Illustrations littéraires de la France; ou, Galerie anecdotique de nos principaux auteurs' peints par leurs actions et leurs écrits ...Lehuby, 1837 - Anecdotes |
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Page 26
... remarquables de cet ou- vrage . On poursuivit le malheureux auteur de quolibets et d'épigrammes ; on appliqua au destin de la pièce ce vers parodié : Titus perdit un jour , un jour perdit Titus . L'auteur en appela de cette décision à ...
... remarquables de cet ou- vrage . On poursuivit le malheureux auteur de quolibets et d'épigrammes ; on appliqua au destin de la pièce ce vers parodié : Titus perdit un jour , un jour perdit Titus . L'auteur en appela de cette décision à ...
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... remarquable ; elle est plus saillante en lui qu'en tout autre , parce qu'elle est plus étrange . On conçoit difficilement , dans cet homme dur et caustique , l'obséquiosité miel- leuse que l'on retrouve dans plusieurs de ses écrits . Il ...
... remarquable ; elle est plus saillante en lui qu'en tout autre , parce qu'elle est plus étrange . On conçoit difficilement , dans cet homme dur et caustique , l'obséquiosité miel- leuse que l'on retrouve dans plusieurs de ses écrits . Il ...
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... , Cinna , c'est moi qui t'en convie . Quel noble suffrage que ces larmes d'un hé- ros ! s'écrie Voltaire . Le grand Corneille faisant pleurer le grand Condé nous offre un trait bien remarquable 116 ILLUSTRATIONS LITTÉRAIRES.
... , Cinna , c'est moi qui t'en convie . Quel noble suffrage que ces larmes d'un hé- ros ! s'écrie Voltaire . Le grand Corneille faisant pleurer le grand Condé nous offre un trait bien remarquable 116 ILLUSTRATIONS LITTÉRAIRES.
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J. B. Maigrot. pleurer le grand Condé nous offre un trait bien remarquable dans l'histoire de l'esprit humain . Parmi les époques glorieuses de la vie de Corneille , il en est une qui dut le payer am- plement de ses longs travaux . Étant ...
J. B. Maigrot. pleurer le grand Condé nous offre un trait bien remarquable dans l'histoire de l'esprit humain . Parmi les époques glorieuses de la vie de Corneille , il en est une qui dut le payer am- plement de ses longs travaux . Étant ...
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... remarquable ; aussi , dès le lendemain de leur arrivée , ils se mirent en devoir de satisfaire leur curiosité . Racine reçut d'abord leur visite : Le poète les accueillit avec cette fleur de po- litesse , avec cette grâce qui laisait ...
... remarquable ; aussi , dès le lendemain de leur arrivée , ils se mirent en devoir de satisfaire leur curiosité . Racine reçut d'abord leur visite : Le poète les accueillit avec cette fleur de po- litesse , avec cette grâce qui laisait ...
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Popular passages
Page 29 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 36 - C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont , comme nous sommes , Véritablement hommes , Et meurent comme nous.
Page 230 - Ses manières y répondaient dans la même proportion, avec une aisance qui en donnait aux autres, et cet air et ce bon goût qu'on ne tient que de l'usage de la meilleure compagnie et du grand monde, qui se trouvait répandu de soi-même dans toutes ses conversations...
Page 265 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
Page 13 - C'est détestable, cela ne sera jamais joué; il faudrait détruire la Bastille pour que la représentation de cette pièce ne fût pas une inconséquence dangereuse. Cet homme joue tout ce qu'il faut respecter dans un gouvernement.
Page 222 - Mes jambes et mes cuisses ont fait premièrement un angle obtus, et puis un angle égal, et enfin un aigu. Mes cuisses et mon corps en font un autre, et ma tête se penchant sur mon estomac, je ne ressemble pas mal à un Z. J'ai les bras raccourcis aussi bien que les jambes et les doigts aussi bien que les bras. Enfin je suis un raccourci de la misère humaine...
Page 229 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaient point.
Page 252 - Paris commença la méthode De ces sifflets qui sont tant à la mode. « Ce fut, dit l'un, aux pièces de Boyer. » Gens pour Pradon voulurent parier. « Non, dit l'acteur; je sais toute l'histoire, Que par degrés je vais vous débrouiller : Boyer apprit au parterre à bâiller; Quant à Pradon, si j'ai bonne mémoire, Pommes sur lui volèrent largement ; Mais quand sifflets prirent commencement.
Page 116 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous.
Page 12 - C'est la comédie de Beaumarchais, il faut que vous nous la lisiez. Il y aura des endroits bien difficiles à cause des ratures et des renvois. Je l'ai déjà parcouru , mais je veux que la Reine connaisse cet ouvrage. Vous ne parlerez à personne de la lecture que vous allez faire.