Les caractères: Réimpression de l'édition de 1696 précédée d'une introduction par Louis Lacour et publiée par les soins de D. Jouaust, Volume 1Librairie des bibliophiles, 1873 - 324 pages |
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Page iii
... fils de noble homme Loys de la Briere , controlleur des rentes de la ville de Paris , et de demoiselle Izabelle Hamonyn , ses père et mère , le quel a esté tenu et eslevé sur les saint font baptismaux de St. Xp.phe par noble Jehan de la ...
... fils de noble homme Loys de la Briere , controlleur des rentes de la ville de Paris , et de demoiselle Izabelle Hamonyn , ses père et mère , le quel a esté tenu et eslevé sur les saint font baptismaux de St. Xp.phe par noble Jehan de la ...
Page iv
... fils du grand Condé , Louis de Bourbon - Condé , qui venait de quitter le collége de Clermont . Cette éducation terminée ( 1685 ) , La Bruyère devint l'un des gentilshommes de M. le Prince , père de son élève ; et , s'étant démis de son ...
... fils du grand Condé , Louis de Bourbon - Condé , qui venait de quitter le collége de Clermont . Cette éducation terminée ( 1685 ) , La Bruyère devint l'un des gentilshommes de M. le Prince , père de son élève ; et , s'étant démis de son ...
Page vii
... fils de celui - ci , père de celui - là , un tyran d'une espèce plus farouche encore , plus fantasque , plus intraitable . Se figure - t - on ce que devait présenter de scènes indescriptibles la vie d'intérieur de ces trois personnages ...
... fils de celui - ci , père de celui - là , un tyran d'une espèce plus farouche encore , plus fantasque , plus intraitable . Se figure - t - on ce que devait présenter de scènes indescriptibles la vie d'intérieur de ces trois personnages ...
Page ix
... fils du ministre l'en acca- ble avec une profusion que l'on n'a vraiment pas signalée comme elle le méritait : « Je ne doute pas qu'il soit un an qu'on ne vous mène haranger aux petites maisons . » Joli trait d'insolence venant d'un ...
... fils du ministre l'en acca- ble avec une profusion que l'on n'a vraiment pas signalée comme elle le méritait : « Je ne doute pas qu'il soit un an qu'on ne vous mène haranger aux petites maisons . » Joli trait d'insolence venant d'un ...
Page xii
... fils que jamais libraire ne lui avait payé un seul de ses ouvrages . Louis Racine , après ce détail , ajoute que le mépris de Boileau pour les présents de ces industriels l'avait poussé à railler dans son Art poétique les auteurs qui ...
... fils que jamais libraire ne lui avait payé un seul de ses ouvrages . Louis Racine , après ce détail , ajoute que le mépris de Boileau pour les présents de ces industriels l'avait poussé à railler dans son Art poétique les auteurs qui ...
Common terms and phrases
agreable aime ajoûte amis aprés assez Atheniens avoient avoit beau belle Brillon Bruyère C'étoit Carac Caractères celuy celuy-cy choses cœur Condé connoît cour courtisan coûtume croit croyent déja Destailleur differentes Diogene Laërce dire discours échape édition enfans esprit étoient étoit femme foible fortune gens goût grace Grecs hazard homme indifferemment j'ay Jean Racine Jérôme Phélypeaux jour jusques l'Académie l'autre l'esprit l'homme laisse livre Louis Racine luy donne luy parle luy-même maison de Condé maniere mediocre ment merite Michallet Michel Brunet mœurs monde neanmoins neglige ouvrage pable païs passe passion penser personne peuple Pierre Coste plaisir plûtôt poëte portrait premiere present prince qu'à qu'un quelquefois quiétisme quoy raison réüssir ridicule rien s'en s'il sages Sainte-Beuve Santeul sçait sçavent sçavoir secret semble sent sentimens serieux seroit Servois seul sorte soy-même talens theatre Theophraste toûjours trouve verité veut Vigneul-Marville visage voit vray vûë XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 237 - Si on le prie de s'asseoir, il se met à peine sur le bord d'un siège; il parle bas dans la conversation, et il articule mal; libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle, médiocrement prévenu des ministres et du ministère. Il n'ouvre la bouche que pour répondre; il tousse, il se mouche sous son chapeau, il crache presque sur soi, et il attend qu'il soit seul pour éternuer, ou, si cela lui arrive, c'est à l'insu de la compagnie: il n'en coûte à personne ni salut...
Page 77 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé : l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes.
Page 91 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d'un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple ; il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge ses descriptions, s'appesantit sur les détails ; il fait une anatomie ; tantôt il feint, il exagère, il passe le vrai dans la nature ; il en...
Page 233 - Liban , l'airain et le porphyre ; les grues et les machines gémissent dans l'air, et font espérer à ceux qui voyagent vers l'Arabie de revoir à leur retour en leurs foyers ce palais achevé, et dans cette splendeur où vous désirez de le porter avant de l'habiter, vous et les princes vos enfants. N'y...
Page 179 - Il a si peu d'égard au temps, aux personnes, aux bienséances, que chacun a son fait sans qu'il ait eu intention de le lui donner ; il n'est pas encore assis, qu'il a, à son insu, désobligé toute l'assemblée.
Page 183 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu,'à en faire trouver aux autres : celui qui sort de votre entretien content de soi et de son esprit l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire : ils cherchent moins à être instruits et même réjouis...
Page xi - Un autre est simple-, timide, d'une ennuyeuse conversation ; il prend un mot pour un autre, et il ne juge de la bonté de sa pièce que par l'argent qui lui en revient; il ne sait pas la réciter, ni lire son écriture.
Page 92 - Ronsard et les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu'ils ne lui ont servi. Ils l'ont retardé dans le chemin de la perfection ; ils l'ont exposé à la manquer pour toujours , et à n'y plus revenir.
Page 196 - ... et finesse d'expression, ils étaient enfin parvenus à n'être plus entendus et à ne s'entendre pas eux-mêmes.
Page 233 - ... en est riante, un bois sacré l'ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie qui habitent quelquefois la terre, n'y auraient pu choisir une plus belle demeure; la campagne autour est couverte d'hommes qui taillent et qui coupent, qui vont...