Bibliotheque de société: contenant des mêlanges intéressans de littérature & de morale, une elite de bons mots, d'anecdotes, de traits d'humanité, un choix d'observations & de jeux de physique, quelques causes & procès peu connus, des poesies dans tous les genres, des contes en prose, puisés dans les meilleures sources; enfin, des divertissemens de société, Volume 4Chez Delalain, 1771 - French literature |
Common terms and phrases
affez aife aimable aime ainfi Aline Amans amant amour Apollon auffi avoit Babet beau beauté belle BOIVIN c'eft c'eſt c'étoit Carim CASSANDRE caufe chante charmes cher CHEVILLARD chofe chole cœur Colin CRISPIN Dame deffein defirs Dieu difoit dit-il doux efprit eft-ce eſt êtes étoit fafle fage Fanchon fans fçais fecours fecret Félix femme fentir feroit fervice fervir feul fien fille fœur foin foit fommes fonge font fous fouvent fuis fuivis Garaldi GILLE grace GREGOIRE heureux homme Iris j'ai j'avois j'en j'étois jamais Jeannot jeune jour JULIE L'ACTEUR l'amour l'efprit laiffer laifle long-tems Madame maître maîtreffe Mde FONTANGE Mifs mille Monfieur n'avoit n'eft n'eſt paffer pafler penfe père perfonne Philis plaifir plaifirs plaire pleurs préfent premiere puifque raifon refte reux rien s'eft Salned SCENE ſon SUBTI SUBTIL tems tendre veux VICTORINE VIEILLE BOURGEOISE vifage voilà vois yeux Zenodor
Popular passages
Page 24 - Deux tyrans opposés ont décidé ton sort : L'amour, malgré l'honneur, te fit donner la vie; L'honneur, malgré l'amour, te fait donner la mort.
Page 62 - Qui la voit et ne l'aime , a tort ; Mais qui l'entend et ne l'adore , A mille fois plus tort encore. Pour celui qui fit ces vers-ci, II n'eut aucun tort , Dieu merci.
Page 250 - Alibée avoit porté autrefois, et qu'il revoyoit souvent avec joie, de peur d'oublier sa première condition. Voilà, dit-il, ô grand roi, les précieux restes de mon ancien bonheur : ni la fortune ni votre puissance n'ont pu me les ôter. Voilà mon trésor, que je garde...
Page 31 - D'accord, II ne nous faut qu'un bon cochon de liait. JÎ A , vous n'y foncez pas , c'eft aujourd'hui vigile. Vigile ? A demain donc , je fuis pour les jours gras. A propos, on m'a dit que le voifin Lucas Epoufc votre.
Page 73 - Que je te donnais à centaines ; Puis il ne tiendra pas à moi Que de ta part tu ne reprennes Tous ceux que j'ai reçus de toi.
Page 188 - L'UNIVERS a perdu la fublime Emilie : Elle aima les plaifirs , les arts , la vérité ; Les Dieux en lui donnant leur ame & leur génie "N'avoient gardé pour eux que l'immorraliré.
Page 296 - J'ai épousé la fille d'un riche négociant en ustensiles nécessaires aux grands et aux petits; nous travaillons beaucoup; Dieu nous bénit; nous n'avons point changé d'état, nous sommes heureux, nous aiderons notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis ; toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami. Tu reviendras avec moi au pays, je t'apprendrai le métier, il n'est pas bien difficile; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans le coin de terre où nous sommes nés.
Page 20 - Bien fait de corps et d'esprit agréable, Elle aima mieux, pour s'en faire conter, Prêter l'oreille aux fleurettes du diable, Que d'être femme et ne pas coqueter.
Page 19 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde, Et femoit de rubis le chemin du Soleil; Enfin, ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le monde. Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.
Page 249 - Il n'est pas juste, disoit-il, que je perde en un moment ce qui me reste, et qui fait ma ressource, après avoir travaillé tant d'années auprès du Roi votre père. Otez-moi, si vous voulez, tout le reste; mais laissez-moi ceci.