Essais de Montaigne, Volume 1Rapilly, 1827 |
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Michel de Montaigne. yeux ( en 1563 ) ce second lui - même , et ne put ja- mais se consoler entièrement de sa perte . Rien de plus touchant que les regrets qu'il exprime , en plu- sieurs endroits de son livre , sur cette douloureuse ...
Michel de Montaigne. yeux ( en 1563 ) ce second lui - même , et ne put ja- mais se consoler entièrement de sa perte . Rien de plus touchant que les regrets qu'il exprime , en plu- sieurs endroits de son livre , sur cette douloureuse ...
Page xiv
... qu'il composa les Essais , ouvrage unique dans son genre , qu'on lira , qu'on relira , qu'on citera sans cesse , tant qu'il y aura au monde , des hommes amis de la franchise et de la vérité . Il fit paraître en 1580 , deux livres des ...
... qu'il composa les Essais , ouvrage unique dans son genre , qu'on lira , qu'on relira , qu'on citera sans cesse , tant qu'il y aura au monde , des hommes amis de la franchise et de la vérité . Il fit paraître en 1580 , deux livres des ...
Page xiv
... en effet , en 1588 , chez Abel L'Angelier , en un vol . in - 4o . Pendant son séjour à Paris , son amour propre dut être flatté , de la visite qu'il reçut de la jeune et sa- vante demoiselle Marie Le Jars de Gournay , que la lecture de ...
... en effet , en 1588 , chez Abel L'Angelier , en un vol . in - 4o . Pendant son séjour à Paris , son amour propre dut être flatté , de la visite qu'il reçut de la jeune et sa- vante demoiselle Marie Le Jars de Gournay , que la lecture de ...
Page xvii
... qu'on en jugeast , il en pourroit advenir , à mon advis qu'ils ne plairoient guere aux esprits communs et vulgaires , ni guere aux singuliers et excellents ceux - là n'y entendroient pas assez , ceux - cy y en- endroient trop : ils ...
... qu'on en jugeast , il en pourroit advenir , à mon advis qu'ils ne plairoient guere aux esprits communs et vulgaires , ni guere aux singuliers et excellents ceux - là n'y entendroient pas assez , ceux - cy y en- endroient trop : ils ...
Page xx
... qu'il dit ; mais sans violer le respect qui luy est deu , je pense aussi qu'il ne sçait pas toujours ce qu'il va ... en ce changement . Il faut advouer qu'en certains endroits il porte bien haut la raison humaine ; soit il l'esleve jusqu ...
... qu'il dit ; mais sans violer le respect qui luy est deu , je pense aussi qu'il ne sçait pas toujours ce qu'il va ... en ce changement . Il faut advouer qu'en certains endroits il porte bien haut la raison humaine ; soit il l'esleve jusqu ...
Common terms and phrases
advis aprez aulcune aultre aureilles avecques avoit ayant ayseement bransle c'estoit celuy ceulx ceulx cy chascun choses Cinna cognoissance compaignie Coste coustume d'aultruy d'estre dict Diodore de Sicile discours disoit doibt doubte droict éditions Énéid enfants ennemis epist estant esté estoit estre eulx eust faict fault feit femmes feust feut fortune foys fruict gents goust Hérodote homme i'ay i'en iamais iecter ieunesse iour iugement iusques iuste iustice l'aultre l'ay latin loix Lucret mademoiselle de Gournay maistre Martin du Bellay matiere medecins ment mesler mesme mieulx Montaigne mort oultre païs parfaicte parmy particuliere peult philosophie Platon plustost Plutarque poinct pourquoy premiere present prins proufit publicque quæ quæst quoy raison respondit rien sainct sçait sçavoir science semble Senec seroit seulement Sextus Empiricus Socrates soing soubs subiect suyvant tantost teste tousiours traict treuve Valère-Maxime veoid veoir verité vertu veulx vray yeulx
Popular passages
Page 269 - Son imagination ne concevoit autre plus eslevée grandeur que celle de son maistre. [Nous sommes insensiblement touts en cette erreur, erreur de grande suitte et prejudice.] Mais qui se presente, comme dans un tableau, cette grande image de nostre mere nature en son entière...
Page 313 - Mais aussi, de l'autre part, c'est une sotte presumption d'aller desdaignant et condamnant pour faux ce qui ne nous semble pas vray-semblable, qui est un vice ordinaire de ceux qui pensent avoir quelque suffisance outre la commune.
Page 126 - respondit il1. Quelle sottise de nous peiner, sur le poinct du passage à l'exemption de toute peine! Comme nostre naissance nous apporta la naissance de toutes choses ; aussi fera la mort de toutes choses , nostre mort. Parquoy c'est pareille folie de pleurer de ce que d'icy à cent ans nous ne vivrons pas , que de pleurer de ce que nous ne vivions pas il ya cent ans.
Page 325 - ... et liberté volontaire ; et nostre liberté volontaire n'a point de production qui soit plus proprement sienne que celle de l'affection et amitié.
Page 299 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 331 - Par ce que c'estoit luy ; par ce que c'estoit moy. » II ya, au delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sçay quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisoient en nostre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je croy par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par noz noms.
Page 221 - Sçait il du grec ou du latin? escrit il en vers ou en prose? » mais s'il est devenu meilleur ou plus advisé, c'estoit le principal, et c'est ce qui demeure derrière. Il falloit s'enquérir qui est mieulx sçavant, non qui est plus sçavant.
Page 286 - Ce n'est pas une âme, ce n'est pas un corps qu'on dresse, c'est un homme ; il n'en faut pas faire à deux.
Page 330 - Il ya , au delà de tout mon discours et de ce que i'en puis dire particulierement, ie ne sçais quelle force inexplicable et fatale, mediatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous estre veus , et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 324 - C'est à la vérité un beau nom et plein de dilection , que le nom de frère , et à cette cause en feismes nous luy et moy nostre alliance : mais ce meslange de biens, ces partages, et que la richesse de l'un soit la pauvreté de l'aultre , cela destrempe merveilleusement et relasche cette soudure fraternelle...