippe DE LA CLITE de), né en Flandre, d'une famille noble, qui avoit possédé la seigneurie de Commines, passa les premières années de sa jeunesse à la cour de Charles-le-Hardi, duc de Bourgogne, et quitta ce prince pour s'attacher à Louis XI. On n'a jamais bien su le motif de ce changement, puisqu'il n'a pas cru devoir le dire. On pourroit sans témérité l'attribuer aux grandes promesses et aux offres flatteuses du roi. Jacques Marchand, dans sa Description de la Flandre, livre premier, pag. 167, rapporte avoir ouï dire à un homme de qualité que Commines, pendant la jeunesse du comte de Charolais, avoit vécu très-familièrement avec lui; que ce comte, qui l'aimoit, J'admettoit à tous ses amusemens; qu'à un retour de chasse, Commines

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+ COMMENDON (Jean-François), né à Venise en 1524, d'un père philosophe et médecin, composoit dès l'age de dix ans des vers latins. Son mérite naissant lui procura une place de camérier auprès du pape Jules III. Ce pontife dit « qu'il valoit trop pour ne l'em

in-fol., sont l'une et l'autre enrichies de ses notes et de ses commentaires. On a encore de lui d'autres ouvrages qui ont paru sous les titres suivans I. Catalogus plantarum indigenarum Hollandiæ, cui præmissa Lamberti Bidloo dissertatio de re herbariá, Amstelodami, 1683, 1685, in-12; Lugduni Batavorum,ployer qu'à faire des vers»; et lui 1709, in-12. Ce catalogue contient confia plusieurs affaires aussi diffi776 plantes. II. Catalogus plantarum ciles qu'importantes. Marcel 11, Horti medici Amstelodamensis, Paul IV, et Pie IV qui l'honora de pars prior, Amstelodami, 1689, la pourpre, à la prière de saint 1697, in-8°; ibid., 1702, in-8°, Charles Borromée, le chargèrent sans aucun changement. de plusieurs commissions du même genre. Pie V, son successeur, l'ayant nommé légat en Allemagne et en Pologne, il contribua beaucoup par ses soins à la publication des décrets du concile de Trente dans cette partie de l'Europe. Grégoire XIII ne lui rendit pas la même justice; il l'abandonna à la haine de plusieurs membres de la faction de l'empereur lequel lui reprochoit d'avoir préféré les intérêts de la France aux siens, pour l'élection d'un roi de Pologue. Les cardinaux d'Est, de Médicis et quelques autres prirent hautement sa défense. Grégoire XIII étant tombé malade, ils formèrent le dessein de l'élever sur la chaire pontificale, et ils l'auroient exécuté, si elle fût alors devenue vacante. Commendon mourut peu de temps après à Padoue, en 1584, à 60 ans. « La cour de Rome, dit Fléchier, n'eut jamais de ministre plus éclairé, plus agissant, plus désintéressé, ni plus fidèle. Il soutint le poids des négociations les plus importantes en des temps très-difficiles. Il passa dans les royaumes les plus éloignés avec une diligence incroyable. Il s'acquit l'amitié des princes, sans jamais coudescendre à leurs erreurs, ni à leurs passions. Il travailla sans relâche à rétablir la foi et la discipline de

IV. COMMELIN (Gaspard), professeur de botanique et directeur du jardin d'Amsterdam, fut reçu à l'académie impériale des curieux de la nature en 1704, sous le nom de Mantius, mort en 1731, a donné, avec son oncle Jean Commelin, Hortus Amstelodamensis, 1697 et 1701, 2 vol. in-fol. Il a publié seul, Plantæ rariores exotica Horti Amstelodamensis, 1713, in-4°, et d'autres livres de botanique. C'est lui qui a fait le catalogue de l'Hortus Malabaricus, 1696, in - fol., qu'on a joint à cet ouvrage, 1678 et années suivantes, 12 volumes in-fol., figures. Il donna encore une Description en latin de la ville d'Amsterdam, 1694, in-4°. Voyez COMMELIN, n° II.

* COMMENDISCH (Laurent ), peintre né à Vérone, fut d'abord élève de Falciéri à Bologne; mais son goût pour peindre les batailles le conduisit à étudier à Parine, sous Le Monti, célèbre peintre en ce genre. Il s'établit ensuite à Milan, où il eut beaucoup d'occupation. Le baron Martini lui fit peindre entre autres la Bataille de Luzzara pour | Louis XIV, qui en parut très-satisfait lorsqu'elle lui fut présentée. Com-l'Eglise ; et il s'opposa au torrent des mendich florissoit à la fin du 17 siècle.

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hérésies naissantes avec une fermeté et une sagesse extraordinaites.

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