Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 - Classical literature |
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Almanzor âme assez beautés Bélinde besoin Bossuet Bourdaloue c'était caractère chaire charité chose chrétien Cicéron ciel cœur Cours de littér défauts Démosthène devait devoir diction Dieu dire discours donner écrivains éloquence enfans espèce esprit eût Fingal force général genre gens ginal gloire Gonzalve goût grace heureux homme humain idées j'ai Jacobins jamais jours juges l'abbé Poulle l'amour l'auteur l'autre l'éloge l'éloquence l'esprit l'homme l'imagination l'orateur Laplace lecteur livre long-tems Louis XVI lui-même malheureux Marc-Aurèle Marivaux Massillon ment mérite ministre mœurs monde morceau n'était nation nature naturel objets orateurs oratoire ouvrage parler parole partout passions pécheur pensée peuple philosophie phrase poème poésie poète Pope prédicateur premier prose qu'un raison religion révolution rien roman s'il saint sait Salluste satyre semble sentiment serait sermon seul siècle société sorte souvent style sujet surtout talent tems teur tion Umbriel Venise sauvée vérité vertu vices voilà voix Voltaire vrai Zuléma دو دو رو
Popular passages
Page 450 - La liberté à tout homme de parler , d'écrire , d'imprimer et publier ses pensées , sans que les écrits puissent être soumis à aucune censure ni inspection avant leur publication, et d'exercer le culte religieux auquel il est attaché; La liberté aux citoyens de s'assembler paisiblement et sans armes, en satisfaisant aux lois de police; La liberté d'adresser aux autorités constituées des pétitions signées individuellement.
Page 366 - La jeunesse en sa fleur brille sur son visage : Son menton sur son sein descend à double étage ; Et son corps, ramassé dans sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur.
Page 369 - Des veines d'un caillou qu'il frappe au même instant, II fait jaillir un feu qui pétille en sortant : Et bientôt, au brasier d'une mèche enflammée Montre, à l'aide du soufre, une cire allumée. Cet astre tremblotant, dont le jour les conduit, Est pour eux un soleil au milieu de la nuit.
Page 200 - Quand le dernier terme approcha, il ne fut donc point étonné. Je me sentais élevé par ses discours. Romains, le grand homme mourant a je ne sais quoi d'imposant et d'auguste ; il semble qu'à mesure qu'il se détache de la terre, il prend quelque chose de cette nature divine et inconnue qu'il va rejoindre. Je ne touchais ses mains défaillantes qu'avec respect ; et le lit funèbre où il attendait la mort me semblait une espèce de sanctuaire. Cependant l'armée était consternée; le soldat...
Page 369 - Inutile ramas de gothique écriture, Dont quatre ais mal unis formaient la couverture, Entourée à demi d'un vieux parchemin noir, Où pendait à trois clous un reste de fermoir. . Sur...
Page 26 - Bourdaloue supérieur à tout, depuis que je l'ai lu comme j'aurais dû toujours le lire. Ces deux mérites, qui lui sont particuliers, sont l'instruction et la conviction, portées chez lui seul à un tel degré , qu'il ne me semble pas moins rare et moins difficile de penser et de prouver -comme Bourdaloue, que de plaire et de toucher comme Massillon. Bourdaloue est donc aussi une de ces couronnes du grand siècle, qui n'appartiennent qu'à lui ; un de ces hommes privilégiés que la nature avait,...
Page 368 - L'un pétrit dans un coin l'embonpoint des chanoines; L'autre broie en riant le vermillon des moines: La Volupté la sert avec des yeux dévots, Et toujours le Sommeil lui verse des pavots. Ce soir, plus que jamais, en vain il les redouble.
Page 211 - ... qu'il fallait faire retentir la parole sainte dans toute la force de son tonnerre, et placer avec moi dans cette chaire, d'un côté la mort qui vous menace, et de l'autre mon grand Dieu qui vient vous juger.
Page 188 - Où l'on se gêne, où le bon sens expire Dans le travail de parler sans rien dire ? Que ce fardeau me pèse et me déplaît ! SCENE III.
Page 190 - Aussi , rien ne s'éclaircissoit dans l'univers , et l'esprit humain, après s'être traîné mille ans sur les vestiges d'Aristote, se trouvoit encore aussi loin de la vérité. Enfin parut en France un génie puissant et hardi , qui entreprit de secouer le joug du prince de l'école. Cet homme nouveau vint dire aux autres hommes que, pour être philosophe, il ne suffisoit pas de croire, mais qu'il falloit penser.