Les fauteuils illustres, ou Quarante études littéraires, faisant suite aux Quatre siècles littéraires

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E. Ducrocq, 1860 - France - 398 pages

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Popular passages

Page 368 - Il ira, cet ignorant dans l'art de bien dire, avec cette locution rude, avec cette phrase qui sent l'étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs ; et malgré la résistance du monde, il y établira plus d'églises que Platon n'ya gagné de disciples par cette éloquence qu'on a crue divine.
Page 323 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang de...
Page 360 - La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats...
Page 324 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs... O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée!
Page 149 - Où pourrai-je trouver la paix ? Je veux, et n'accomplis jamais ; Je veux ; mais, ô misère extrême ! Je ne fais pas le bien que j'aime Et je fais le mal que je hais.
Page 4 - LOUIS, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous présents et à venir, SALUT.
Page 370 - Tertullien, parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses...
Page 324 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Page 353 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou , du Japon jusqu'à Rome , Le plus sot animal , à mon avis , c'est l'homme.
Page 149 - Mon Dieu ! quelle guerre cruelle ! Je trouve deux hommes en moi : L'un veut que, plein d'amour pour toi, Mon cœur te soit toujours fidèle; L'autre, à tes volontés rebelle, Me révolte contre ta loi.

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