Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e et le 19e siècle, Volume 51846 - France |
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Page 16
... j'allais en promenade , avec son fils , le voir dans son village . Comme il nous recevait , ce bon vieillard en cheveux blancs ! la bonne crème , le bon lait , le bon pain bis qu'il nous donnait ! et que d'heureux présages il se ...
... j'allais en promenade , avec son fils , le voir dans son village . Comme il nous recevait , ce bon vieillard en cheveux blancs ! la bonne crème , le bon lait , le bon pain bis qu'il nous donnait ! et que d'heureux présages il se ...
Page 19
... j'allais subir , me voyant encore bien timide , il commença par me rassurer ; ensuite , pour épreuve , il me donna un thème : ce thème était rempli de difficultés pres- que toutes insolubles pour moi . Je le fis mal ; et après l'avoir ...
... j'allais subir , me voyant encore bien timide , il commença par me rassurer ; ensuite , pour épreuve , il me donna un thème : ce thème était rempli de difficultés pres- que toutes insolubles pour moi . Je le fis mal ; et après l'avoir ...
Page 28
... j'allais quitter le collége : dès lors plus d'é- tudes pour moi , et mon destin changeait de face ; mais ce sen- timent d'équité naturelle qui , dans le premier âge , est si vif et si prompt , ne permit pas à mes condisciples de me ...
... j'allais quitter le collége : dès lors plus d'é- tudes pour moi , et mon destin changeait de face ; mais ce sen- timent d'équité naturelle qui , dans le premier âge , est si vif et si prompt , ne permit pas à mes condisciples de me ...
Page 33
... j'allais avec eux sur la glace , au milieu des neiges , m'ac- coutumer , s'il était possible , aux rigueurs de l'hiver : je domp- tais la nature , je ne la changeais pas , et je n'apprenais qu'à souffrir . Ainsi , quand j'arrivais chez ...
... j'allais avec eux sur la glace , au milieu des neiges , m'ac- coutumer , s'il était possible , aux rigueurs de l'hiver : je domp- tais la nature , je ne la changeais pas , et je n'apprenais qu'à souffrir . Ainsi , quand j'arrivais chez ...
Page 40
... pour mes menus plaisirs , et quelque ; pièces de douze sous que ma grand'mère , en me disant adieu , m'avait glissées dans la main ; mais la détresse où j'allais tom- ber était la moindre de mes peines . En quittant 40 MÉMOIRES.
... pour mes menus plaisirs , et quelque ; pièces de douze sous que ma grand'mère , en me disant adieu , m'avait glissées dans la main ; mais la détresse où j'allais tom- ber était la moindre de mes peines . En quittant 40 MÉMOIRES.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 73 - Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 282 - ... sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine. -ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des...
Page 283 - ... l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine ; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout' le devant de ma veste mouillé de mes larmes, sans avoir senti que j'en répandais.
Page 223 - J'ai dit que , du vivant de madame de Tencin , madame Geoffrin Fallait voir, et la vieille rusée pénétrait si bien le motif de ses visites , qu'elle disait à ses convives : « Savez-vous ce que la Geoffrin vient faire ici? elle vient voir ce qu'elle pourra recueillir de mon inventaire.
Page 230 - Lespinasse : étonnant composé de bienséance , de raison , de sagesse , avec la tête la plus vive , l'âme la plus ardente , l'imagination la plus inflammable qui ait existé depuis Sapho. Ce feu qui...
Page 223 - À la promenade, au spectacle, au cabaret, toujours ensemble ! Je l'ai perdu. Je ne chanterai plus, je ne boirai plus avec lui : il est mort. Je suis seul au monde, je ne sais plus que devenir.
Page 282 - J'allois voir Diderot , alors prisonnier à Vincennes ; j'avois dans ma poche un Mercure de France, que je me mis à feuilleter le long du chemin. Je tombe sur la question de l'Académie de Dijon , qui a donné lieu à mon premier écrit. Si jamais quelque chose a ressemblé...
Page 311 - Oui, me répondait-il, elle était changée , mais je ne l'étais pas ; elle ne vivait plus pour moi , mais je vivais toujours pour elle. Depuis qu'elle n'est plus, je ne sais plus pourquoi je vis. Ah ! que n'ai-je à souffrir encore ces moments d'amertume qu'elle savait si bien adoucir et faire oublier ! Souvenez-vous des heureuses soirées que nous passions ensemble. A présent que me reste-t-il ? Au lieu d'elle , en rentrant chez moi , je ne vais plus retrouver que son ombre. Ce logement du Louvre...
Page 48 - Beauregard , maison de plaisance de l'évêché, nous eûmes le bonheur de voir le vénérable Massillon. L'accueil plein de bonté que nous fit ce vieillard illustre , la vive et tendre impression que firent sur moi sa vue et l'accent de sa voix, est un des plus doux souvenirs qui me restent de mon jeune âge. Dans cet âge où les affections de l'esprit et celles de...
Page 306 - ... rendrait la corde qu'elle allait toucher ; je veux dire que nos esprits et nos caractères lui étaient si bien connus, que, pour les mettre en jeu, elle n'avait...