Essais de Montaigne, Volume 1Rapilly, 1827 |
From inside the book
Results 1-5 of 57
Page xiv
... assez , pour ne lui point parler dans une autre langue ( 4 ) . Cet usage du latin passa du château de Montaigne dans les vil- lages d'alentour , où l'on prétend qu'aujourd'hui même plusieurs métiers , outils , etc. , ont encore conservé ...
... assez , pour ne lui point parler dans une autre langue ( 4 ) . Cet usage du latin passa du château de Montaigne dans les vil- lages d'alentour , où l'on prétend qu'aujourd'hui même plusieurs métiers , outils , etc. , ont encore conservé ...
Page xiv
... du moins quelque soulagement . On a trouvé et publié assez récemment , le journal manuscrit de son voyage . Mais , il en faut convenir , il ne contient guères que des détails très - fastidieux sur viij VIE DE MONTAIGNE .
... du moins quelque soulagement . On a trouvé et publié assez récemment , le journal manuscrit de son voyage . Mais , il en faut convenir , il ne contient guères que des détails très - fastidieux sur viij VIE DE MONTAIGNE .
Page xiv
... assez délicate . C'est du moins ce que semble indiquer une confidence qu'il fit alors à De Thou , qui la rapporte dans son histoire . Mon- taigne , selon cet historien , prétendait qu'il avait tenté d'opérer un rapprochement entre le ...
... assez délicate . C'est du moins ce que semble indiquer une confidence qu'il fit alors à De Thou , qui la rapporte dans son histoire . Mon- taigne , selon cet historien , prétendait qu'il avait tenté d'opérer un rapprochement entre le ...
Page xvii
... assez , ceux - cy y en- endroient trop : ils pourroient vivoter en la moyenne region . : Ibid . L. I , ch . LIV . II . LA FILLE D'ALLIANCE DE MONTAIGNE . ( Mile . DE GOURNAY ) . LES autres livres enseignent la sagesse ; cestuy cy desen ...
... assez , ceux - cy y en- endroient trop : ils pourroient vivoter en la moyenne region . : Ibid . L. I , ch . LIV . II . LA FILLE D'ALLIANCE DE MONTAIGNE . ( Mile . DE GOURNAY ) . LES autres livres enseignent la sagesse ; cestuy cy desen ...
Page xxi
... Assez souvent il prend la fausse monnoye pour la bonne , et le bastard pour le legitime . Il hasarde les choses comme il les pense d'abord , au lieu de les examiner après les avoir pensées ; au lieu de se desfier de sa propre ...
... Assez souvent il prend la fausse monnoye pour la bonne , et le bastard pour le legitime . Il hasarde les choses comme il les pense d'abord , au lieu de les examiner après les avoir pensées ; au lieu de se desfier de sa propre ...
Common terms and phrases
advis aprez aulcune aultre aureilles avecques avoit ayant ayseement bransle c'estoit celuy ceulx ceulx cy chascun choses Cinna cognoissance compaignie Coste coustume d'aultruy d'estre dict Diodore de Sicile discours disoit doibt doubte droict éditions Énéid enfants ennemis epist estant esté estoit estre eulx eust faict fault feit femmes feust feut fortune foys fruict gents goust Hérodote homme i'ay i'en iamais iecter ieunesse iour iugement iusques iuste iustice l'aultre l'ay latin loix Lucret mademoiselle de Gournay maistre Martin du Bellay matiere medecins ment mesler mesme mieulx Montaigne mort oultre païs parfaicte parmy particuliere peult philosophie Platon plustost Plutarque poinct pourquoy premiere present prins proufit publicque quæ quæst quoy raison respondit rien sainct sçait sçavoir science semble Senec seroit seulement Sextus Empiricus Socrates soing soubs subiect suyvant tantost teste tousiours traict treuve Valère-Maxime veoid veoir verité vertu veulx vray yeulx
Popular passages
Page 269 - Son imagination ne concevoit autre plus eslevée grandeur que celle de son maistre. [Nous sommes insensiblement touts en cette erreur, erreur de grande suitte et prejudice.] Mais qui se presente, comme dans un tableau, cette grande image de nostre mere nature en son entière...
Page 313 - Mais aussi, de l'autre part, c'est une sotte presumption d'aller desdaignant et condamnant pour faux ce qui ne nous semble pas vray-semblable, qui est un vice ordinaire de ceux qui pensent avoir quelque suffisance outre la commune.
Page 126 - respondit il1. Quelle sottise de nous peiner, sur le poinct du passage à l'exemption de toute peine! Comme nostre naissance nous apporta la naissance de toutes choses ; aussi fera la mort de toutes choses , nostre mort. Parquoy c'est pareille folie de pleurer de ce que d'icy à cent ans nous ne vivrons pas , que de pleurer de ce que nous ne vivions pas il ya cent ans.
Page 325 - ... et liberté volontaire ; et nostre liberté volontaire n'a point de production qui soit plus proprement sienne que celle de l'affection et amitié.
Page 299 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 331 - Par ce que c'estoit luy ; par ce que c'estoit moy. » II ya, au delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sçay quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisoient en nostre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je croy par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par noz noms.
Page 221 - Sçait il du grec ou du latin? escrit il en vers ou en prose? » mais s'il est devenu meilleur ou plus advisé, c'estoit le principal, et c'est ce qui demeure derrière. Il falloit s'enquérir qui est mieulx sçavant, non qui est plus sçavant.
Page 286 - Ce n'est pas une âme, ce n'est pas un corps qu'on dresse, c'est un homme ; il n'en faut pas faire à deux.
Page 330 - Il ya , au delà de tout mon discours et de ce que i'en puis dire particulierement, ie ne sçais quelle force inexplicable et fatale, mediatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous estre veus , et par des rapports que nous oyions l'un de...
Page 324 - C'est à la vérité un beau nom et plein de dilection , que le nom de frère , et à cette cause en feismes nous luy et moy nostre alliance : mais ce meslange de biens, ces partages, et que la richesse de l'un soit la pauvreté de l'aultre , cela destrempe merveilleusement et relasche cette soudure fraternelle...