Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e et le 19e siècle, Volume 51846 - France |
From inside the book
Results 1-5 of 87
Page 7
... mères , envoyait les siens à l'hôpital . Duclos , Diderot , Saint - Lambert , ces prédicateurs de morale , ces étranges réformateurs , vivaient dans des habitudes de galanterie ou de corruption qu'ils ne prenaient pas le soin de cacher ...
... mères , envoyait les siens à l'hôpital . Duclos , Diderot , Saint - Lambert , ces prédicateurs de morale , ces étranges réformateurs , vivaient dans des habitudes de galanterie ou de corruption qu'ils ne prenaient pas le soin de cacher ...
Page 13
... mère l'a voulu . Si quelque autre y jette les yeux , qu'il me par- donne les détails minutieux pour lui , mais que je crois intéres- sants pour eux . Mes enfants ont besoin de recueillir les leçons que le temps , l'occasion , l'exemple ...
... mère l'a voulu . Si quelque autre y jette les yeux , qu'il me par- donne les détails minutieux pour lui , mais que je crois intéres- sants pour eux . Mes enfants ont besoin de recueillir les leçons que le temps , l'occasion , l'exemple ...
Page 15
... mère . Elles n'élevaient que des filles ; mais , en ma faveur , elles firent une exception à cette règle . Une demoi- selle bien née , et qui depuis longtemps vivait retirée dans cet hospice , avait eu la bonté d'y prendre soin de moi ...
... mère . Elles n'élevaient que des filles ; mais , en ma faveur , elles firent une exception à cette règle . Une demoi- selle bien née , et qui depuis longtemps vivait retirée dans cet hospice , avait eu la bonté d'y prendre soin de moi ...
Page 16
... mère , si vous ne lui faites pas quitter ce malheureux latin . Et l'étude en fut suspendue . Mais au bout de huit ou dix mois , je la repris ; et , au sortir de ma onzième année , mon maître ayant jugé que j'étais en état d'être reçu en ...
... mère , si vous ne lui faites pas quitter ce malheureux latin . Et l'étude en fut suspendue . Mais au bout de huit ou dix mois , je la repris ; et , au sortir de ma onzième année , mon maître ayant jugé que j'étais en état d'être reçu en ...
Page 17
... mère . Je n'ai jamais conçu comment , avec la simple éducation de notre petit cou- vent de Bort , elle s'était donné et tant d'agrément dans l'esprit , et tant d'élévation dans l'âme , et singulièrement dans le lan- gage et dans le ...
... mère . Je n'ai jamais conçu comment , avec la simple éducation de notre petit cou- vent de Bort , elle s'était donné et tant d'agrément dans l'esprit , et tant d'élévation dans l'âme , et singulièrement dans le lan- gage et dans le ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aimable âme amis assez aurait avaient avais avez beau Bélisaire belle bonté c'était caractère Chalut charme cher cœur conte croyais d'Alembert demanda dîner dire dis-je disait-il dit-il donner duc d'Aumont duc de Choiseul Duclos enfants esprit eût faisait fallait femme flatté fortune fût gens de lettres goût heureux homme j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais jamais jeune jour l'abbé l'Académie l'avait l'un laisser m'avait m'en m'était madame d'Épinay madame de Pompadour madame de Tencin madame Denis madame Geoffrin madame Harenc mademoiselle Clairon mademoiselle Dumesnil MADEMOISELLE QUINAULT maison malheur maréchal Marmontel ment Mercure mère mœurs moi-même monde monsieur n'avait n'en n'était Opéra-Comique parler passer pensée père philosophie plaisir poëme poëte Poplinière qu'à qu'un quelquefois répondis rien Rousseau SAINT-LAMBERT sais savait sentiment serait Séran seul société soin soir souper spectacle succès talent tête théâtre trouvai vais venait vint voilà Voltaire voulait voulu yeux Zaïre
Popular passages
Page 73 - Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 282 - ... sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine. -ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des...
Page 283 - ... l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine ; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout' le devant de ma veste mouillé de mes larmes, sans avoir senti que j'en répandais.
Page 223 - J'ai dit que , du vivant de madame de Tencin , madame Geoffrin Fallait voir, et la vieille rusée pénétrait si bien le motif de ses visites , qu'elle disait à ses convives : « Savez-vous ce que la Geoffrin vient faire ici? elle vient voir ce qu'elle pourra recueillir de mon inventaire.
Page 230 - Lespinasse : étonnant composé de bienséance , de raison , de sagesse , avec la tête la plus vive , l'âme la plus ardente , l'imagination la plus inflammable qui ait existé depuis Sapho. Ce feu qui...
Page 223 - À la promenade, au spectacle, au cabaret, toujours ensemble ! Je l'ai perdu. Je ne chanterai plus, je ne boirai plus avec lui : il est mort. Je suis seul au monde, je ne sais plus que devenir.
Page 282 - J'allois voir Diderot , alors prisonnier à Vincennes ; j'avois dans ma poche un Mercure de France, que je me mis à feuilleter le long du chemin. Je tombe sur la question de l'Académie de Dijon , qui a donné lieu à mon premier écrit. Si jamais quelque chose a ressemblé...
Page 311 - Oui, me répondait-il, elle était changée , mais je ne l'étais pas ; elle ne vivait plus pour moi , mais je vivais toujours pour elle. Depuis qu'elle n'est plus, je ne sais plus pourquoi je vis. Ah ! que n'ai-je à souffrir encore ces moments d'amertume qu'elle savait si bien adoucir et faire oublier ! Souvenez-vous des heureuses soirées que nous passions ensemble. A présent que me reste-t-il ? Au lieu d'elle , en rentrant chez moi , je ne vais plus retrouver que son ombre. Ce logement du Louvre...
Page 48 - Beauregard , maison de plaisance de l'évêché, nous eûmes le bonheur de voir le vénérable Massillon. L'accueil plein de bonté que nous fit ce vieillard illustre , la vive et tendre impression que firent sur moi sa vue et l'accent de sa voix, est un des plus doux souvenirs qui me restent de mon jeune âge. Dans cet âge où les affections de l'esprit et celles de...
Page 306 - ... rendrait la corde qu'elle allait toucher ; je veux dire que nos esprits et nos caractères lui étaient si bien connus, que, pour les mettre en jeu, elle n'avait...