French Prose of the XVII CenturyFrederick Morris Warren |
From inside the book
Results 1-5 of 58
Page 5
... gens des siècles passés , qui en ont été les auteurs , et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées ; que l'éloquence a des forces et des beautés 15 incomparables ; que la ...
... gens des siècles passés , qui en ont été les auteurs , et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées ; que l'éloquence a des forces et des beautés 15 incomparables ; que la ...
Page 7
... considérant combien il peut y avoir de diverses 30 opinions touchant une même matière , qui soient soutenues par des gens doctes , sans qu'il y en puisse avoir jamais . plus d'une seule qui soit vraie , je réputais presque DESCARTES.
... considérant combien il peut y avoir de diverses 30 opinions touchant une même matière , qui soient soutenues par des gens doctes , sans qu'il y en puisse avoir jamais . plus d'une seule qui soit vraie , je réputais presque DESCARTES.
Page 8
... gens de diverses humeurs et con- ditions , à recueillir diverses expériences , à m'éprouver moi - même dans les rencontres que la fortune me propo- sait , et partout à faire telle réflexion sur les choses qui se 30 présentaient que j'en ...
... gens de diverses humeurs et con- ditions , à recueillir diverses expériences , à m'éprouver moi - même dans les rencontres que la fortune me propo- sait , et partout à faire telle réflexion sur les choses qui se 30 présentaient que j'en ...
Page 20
... ce qu'ils pratiquaient qu'à ce qu'ils disaient , non seulement à cause qu'en la corruption de nos mœurs il y a peu de gens qui I veuillent dire tout ce qu'ils croient , mais aussi 20 FRENCH PROSE OF THE XVII CENTURY.
... ce qu'ils pratiquaient qu'à ce qu'ils disaient , non seulement à cause qu'en la corruption de nos mœurs il y a peu de gens qui I veuillent dire tout ce qu'ils croient , mais aussi 20 FRENCH PROSE OF THE XVII CENTURY.
Page 26
... gens de lettres . Toutefois ces neuf années s'écoulèrent avant que j'eusse 25 encore pris aucun parti touchant les difficultés qui ont coutume d'être disputées entre les doctes , ni commencé à chercher les fondements d'aucune ...
... gens de lettres . Toutefois ces neuf années s'écoulèrent avant que j'eusse 25 encore pris aucun parti touchant les difficultés qui ont coutume d'être disputées entre les doctes , ni commencé à chercher les fondements d'aucune ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
âme assez author avez B. W. Wells Bauny Book Bossuet Bruyère Châtenoy choses Cloth cœur connaître conversation d'être Descartes dessein Dickinson College Dieu dire dis-je discours dit-il doctrine donne duc d'Enghien edition England esprit exercises first follows fortune found French funeral orations gens German gloire Grammar grandeur great Henry IV hommes idea introduction and notes Irving Babbitt j'ai j'avais jamais Jansénistes Jansénius Jesuit juger king l'esprit l'homme Lessius Letter line literature Louis Louis XIV MADAME maxime ment monde mort nature notes and vocabulary notes by Professor Notice opinions parler paroles Pascal péché pensée Pères personne pouvoir prochain pratique prince de Condé princesse qu'un raison Reader religion rien Rochefoucauld s'il saint sentiments serait seul seventeenth century Sorbonne sorte souvent thought time tions title treatise trouve Tulane University Turenne University used vanité vanity vérité vertu vocabulary by Dr vrai words work years ΙΟ
Popular passages
Page 83 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 244 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 16 - Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales que je fusse assuré de ne rien omettre.
Page 16 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle: c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 193 - ... des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu'au ciel le magnifique témoignage de notre néant; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros.
Page 83 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 89 - L'esprit de ce souverain juge du monde * n'est pas si indépendant qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie...
Page 104 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 81 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Page 17 - Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations, m'avaient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuvent tomber sous la connaissance des hommes s'entre-suivent en même façon, et que, pourvu seulement qu'on s'abstienne d'en recevoir aucune pour vraie qui ne le soit, et qu'on garde toujours l'ordre qu'il faut pour les déduire les unes des autres, il n'y en peut avoir...