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TABLE CHRONOLOGIQUE.
TABLE CHRONOLOGIQUE
DU TOME HUITIÈME.
Ann.
CHAPITRE I.
Charles VIII abandonne
le royaume de Naples;
et traverse Rome et la
Toscane; il s'ouvre un
passage à Fornovo,
malgré les confédérés,
parvient jusqu'à Asti.
il traite à Verceil avec
le duc d'Orléans as-
siégé dans Novare, et
repasse les Alpes. 1495.
1495. Ordonnance de Charles
VIII pour réduire les
impôts à Naples sur le
tarif des rois angevins.
Importance de la noblesse
dans le royaume féodal
de Naples.
Charles la mécontente
comme le peuple.
Il ne connaît ni les noms,
ni les intérêts, ni les ser-
vices des anciens sei-
gneurs napolitains.
On regrette l'administra-
tion prudente et réguliè-
re des Aragonais.
La nation se sent humiliée
dants aux diverses pro-
vinces, et leur laisse une
moitié de son armée.
Il cherche à s'assurer des
Colonne, des Savelli, et
des San-Sévérini par des
bienfaits.
20 mai. Il part de Naples
avec une moitié de son
armée pour retourner en
France.
30 mai. Le pape se retire
de Rome à l'approche des
Français.
Charles fait rendre au pape
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les forteresses de Civitta- Vecchia et de Terracina. Ib. 13 juin. Il arrive à Sienne, et s'y arrête pour faire donner la seigneurie de
cette ville à M. de Li-
gny.
1495. Les Florentins font à Char-
les VIII de nouvelles of-
fres pour l'engager à leur
remettre Pise.
Ils exigent que Pierre de
Médicis n'entre point sur
leur territoire.
Ils se mettent en état de
défense, et Charles re-
nonce à passer par leur
ville.
Nouvelles supplications des
Pisans à Charles VIII,
pour qu'il maintienne
leur liberté.
Vif intérêt que toute l'armée
française prend aux Pi-
sans.
Charles VIII ajourne sa dé-
cision sur le sort de Pise,
et renouvelle les garni-
sons des citadelles pisa-
nes.
Inquiétude de l'armée fran-
Pag. Ann.
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Ib.
Pag.
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Le duc d'Orléans est as-
siégé dans Novare par
Galéaz de San-Sévérino.
23 juin. Charles VIII part
de Pise pour Pontrémoli. Ib.
Il détache un petit corps
d'armée pour faire une
tentative sur Gênes.
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Les Stradiotes, qui devaient
l'attaquer sur les flancs,
abandonnent le combat
pour piller le bagage. Le comte de Caiazzo, qui devait attaquer les Fran- çais en tête, prend la fuite.
Les Français n'osent point
attaquer à leur tour les
Italiens.
La bataille fort courte fut
très meurtrière pour les
Extrême terreur dans l'ar-
mée italienne, que Piti-
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