French Prose of the XVII CenturyFrederick Morris Warren |
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... n'était que vraisemblable . I Puis , pour les autres sciences , d'autant qu'elles emprun- tent leurs principes de la philosophie , je jugeais qu'on ne 5 pouvait avoir rien bâti qui fût solide sur des fondements si peu fermes ; et ni l ...
... n'était que vraisemblable . I Puis , pour les autres sciences , d'autant qu'elles emprun- tent leurs principes de la philosophie , je jugeais qu'on ne 5 pouvait avoir rien bâti qui fût solide sur des fondements si peu fermes ; et ni l ...
Page 23
... n'était en leur pouvoir que leurs pensées , que cela seul était suffisant pour les em- pêcher d'avoir aucune affection pour d'autres choses ; et ils 25 disposaient d'elles si absolument qu'ils avaient en cela quel- que raison de s ...
... n'était en leur pouvoir que leurs pensées , que cela seul était suffisant pour les em- pêcher d'avoir aucune affection pour d'autres choses ; et ils 25 disposaient d'elles si absolument qu'ils avaient en cela quel- que raison de s ...
Page 25
... n'était pas encore bien achevé que je me remis à voyager . Et en toutes les neuf années suivantes je ne fis autre chose que rouler çà et là dans le monde , 15 tâchant d'y être spectateur plutôt qu'acteur en toutes les comédies qui s'y ...
... n'était pas encore bien achevé que je me remis à voyager . Et en toutes les neuf années suivantes je ne fis autre chose que rouler çà et là dans le monde , 15 tâchant d'y être spectateur plutôt qu'acteur en toutes les comédies qui s'y ...
Page 29
... n'était pas tout parfait , car je 30 voyais clairement que c'était une plus grande perfection de connaître que de douter , je m'avisai de chercher d'où j'avais appris à penser à quelque chose de plus parfait que DESCARTES 29.
... n'était pas tout parfait , car je 30 voyais clairement que c'était une plus grande perfection de connaître que de douter , je m'avisai de chercher d'où j'avais appris à penser à quelque chose de plus parfait que DESCARTES 29.
Page 31
... n'était en lui , mais que toutes les autres y étaient : comme je voyais que le doute , l'inconstance , la tristesse et choses semblables 10 n'y pouvaient être , vu que j'eusse été moi - même bien aise d'en être exempt . Puis , outre ...
... n'était en lui , mais que toutes les autres y étaient : comme je voyais que le doute , l'inconstance , la tristesse et choses semblables 10 n'y pouvaient être , vu que j'eusse été moi - même bien aise d'en être exempt . Puis , outre ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 83 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 244 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 16 - Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales que je fusse assuré de ne rien omettre.
Page 16 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle: c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 193 - ... des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu'au ciel le magnifique témoignage de notre néant; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros.
Page 83 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 89 - L'esprit de ce souverain juge du monde * n'est pas si indépendant qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie...
Page 104 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 81 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Page 17 - Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations, m'avaient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuvent tomber sous la connaissance des hommes s'entre-suivent en même façon, et que, pourvu seulement qu'on s'abstienne d'en recevoir aucune pour vraie qui ne le soit, et qu'on garde toujours l'ordre qu'il faut pour les déduire les unes des autres, il n'y en peut avoir...