Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e et le 19e siècle, Volume 51846 - France |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 16
... j'étais en état d'être reçu en quatrième , mon père consentit , quoiqu'à regret , à me mener lui - même au collége de Mauriac , qui était le plus voisin de Bort . Ce regret de mon père était d'un homme sage , et je dois le justifier . J' ...
... j'étais en état d'être reçu en quatrième , mon père consentit , quoiqu'à regret , à me mener lui - même au collége de Mauriac , qui était le plus voisin de Bort . Ce regret de mon père était d'un homme sage , et je dois le justifier . J' ...
Page 28
... j'étais pleinement innocent . Dans le clocher des Bénédic- tins , à deux pas du collége , on réparait l'horloge : curieux d'en voir le mécanisme , des écoliers de différentes classes étaient montés dans ce clocher . Soit maladresse de l ...
... j'étais pleinement innocent . Dans le clocher des Bénédic- tins , à deux pas du collége , on réparait l'horloge : curieux d'en voir le mécanisme , des écoliers de différentes classes étaient montés dans ce clocher . Soit maladresse de l ...
Page 29
j'étais du nombre de ceux qui étaient montés à l'horloge ; et lui ayant répondu que j'y étais monté , il me marqua du doigt ma place dans le cercle de mes complices , et se mit à poursuivre son exécution . Vous croyez bien que ma ...
j'étais du nombre de ceux qui étaient montés à l'horloge ; et lui ayant répondu que j'y étais monté , il me marqua du doigt ma place dans le cercle de mes complices , et se mit à poursuivre son exécution . Vous croyez bien que ma ...
Page 32
... j'étais naturalisé . Mais , avant d'y passer , je veux jeter encore quelques regards sur les années que je viens de voir s'écouler ; je veux parler de ces va- cances qui , tous les ans , me ramenaient chez moi , et qui , par des repos ...
... j'étais naturalisé . Mais , avant d'y passer , je veux jeter encore quelques regards sur les années que je viens de voir s'écouler ; je veux parler de ces va- cances qui , tous les ans , me ramenaient chez moi , et qui , par des repos ...
Page 35
... j'étais ravi . Peut- être dans l'amour de ma tante pour ses abeilles y avait - il quel- que illusion , comme il y en a dans tous les amours , et l'intérêt qu'elle prenait à leurs jeunes essaims ressemblait beaucoup à ce- lui d'une mère ...
... j'étais ravi . Peut- être dans l'amour de ma tante pour ses abeilles y avait - il quel- que illusion , comme il y en a dans tous les amours , et l'intérêt qu'elle prenait à leurs jeunes essaims ressemblait beaucoup à ce- lui d'une mère ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aimable âme amis assez aurait avaient avais avez beau Bélisaire belle bonté c'était caractère Chalut charme cher cœur conte croyais d'Alembert demanda dîner dire dis-je disait-il dit-il donner duc d'Aumont duc de Choiseul Duclos enfants esprit eût faisait fallait femme flatté fortune fût gens de lettres goût heureux homme j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais jamais jeune jour l'abbé l'Académie l'avait l'un laisser m'avait m'en m'était madame d'Épinay madame de Pompadour madame de Tencin madame Denis madame Geoffrin madame Harenc mademoiselle Clairon mademoiselle Dumesnil MADEMOISELLE QUINAULT maison malheur maréchal Marmontel ment Mercure mère mœurs moi-même monde monsieur n'avait n'en n'était Opéra-Comique parler passer pensée père philosophie plaisir poëme poëte Poplinière qu'à qu'un quelquefois répondis rien Rousseau SAINT-LAMBERT sais savait sentiment serait Séran seul société soin soir souper spectacle succès talent tête théâtre trouvai vais venait vint voilà Voltaire voulait voulu yeux Zaïre
Popular passages
Page 73 - Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 282 - ... sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine. -ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des...
Page 283 - ... l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine ; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout' le devant de ma veste mouillé de mes larmes, sans avoir senti que j'en répandais.
Page 223 - J'ai dit que , du vivant de madame de Tencin , madame Geoffrin Fallait voir, et la vieille rusée pénétrait si bien le motif de ses visites , qu'elle disait à ses convives : « Savez-vous ce que la Geoffrin vient faire ici? elle vient voir ce qu'elle pourra recueillir de mon inventaire.
Page 230 - Lespinasse : étonnant composé de bienséance , de raison , de sagesse , avec la tête la plus vive , l'âme la plus ardente , l'imagination la plus inflammable qui ait existé depuis Sapho. Ce feu qui...
Page 223 - À la promenade, au spectacle, au cabaret, toujours ensemble ! Je l'ai perdu. Je ne chanterai plus, je ne boirai plus avec lui : il est mort. Je suis seul au monde, je ne sais plus que devenir.
Page 282 - J'allois voir Diderot , alors prisonnier à Vincennes ; j'avois dans ma poche un Mercure de France, que je me mis à feuilleter le long du chemin. Je tombe sur la question de l'Académie de Dijon , qui a donné lieu à mon premier écrit. Si jamais quelque chose a ressemblé...
Page 311 - Oui, me répondait-il, elle était changée , mais je ne l'étais pas ; elle ne vivait plus pour moi , mais je vivais toujours pour elle. Depuis qu'elle n'est plus, je ne sais plus pourquoi je vis. Ah ! que n'ai-je à souffrir encore ces moments d'amertume qu'elle savait si bien adoucir et faire oublier ! Souvenez-vous des heureuses soirées que nous passions ensemble. A présent que me reste-t-il ? Au lieu d'elle , en rentrant chez moi , je ne vais plus retrouver que son ombre. Ce logement du Louvre...
Page 48 - Beauregard , maison de plaisance de l'évêché, nous eûmes le bonheur de voir le vénérable Massillon. L'accueil plein de bonté que nous fit ce vieillard illustre , la vive et tendre impression que firent sur moi sa vue et l'accent de sa voix, est un des plus doux souvenirs qui me restent de mon jeune âge. Dans cet âge où les affections de l'esprit et celles de...
Page 306 - ... rendrait la corde qu'elle allait toucher ; je veux dire que nos esprits et nos caractères lui étaient si bien connus, que, pour les mettre en jeu, elle n'avait...