Illustrations littéraires de la France; ou, Galerie anecdotique de nos principaux auteurs' peints par leurs actions et leurs écrits ...Lehuby, 1837 - Anecdotes |
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Page 45
... semble destiné à la peindre dans sa grâce et dans sa sublimité . Né au Havre , en 1737 ; mort à Éragny , en 1814 . Ses dernières paroles furent : « Que ferait une âme isolée dans le ciel même ? » > BOILEAU - DESPRÉAUX ( NICOLAS ) . J ...
... semble destiné à la peindre dans sa grâce et dans sa sublimité . Né au Havre , en 1737 ; mort à Éragny , en 1814 . Ses dernières paroles furent : « Que ferait une âme isolée dans le ciel même ? » > BOILEAU - DESPRÉAUX ( NICOLAS ) . J ...
Page 59
... semble le troubler se communique au lecteur , et le ravit à lui - même il ne des- cend des hautes régions qu'il a parcourues avec l'orateur , que lorsque ce mâle et énergique langage a cessé d'exalter son âme en cessant de frapper DE LA ...
... semble le troubler se communique au lecteur , et le ravit à lui - même il ne des- cend des hautes régions qu'il a parcourues avec l'orateur , que lorsque ce mâle et énergique langage a cessé d'exalter son âme en cessant de frapper DE LA ...
Page 71
... semble indiquer le ton de ses sermons . On retrouvait l'homme supé- rieur , mais tolérant et bon , doux et aimable : il ne compta pas moins d'amis que teurs . d'admira- Né à Bourges , en 1632 ; mort à Paris , en 1704 . BRUYÈRE ( JEAN DE ...
... semble indiquer le ton de ses sermons . On retrouvait l'homme supé- rieur , mais tolérant et bon , doux et aimable : il ne compta pas moins d'amis que teurs . d'admira- Né à Bourges , en 1632 ; mort à Paris , en 1704 . BRUYÈRE ( JEAN DE ...
Page 73
... semble craindre de fouler la terre ; qui se met derrière celui qui parle , recueille furtivement ce qui se dit , et se retire si on le regarde , parle bas et articule mal , se tient sur le bord de sa chaise I. 4 DE LA FRANCE . 73 ...
... semble craindre de fouler la terre ; qui se met derrière celui qui parle , recueille furtivement ce qui se dit , et se retire si on le regarde , parle bas et articule mal , se tient sur le bord de sa chaise I. 4 DE LA FRANCE . 73 ...
Page 113
... semble qu'il sentit con- fusément qu'il n'irait pas plus loin , car il revint à la comédie , et nous y gagnâmes le Menteur . Depuis les mystères , drames informes que jouaient sur des tréteaux les pélerins qui reve- naient de Jérusalem ...
... semble qu'il sentit con- fusément qu'il n'irait pas plus loin , car il revint à la comédie , et nous y gagnâmes le Menteur . Depuis les mystères , drames informes que jouaient sur des tréteaux les pélerins qui reve- naient de Jérusalem ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 29 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 36 - C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont , comme nous sommes , Véritablement hommes , Et meurent comme nous.
Page 230 - Ses manières y répondaient dans la même proportion, avec une aisance qui en donnait aux autres, et cet air et ce bon goût qu'on ne tient que de l'usage de la meilleure compagnie et du grand monde, qui se trouvait répandu de soi-même dans toutes ses conversations...
Page 265 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
Page 13 - C'est détestable, cela ne sera jamais joué; il faudrait détruire la Bastille pour que la représentation de cette pièce ne fût pas une inconséquence dangereuse. Cet homme joue tout ce qu'il faut respecter dans un gouvernement.
Page 222 - Mes jambes et mes cuisses ont fait premièrement un angle obtus, et puis un angle égal, et enfin un aigu. Mes cuisses et mon corps en font un autre, et ma tête se penchant sur mon estomac, je ne ressemble pas mal à un Z. J'ai les bras raccourcis aussi bien que les jambes et les doigts aussi bien que les bras. Enfin je suis un raccourci de la misère humaine...
Page 229 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaient point.
Page 252 - Paris commença la méthode De ces sifflets qui sont tant à la mode. « Ce fut, dit l'un, aux pièces de Boyer. » Gens pour Pradon voulurent parier. « Non, dit l'acteur; je sais toute l'histoire, Que par degrés je vais vous débrouiller : Boyer apprit au parterre à bâiller; Quant à Pradon, si j'ai bonne mémoire, Pommes sur lui volèrent largement ; Mais quand sifflets prirent commencement.
Page 116 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous.
Page 12 - C'est la comédie de Beaumarchais, il faut que vous nous la lisiez. Il y aura des endroits bien difficiles à cause des ratures et des renvois. Je l'ai déjà parcouru , mais je veux que la Reine connaisse cet ouvrage. Vous ne parlerez à personne de la lecture que vous allez faire.