Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1914-1918, Volume 5E. Malfère, 1926 - Authors, French |
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21e corps d'armée aimait Albéric Magnard allemande âme amour août avril balle bataille belle BIBLIOGRAPHIE blessé Boches Braun C'était camarades capitaine chant Charles Maurras chef choses ciel Citation à l'ordre cloches cœur collaboré combat commandant courage croix de guerre Dalize devant écrit écrivain esprit études fleurs française front général Georges Georges Weil goût Henri Bazire heures hommes j'ai Jean Jean Gonnet jeune jeunesse Joachim Gasquet joie jour journal juillet juin l'âme l'amour l'armée l'École l'œuvre laisse Légion d'honneur Letervanic lettres lieutenant littéraire Lorraine Louis Chadourne lycée Maurras ment militaire Mirmont mitrailleuses mort musique n'avait nationale nuit obus octobre œuvre officier pangermaniste passé patrie Paul Acker pensée Pierre Braun plein poèmes poésie poète politique premier qu'un régiment d'infanterie René Thorel reste rêve Revue Ricciotto Canudo roman Salaün sentiment sera sergent service seul sociale soir soldat sous-lieutenant Tautain terre Téterchen tion tombe tranchée Verdun Victor Segalen vieux yeux
Popular passages
Page 539 - PONT MIRABEAU Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut'il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure...
Page 217 - ... que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. Je crus que je pourrais rencontrer toutes ces parties dans mon sujet; mais ce qui m'en plut davantage, c'est que je le trouvai extrêmement simple. Il y avait longtemps que je voulais essayer si je pourrais faire une tragédie avec cette simplicité d'action qui a été si fort du goût des anciens. Car c'est un des premiers préceptes qu'ils nous ont laissés : « Que ce que vous ferez, dit Horace,...
Page 539 - Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine...
Page 543 - Ces paroles, au lieu de m' éclairer, aiguisèrent ma curiosité. — Pourquoi donc, pensai-je, Honoré Subrac at-il besoin de se dévêtir si vite? Et je faisais un grand nombre de suppositions... Une nuit que je rentrais chez moi — il pouvait être une heure, une heure un quart — j'entendis mon nom prononcé à voix basse. Il me parut venir de la muraille que je frôlais. Je m'arrêtai désagréablement surpris. — N'y at-il plus personne dans la rue? reprit la voix. C'est moi, Honoré Subrac....
Page 99 - Le savant doit ordonner; on fait la science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison.
Page 537 - Frôlée par les ombres des morts Sur l'herbe où le jour s'exténue L'arlequine s'est mise nue Et dans l'étang mire son corps Un charlatan crépusculaire Vante les tours que l'on va faire Le ciel sans teinte est constellé D'astres pâles comme du lait Sur les tréteaux l'arlequin blême Salue d'abord les spectateurs Des sorciers venus de Bohême Quelques fées et les enchanteurs Ayant décroché une étoile...
Page 217 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il snffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 164 - Vaisseaux, nous vous aurons aimés en pure perte ; Le dernier de vous tous est parti sur la mer. Le couchant emporta tant de voiles ouvertes Que ce port et mon cœur sont à jamais déserts.
Page 540 - Les Césars devenus Vampires Sont aussi cruels que Vénus J'en ai pris mon parti Rouveyre Et monté sur mon grand cheval Je vais bientôt partir en guerre Sans pitié chaste et l'œil sévère Comme ces guerriers qu'Epinal Vendait Images populaires Que Georgin gravait dans le bois...
Page 540 - II est des loups de toute sorte Je connais le plus inhumain Mon cœur que le diable l'emporte Et qu'il le dépose à sa porte N'est plus qu'un jouet dans sa main...