Chrestomathie Française, Volume 2 |
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... trait véritablement ; nul n'en aurait conscience par les mêmes rai- sons , si l'élève n'étudie qu'une langue , celle de son pays , toutes les explications , même les plus profondes , ne l'y feront point pénétrer aussi avant qu'un ...
... trait véritablement ; nul n'en aurait conscience par les mêmes rai- sons , si l'élève n'étudie qu'une langue , celle de son pays , toutes les explications , même les plus profondes , ne l'y feront point pénétrer aussi avant qu'un ...
Page viii
... traits de la syntaxe , mais qu'elle s'étend à des détails assez délicats , lesquels ne sont pas moins que le reste à l'abri du changement . La syntaxe d'une langue est comme le cadre d'un tableau où toutes les figures seraient mobiles ...
... traits de la syntaxe , mais qu'elle s'étend à des détails assez délicats , lesquels ne sont pas moins que le reste à l'abri du changement . La syntaxe d'une langue est comme le cadre d'un tableau où toutes les figures seraient mobiles ...
Page xii
... traits , les contours restent les mêmes , mais dont , au bout de quelques années , toute la substance a changé . : L'espèce de courant qui fait dériver loin de leur premier em- ploi les signes de la pensée , se fait sentir dans toutes ...
... traits , les contours restent les mêmes , mais dont , au bout de quelques années , toute la substance a changé . : L'espèce de courant qui fait dériver loin de leur premier em- ploi les signes de la pensée , se fait sentir dans toutes ...
Page xiv
... traits les plus simples , les beautés les plus unies ; dans l'art , comme en toute chose , les triomphes de la violence sont courts . Un des faits les plus curieux à observer dans l'histoire d'un ` idiome , c'est la naissance de la ...
... traits les plus simples , les beautés les plus unies ; dans l'art , comme en toute chose , les triomphes de la violence sont courts . Un des faits les plus curieux à observer dans l'histoire d'un ` idiome , c'est la naissance de la ...
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... traits de ce vieillard fixèrent son attention . Il lui de- manda ce qu'il était . Je suis un vieux soldat , répondit Bélisaire . Un soldat dit le villageois , et voilà votre récompense ! C'est le plus grand malheur d'un souverain , dit ...
... traits de ce vieillard fixèrent son attention . Il lui de- manda ce qu'il était . Je suis un vieux soldat , répondit Bélisaire . Un soldat dit le villageois , et voilà votre récompense ! C'est le plus grand malheur d'un souverain , dit ...
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Common terms and phrases
ABNER AGAMEMNON ALCESTE âme anacoluthe ANTIGONE Antioche Athalie beau beauté Bélisaire bonheur Bossuet bras brillant bruit Buffon chants charme cher chose chrétienne Chrysostome Cicéron ciel cieux cœur courage Démosthène déserts Dieu dieux dire discours divine donner douleur doux ÉGISTHE enfants enfin ennemis esprit éternelle Eurydice fille fleurs flots flotte force fortune Gaïnas Gelimer gloire Grecs Hélas heureux hommes humain idées j'ai jamais JOAD joie Josabet jour l'âme l'éloquence l'esprit l'homme l'univers laisse langue larmes Lemonnier loin lois Louis XIV main maître malheureux MÉROPE monde mort mortels mourir nature noble nuit Ochozias OEDIPE ORONTE parler paroles passer pensée père permis de tuer peuple pleurs poésie poëte POLYEUCTE POLYPHONTE porte premier prince princesse qu'un raison regard reste rien rivage rois russe saint sainte alliance sais sang scène Seigneur semble sentiment serait seul siècle soleil sort souvent temple terre tombeau triste trouve vaisseau vanité vérité vertu voilà voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 223 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 401 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 17 - Venez, les bénis de mon Père ; possédez le royaume qui vous a été préparé dès le commencement du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez revêtu ; j'étais malade , et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venu à moi.
Page 401 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 434 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner , et n'ai point d'autre crainte.
Page 460 - Loin du trône nourri, de ce fatal honneur. Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ; De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes...
Page 489 - La rime n'est pas riche, et le style en est vieux; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets, dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là toute pure? Si le Roi m'avait donné Paris, sa grand'ville, Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie, Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris, J'aime mieux ma mie, au gué!
Page 351 - En cela, comme en tout, le ciel qui nous conduit, Racine, fait briller sa profonde sagesse ; Le mérite en repos s'endort dans la paresse ; Mais par les envieux un génie excité Au comble de son art est mille fois monté : Plus on veut l'affaiblir, plus il croît et s'élance.
Page 225 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 435 - Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat! Quoi! toujours les plus grandes merveilles « Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles...