Œuvres complètes de Voltaire, Volume 1

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la Société Littéraire-typographique, 1785
 

Contents

I
i
III
10
IV
17
V
19
VI
35
VII
46
VIII
55
X
58
XII
62
XIII
65
XIV
84
XV
159
XVI
187
XVII
293
XVIII
389

Common terms and phrases

Popular passages

Page 189 - Présente, je vous fuis; absente, je vous trouve; Dans le fond des forêts votre image me suit; La lumière du jour, les ombres de la nuit, Tout retrace à mes yeux les charmes que j'évite; Tout vous livre à l'envi le rebelle Hippolyte.
Page 189 - Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche, et ne me trouve plus : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune...
Page 126 - Ce roi , plus grand que sa fortune , Dédaignait comme vous une pompe importune ; On ne voyait jamais marcher devant son char D'un bataillon nombreux le fastueux rempart; Au milieu des sujets soumis à sa puissance, Comme il était sans crainte, il marchait sans défense; Par l'amour de son peuple il se croyait gardé.
Page 83 - L'onde s'élève dans les airs; Et la règle qui semble austère, N'est qu'un art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers.
Page 80 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 269 - Tandis qu'accoutumés à de pareils hommages , Au milieu de vingt rois à leur cour assidus , A peine ils remarquaient un monarque de plus.
Page 32 - Tu fais rentrer ce sang dont tu m'avais formé ; Et par là tu produis et des fils et des pères , Des frères , des maris, des femmes et des mères, Et tout ce que du sort la maligne fureur Fit jamais voir au jour et de honte et d'horreur.
Page 189 - Asservi maintenant sous la commune loi, Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi! Un moment a vaincu mon audace imprudente : Cette âme si superbe est enfin dépendante.
Page 331 - Je suis fils de Brutus, et je porte en mon cœur La liberté gravée et les rois en horreur.
Page 55 - ... finir un vers : on ne dit presque jamais ce qu'on voulait dire; on ne peut se servir du mot propre, et l'on est obligé de chercher une pensée pour la rime , parce qu'on ne peut trouver de rime pour exprimer ce que l'on pense.