Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e et le 19e siècle, Volume 51846 - France |
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Page 8
... j'ai vu M. le duc de la Vrillière , et je lui ai parlé de votre cheminée en philosophe , en ci- toyen . Grand merci , grand merci , monsieur ! dit en l'in- terrompant mademoiselle Arnould ; mieux eût valu lui en parler en ramoneur ...
... j'ai vu M. le duc de la Vrillière , et je lui ai parlé de votre cheminée en philosophe , en ci- toyen . Grand merci , grand merci , monsieur ! dit en l'in- terrompant mademoiselle Arnould ; mieux eût valu lui en parler en ramoneur ...
Page 13
... j'ai passé , m'ont données . Je veux qu'ils apprennent de moi à ne jamais désespérer d'eux - mêmes , mais à s'en défier toujours ; à craindre les écueils de la bonne fortune , et à passer avec cou- rage les détroits de l'adversité . J'ai ...
... j'ai passé , m'ont données . Je veux qu'ils apprennent de moi à ne jamais désespérer d'eux - mêmes , mais à s'en défier toujours ; à craindre les écueils de la bonne fortune , et à passer avec cou- rage les détroits de l'adversité . J'ai ...
Page 15
... J'ai encore présent l'air de bienséance et d'égards mutuels qu'avaient l'un avec l'autre le vieillard et son fils , le premier n'oubliant jamais la dignité du sacerdoce , ni le second la sainteté du ca- ractère paternel . L'abbé ...
... J'ai encore présent l'air de bienséance et d'égards mutuels qu'avaient l'un avec l'autre le vieillard et son fils , le premier n'oubliant jamais la dignité du sacerdoce , ni le second la sainteté du ca- ractère paternel . L'abbé ...
Page 29
... j'ai entendu qu'il s'agissait d'avoir détra- qué une horloge , accusation absurde , et dont il sent la fausseté : mais il aime à punir , il aime à s'abreuver de larmes ; et l'inno- cent et le coupable , tout lui est égal , pourvu qu'il ...
... j'ai entendu qu'il s'agissait d'avoir détra- qué une horloge , accusation absurde , et dont il sent la fausseté : mais il aime à punir , il aime à s'abreuver de larmes ; et l'inno- cent et le coupable , tout lui est égal , pourvu qu'il ...
Page 40
... J'ai pour lui une place chez un riche mar- chand ; le comptoir sera son école . » Ma mère combattit cette résolution de toute la force de son amour , de sa douleur et de ses larmes ; mais moi , voyant qu'elle affligeait mon père sans le ...
... J'ai pour lui une place chez un riche mar- chand ; le comptoir sera son école . » Ma mère combattit cette résolution de toute la force de son amour , de sa douleur et de ses larmes ; mais moi , voyant qu'elle affligeait mon père sans le ...
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Common terms and phrases
aimable âme amis assez aurait avaient avais avez beau Bélisaire belle bonté c'était caractère Chalut charme cher cœur conte croyais d'Alembert demanda dîner dire dis-je disait-il dit-il donner duc d'Aumont duc de Choiseul Duclos enfants esprit eût faisait fallait femme flatté fortune fût gens de lettres goût heureux homme j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais jamais jeune jour l'abbé l'Académie l'avait l'un laisser m'avait m'en m'était madame d'Épinay madame de Pompadour madame de Tencin madame Denis madame Geoffrin madame Harenc mademoiselle Clairon mademoiselle Dumesnil MADEMOISELLE QUINAULT maison malheur maréchal Marmontel ment Mercure mère mœurs moi-même monde monsieur n'avait n'en n'était Opéra-Comique parler passer pensée père philosophie plaisir poëme poëte Poplinière qu'à qu'un quelquefois répondis rien Rousseau SAINT-LAMBERT sais savait sentiment serait Séran seul société soin soir souper spectacle succès talent tête théâtre trouvai vais venait vint voilà Voltaire voulait voulu yeux Zaïre
Popular passages
Page 73 - Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 282 - ... sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine. -ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des...
Page 283 - ... l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine ; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout' le devant de ma veste mouillé de mes larmes, sans avoir senti que j'en répandais.
Page 223 - J'ai dit que , du vivant de madame de Tencin , madame Geoffrin Fallait voir, et la vieille rusée pénétrait si bien le motif de ses visites , qu'elle disait à ses convives : « Savez-vous ce que la Geoffrin vient faire ici? elle vient voir ce qu'elle pourra recueillir de mon inventaire.
Page 230 - Lespinasse : étonnant composé de bienséance , de raison , de sagesse , avec la tête la plus vive , l'âme la plus ardente , l'imagination la plus inflammable qui ait existé depuis Sapho. Ce feu qui...
Page 223 - À la promenade, au spectacle, au cabaret, toujours ensemble ! Je l'ai perdu. Je ne chanterai plus, je ne boirai plus avec lui : il est mort. Je suis seul au monde, je ne sais plus que devenir.
Page 282 - J'allois voir Diderot , alors prisonnier à Vincennes ; j'avois dans ma poche un Mercure de France, que je me mis à feuilleter le long du chemin. Je tombe sur la question de l'Académie de Dijon , qui a donné lieu à mon premier écrit. Si jamais quelque chose a ressemblé...
Page 311 - Oui, me répondait-il, elle était changée , mais je ne l'étais pas ; elle ne vivait plus pour moi , mais je vivais toujours pour elle. Depuis qu'elle n'est plus, je ne sais plus pourquoi je vis. Ah ! que n'ai-je à souffrir encore ces moments d'amertume qu'elle savait si bien adoucir et faire oublier ! Souvenez-vous des heureuses soirées que nous passions ensemble. A présent que me reste-t-il ? Au lieu d'elle , en rentrant chez moi , je ne vais plus retrouver que son ombre. Ce logement du Louvre...
Page 48 - Beauregard , maison de plaisance de l'évêché, nous eûmes le bonheur de voir le vénérable Massillon. L'accueil plein de bonté que nous fit ce vieillard illustre , la vive et tendre impression que firent sur moi sa vue et l'accent de sa voix, est un des plus doux souvenirs qui me restent de mon jeune âge. Dans cet âge où les affections de l'esprit et celles de...
Page 306 - ... rendrait la corde qu'elle allait toucher ; je veux dire que nos esprits et nos caractères lui étaient si bien connus, que, pour les mettre en jeu, elle n'avait...