Les œuvres de François de Malherbe: avec les observations de Mr Ménage, et les remarques de Mr Chevreau sur les poesies |
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amour aſſez aura auſſi Auteur avoit beau beauté belle C'eſt chanter choſe Ciel coup courage cours déja demande dernier Dieu Dieux dire doit donner douleur doute dure écrit eſt éternelle étoit face fans fera fils fleurs font force fort forte fortune gens gloire grace Grecs guerre Henri homme j'ai j'ay jour jugement l'autre Latins lettre lieu Livre louer Madame main Malherbe malheur maniere marque Mars mème merveilles meſme mettre mieux monde Monſieur monter mort n'en n'eſt n'ont noſtre nuit ouvrages parler peine penſée Pere place plein pleurs Poëtes porte pouvoir premier qu'à qu'en qu'un quoy Racan raiſon remarqué rendre repos rien s'en s'eſt s'il ſans ſens ſes ſoit Soleil ſon Sonnet ſont Stance ſuis ſur Terre trouve vens verbe veut veux Virgile voit voyant yeux
Popular passages
Page 18 - Un malheur inconnu glisse parmi les hommes, Qui les rend ennemis du repos où nous sommes : La plupart de leurs vœux tendent au changement, Et comme s'ils vivaient...
Page 50 - Richelieu, ce prélat de qui toute l'envie Est de voir ta grandeur aux Indes se borner, Et qui visiblement ne fait cas de sa vie Que pour te la donner. Rien que ton intérêt n'occupe sa pensée; Nuls divertissements ne l'appellent ailleurs, Et de quelques bons yeux qu'on ait vanté Lyncée, II en a de meilleurs. Son...
Page 69 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir ; Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes , Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Page 6 - Que je porte d'envie à la troupe innocente De ceux qui, massacrés d'une main violente, Virent dès le matin leur beau jour accourci ; Le fer qui les tua leur donna cette grâce, Que si de faire bien ils n'eurent pas l'espace, Ils n'eurent pas le temps de faire mal aussi.
Page 32 - O soleil, ô grand luminaire! Si jadis l'horreur d'un festin Fit que de ta route ordinaire Tu reculas vers le matin, Et d'un émerveillable change Te couchas aux rives du Gange, D'où vient que, ta sévérité, Moindre qu'en la faute d'Atrée, Ne punit point cette contrée D'une éternelle obscurité? Non, non, tu luis sur le coupable Comme tu fais...
Page 53 - De quel péril extrême est la guerre suivie, Où je ne fisse voir que tout l'or du Levant N'a rien que je compare aux honneurs d'une vie Perdue en te servant...
Page 51 - C'est bien la foy la plus commode, Pour ceux que le Monde a charmez : Les Femmes y sont vos Idoles : Mais à grand tort vous les aimez, Vous qui n'avez que des paroles.
Page 54 - Je les possédai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours. Ce que j'en ai reçu, je veux te le produire; Tu verras mon adresse, et ton front cette fois Sera ceint de rayons qu'on ne vit jamais luire Sur la tête des rois. Soit que de tes lauriers ma lyre s'entretienne...
Page 55 - Sagesse éternelle, en merveilles féconde, Mon Dieu, mon créateur, Que ta magnificence étonne tout le monde...
Page 22 - Cependant son Dauphin d'une vitesse prompte Des ans de sa jeunesse accomplira le compte ; Et, suivant de l'honneur les aimables appas, De faits si renommés ourdira son histoire, Que ceux qui dedans l'ombre éternellement noire Ignorent le soleil ne l'ignoreront pas.