Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e et le 19e siècle, Volume 51846 - France |
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Page 13
... n'ai connu que mes égaux : de là peut - être un peu de roideur que j'ai eue dans le caractère , et que la raison même et l'âge n'ont jamais assez amollie . Bort , situé sur la Dordogne , entre l'Auvergne et 2 MÉMOIRES Introduction I ...
... n'ai connu que mes égaux : de là peut - être un peu de roideur que j'ai eue dans le caractère , et que la raison même et l'âge n'ont jamais assez amollie . Bort , situé sur la Dordogne , entre l'Auvergne et 2 MÉMOIRES Introduction I ...
Page 15
... n'ai guère vu d'exemple d'une si douce et si constante égalité dans le cours de la vie humaine . A cette école j'avais un camarade qui fut pour moi , dès mon enfance , un objet d'émulation . Son air sage et posé , son ap- plication à l ...
... n'ai guère vu d'exemple d'une si douce et si constante égalité dans le cours de la vie humaine . A cette école j'avais un camarade qui fut pour moi , dès mon enfance , un objet d'émulation . Son air sage et posé , son ap- plication à l ...
Page 17
... n'ai jamais conçu comment , avec la simple éducation de notre petit cou- vent de Bort , elle s'était donné et tant d'agrément dans l'esprit , et tant d'élévation dans l'âme , et singulièrement dans le lan- gage et dans le style , ce ...
... n'ai jamais conçu comment , avec la simple éducation de notre petit cou- vent de Bort , elle s'était donné et tant d'agrément dans l'esprit , et tant d'élévation dans l'âme , et singulièrement dans le lan- gage et dans le style , ce ...
Page 23
... n'ai vu établi que dans ce collége y donnait aux études , vers la fin de l'année , un redoublement de ferveur . Pour monter d'une classe à une autre , il y avait un sévère examen à subir , et l'une des tâches que nous avions à remplir ...
... n'ai vu établi que dans ce collége y donnait aux études , vers la fin de l'année , un redoublement de ferveur . Pour monter d'une classe à une autre , il y avait un sévère examen à subir , et l'une des tâches que nous avions à remplir ...
Page 37
... n'ai pas moi - même quelque espérance à vous offrir . » Elle ne le promit avec un sourire charmant , et , tout le reste du temps de nos va- cances , nous nous livrâmes au plaisir de nous aimer , avec l'ingé- nuité et l'innocence de ...
... n'ai pas moi - même quelque espérance à vous offrir . » Elle ne le promit avec un sourire charmant , et , tout le reste du temps de nos va- cances , nous nous livrâmes au plaisir de nous aimer , avec l'ingé- nuité et l'innocence de ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 73 - Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 282 - ... sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine. -ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des...
Page 283 - ... l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine ; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout' le devant de ma veste mouillé de mes larmes, sans avoir senti que j'en répandais.
Page 223 - J'ai dit que , du vivant de madame de Tencin , madame Geoffrin Fallait voir, et la vieille rusée pénétrait si bien le motif de ses visites , qu'elle disait à ses convives : « Savez-vous ce que la Geoffrin vient faire ici? elle vient voir ce qu'elle pourra recueillir de mon inventaire.
Page 230 - Lespinasse : étonnant composé de bienséance , de raison , de sagesse , avec la tête la plus vive , l'âme la plus ardente , l'imagination la plus inflammable qui ait existé depuis Sapho. Ce feu qui...
Page 223 - À la promenade, au spectacle, au cabaret, toujours ensemble ! Je l'ai perdu. Je ne chanterai plus, je ne boirai plus avec lui : il est mort. Je suis seul au monde, je ne sais plus que devenir.
Page 282 - J'allois voir Diderot , alors prisonnier à Vincennes ; j'avois dans ma poche un Mercure de France, que je me mis à feuilleter le long du chemin. Je tombe sur la question de l'Académie de Dijon , qui a donné lieu à mon premier écrit. Si jamais quelque chose a ressemblé...
Page 311 - Oui, me répondait-il, elle était changée , mais je ne l'étais pas ; elle ne vivait plus pour moi , mais je vivais toujours pour elle. Depuis qu'elle n'est plus, je ne sais plus pourquoi je vis. Ah ! que n'ai-je à souffrir encore ces moments d'amertume qu'elle savait si bien adoucir et faire oublier ! Souvenez-vous des heureuses soirées que nous passions ensemble. A présent que me reste-t-il ? Au lieu d'elle , en rentrant chez moi , je ne vais plus retrouver que son ombre. Ce logement du Louvre...
Page 48 - Beauregard , maison de plaisance de l'évêché, nous eûmes le bonheur de voir le vénérable Massillon. L'accueil plein de bonté que nous fit ce vieillard illustre , la vive et tendre impression que firent sur moi sa vue et l'accent de sa voix, est un des plus doux souvenirs qui me restent de mon jeune âge. Dans cet âge où les affections de l'esprit et celles de...
Page 306 - ... rendrait la corde qu'elle allait toucher ; je veux dire que nos esprits et nos caractères lui étaient si bien connus, que, pour les mettre en jeu, elle n'avait...