Chrestomathie Française, Volume 2 |
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... doute par faire pénétrer dans l'esprit le sens exact de chaque terme ; on s'accou- tume peu à peu à voir chaque mot sous sa notion la plus précise , sous sa nuance la plus délicate ; on ne lirait pas longtemps Buffon sans obtenir ce ...
... doute par faire pénétrer dans l'esprit le sens exact de chaque terme ; on s'accou- tume peu à peu à voir chaque mot sous sa notion la plus précise , sous sa nuance la plus délicate ; on ne lirait pas longtemps Buffon sans obtenir ce ...
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... doute , possibilité , certitude , etc. , une fois fixé ne peut plus varier ; mais il n'en est pas ainsi des faits qui sont à la fois en nous et hors de nous , qui nous touchent , nous affectent , et tirent leur caractère de nos ...
... doute , possibilité , certitude , etc. , une fois fixé ne peut plus varier ; mais il n'en est pas ainsi des faits qui sont à la fois en nous et hors de nous , qui nous touchent , nous affectent , et tirent leur caractère de nos ...
Page xv
... doute « Le salut des fleurs de lis . » J'indique , bien en courant , quelques - uns des points principaux que présente l'étude historique de la langue française . Il n'est guère besoin , après ces détails , de démontrer l'utilité de ...
... doute « Le salut des fleurs de lis . » J'indique , bien en courant , quelques - uns des points principaux que présente l'étude historique de la langue française . Il n'est guère besoin , après ces détails , de démontrer l'utilité de ...
Page xvi
... doute un autre principe que le goût de la métaphore . Il arrive même des temps où la langue , en conservant tous ses matériaux , et demeurant la même en ap- parence , devient une espèce d'argot , que la postérité ne peut com dre sans le ...
... doute un autre principe que le goût de la métaphore . Il arrive même des temps où la langue , en conservant tous ses matériaux , et demeurant la même en ap- parence , devient une espèce d'argot , que la postérité ne peut com dre sans le ...
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... doute ? - Hélas ! vous savez que l'envie s'attache à la prospérité . - Ah ! que l'em- pereur se garde bien d'écouter les ennemis de ce grand homme ! C'est le génie tutélaire et vengeur de son empire . - - Il est bien vieux ! N'importe ...
... doute ? - Hélas ! vous savez que l'envie s'attache à la prospérité . - Ah ! que l'em- pereur se garde bien d'écouter les ennemis de ce grand homme ! C'est le génie tutélaire et vengeur de son empire . - - Il est bien vieux ! N'importe ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 223 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 401 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 17 - Venez, les bénis de mon Père ; possédez le royaume qui vous a été préparé dès le commencement du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez revêtu ; j'étais malade , et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venu à moi.
Page 401 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 434 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu , cher Abner , et n'ai point d'autre crainte.
Page 460 - Loin du trône nourri, de ce fatal honneur. Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ; De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes...
Page 489 - La rime n'est pas riche, et le style en est vieux; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets, dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là toute pure? Si le Roi m'avait donné Paris, sa grand'ville, Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie, Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris, J'aime mieux ma mie, au gué!
Page 351 - En cela, comme en tout, le ciel qui nous conduit, Racine, fait briller sa profonde sagesse ; Le mérite en repos s'endort dans la paresse ; Mais par les envieux un génie excité Au comble de son art est mille fois monté : Plus on veut l'affaiblir, plus il croît et s'élance.
Page 225 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 435 - Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat! Quoi! toujours les plus grandes merveilles « Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles...