Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 14

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De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785
 

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Popular passages

Page 116 - Ma triste voix chantait d'un gosier sec Le vin mousseux, le frontignan, le grec, Buvant de l'eau dans un vieux pot à bière...
Page 93 - Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs: Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.
Page 60 - Et, dès qu'elle parla, les cœurs furent pour elle. Apamis raconta ses malheureux amours En mètres qui n'étaient ni trop longs, ni trop courts ; Dix syllabes par vers, mollement arrangées, Se suivaient avec art, et semblaient négligées. Le rhythme en est facile, il est mélodieux.
Page 103 - Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.
Page 94 - Est-ce vertu ? c'était pure ignorance. Quel idiot, s'il avait eu pour lors Quelque bon lit, aurait couché dehors ? Mon cher Adam, mon gourmand, mon bon père, Que faisais-tu dans les jardins d'Eden?
Page 128 - QU'AS-TU, petit bourgeois d'une petite ville ? Quel accident étrange, en allumant ta bile, A sur ton large front répandu la rougeur ? D'où vient que tes 'gros yeux pétillent de fureur ? Réponds donc. — L'univers doit venger mes injures ; L'univers me contemple, et les races futures Contre mes ennemis déposeront pour moi. — L'univers, mon ami, ne pense point à toi, L'avenir encor...
Page 355 - Les plus beaux moments de ma vie Sont donc ceux que je n'ai point vus! Vous avez orné mon image Des lauriers qui croissent chez vous : Ma gloire, en dépit des jaloux, Fut en tous les temps votre ouvrage.
Page 115 - En sillonnant un arpent dans un jour, Forme un guéret où mes épis vont naître; L'âne...
Page 39 - On écoutait tous ces faits admirables Dans son château, près d'un large foyer. Le père et l'oncle, et la mère et la fille, Et les voisins, et toute la famille, Ouvraient l'oreille à monsieur l'aumônier.
Page 119 - D'être au collège un bel esprit mondain, Et dans le monde un homme de collège ; Gresset dévot, longtemps petit badin. Sanctifié par ses palinodies, II prétendait avec componction Qu'il avait fait jadis des comédies, Dont à la Vierge il demandait pardon. — Gresset se trompe, il n'est pas si coupable. Un vers heureux et d'un tour agréable Ne...

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