Literaturgeschichte des achtzehnten Jahrhunderts, Part 1; Part 3

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Druck und Verlag von Friedrich Vieweg und Sohn, 1856

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Popular passages

Page 545 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 544 - Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus...
Page 293 - Cette manière de détromper les hommes opère très promptement sur les bons esprits, et elle opère infailliblement et sans aucune fâcheuse conséquence, secrètement et sans éclat, sur tous les esprits. C'est l'art de déduire tacitement les conséquences les plus fortes. Si ces renvois de confirmation et de réfutation sont prévus de loin, et préparés avec adresse, ils donneront à une Encyclopédie le caractère que doit avoir un bon dictionnaire ; ce caractère est de changer la façon...
Page 51 - Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards ; Ce port majestueux, cette douce présence. Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Page 51 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 92 - Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois , et se détourne ensuite sur de petites choses, qu'il relève par la beauté de son génie et de son style.
Page 244 - ... qui rendent encore aujourd'hui le théâtre anglais si absurde et si barbare, on trouve dans Hamlet, par une bizarrerie encore plus grande, des traits sublimes, dignes des plus grands génies. Il...
Page 292 - L'ouvrage entier en recevrait une force interne et une utilité secrète, dont les effets sourds seraient nécessairement sensibles avec le temps. Toutes les fois, par exemple, qu'un préjugé national mériterait du respect, il faudrait à son article particulier l'exposer respectueusement, et avec tout son cortège de vraisemblance et de séduction ; mais renverser l'édifice de fange, dissiper un vain amas de poussière, en renvoyant aux articles où des principes solides servent de base aux vérités...
Page 544 - Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter...
Page 227 - Viens m'y faire un destin nouveau. Embellis ma retraite, où l'Amitié t'appelle; Sur de simples gazons viens t'asseoir avec elle. Elle fuit comme toi les vanités des cours, Les cabales du monde et son règne frivole. 0 deux divinités! vous êtes mon recours. L'une élève mon âme, et l'autre la console : Présidez à mes derniers jours!

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