Illustrations littéraires de la France; ou, Galerie anecdotique de nos principaux auteurs' peints par leurs actions et leurs écrits ...Lehuby, 1837 - Anecdotes |
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Page 37
... Rousseau , Bernardin de Saint- Pierre n'écrivit que fort tard , quand l'expé- rience du malheur eut mûri son génie . Comme lui , voyageur égaré par les orages , il marcha long - temps dans le sentier de la vie , sans guide et sans appui ...
... Rousseau , Bernardin de Saint- Pierre n'écrivit que fort tard , quand l'expé- rience du malheur eut mûri son génie . Comme lui , voyageur égaré par les orages , il marcha long - temps dans le sentier de la vie , sans guide et sans appui ...
Page 79
... Rousseau , qui s'avise de dire : Des bords sacrés où naît l'aurore , Aux bords enflammés du couchant ... au lieu de dire , de l'est à l'ouest . » La ré- plique est vive et piquante , mais Rivarol ne s'apercevait pas qu'il justifiait le ...
... Rousseau , qui s'avise de dire : Des bords sacrés où naît l'aurore , Aux bords enflammés du couchant ... au lieu de dire , de l'est à l'ouest . » La ré- plique est vive et piquante , mais Rivarol ne s'apercevait pas qu'il justifiait le ...
Page 82
... Rousseau baisa la porte avec vénération . C'est au milieu des fleurs , des arbres , et de tous les objets dont il s'était créé un monde nouveau , qu'il traduisit pour nous , les pages les plus intéressantes et les plus sublimes , du ...
... Rousseau baisa la porte avec vénération . C'est au milieu des fleurs , des arbres , et de tous les objets dont il s'était créé un monde nouveau , qu'il traduisit pour nous , les pages les plus intéressantes et les plus sublimes , du ...
Page 131
... Rousseau furent répandus dans le public , Danchet qui y avait été fort maltraité , rencontra l'auteur d'Atrée . « Ah ! lui dit - il , le couplet qui vous regarde est abominable.- Monsieur , répondit Crébillon , j'aime beau- coup mieux ...
... Rousseau furent répandus dans le public , Danchet qui y avait été fort maltraité , rencontra l'auteur d'Atrée . « Ah ! lui dit - il , le couplet qui vous regarde est abominable.- Monsieur , répondit Crébillon , j'aime beau- coup mieux ...
Page 132
... Crébillon , j'aime beau- coup mieux que Rousseau me fasse passer pour un débauché que pour une bête . » Né à Dijon , en 1674 ; mort à Paris , en 1762 . D'ALEMBERT ( JEAN - LE - ROND ) . .a 132 ILLUSTRATIONS LITTÉRAIRES.
... Crébillon , j'aime beau- coup mieux que Rousseau me fasse passer pour un débauché que pour une bête . » Né à Dijon , en 1674 ; mort à Paris , en 1762 . D'ALEMBERT ( JEAN - LE - ROND ) . .a 132 ILLUSTRATIONS LITTÉRAIRES.
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Popular passages
Page 29 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 36 - C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont , comme nous sommes , Véritablement hommes , Et meurent comme nous.
Page 230 - Ses manières y répondaient dans la même proportion, avec une aisance qui en donnait aux autres, et cet air et ce bon goût qu'on ne tient que de l'usage de la meilleure compagnie et du grand monde, qui se trouvait répandu de soi-même dans toutes ses conversations...
Page 265 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
Page 13 - C'est détestable, cela ne sera jamais joué; il faudrait détruire la Bastille pour que la représentation de cette pièce ne fût pas une inconséquence dangereuse. Cet homme joue tout ce qu'il faut respecter dans un gouvernement.
Page 222 - Mes jambes et mes cuisses ont fait premièrement un angle obtus, et puis un angle égal, et enfin un aigu. Mes cuisses et mon corps en font un autre, et ma tête se penchant sur mon estomac, je ne ressemble pas mal à un Z. J'ai les bras raccourcis aussi bien que les jambes et les doigts aussi bien que les bras. Enfin je suis un raccourci de la misère humaine...
Page 229 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaient point.
Page 252 - Paris commença la méthode De ces sifflets qui sont tant à la mode. « Ce fut, dit l'un, aux pièces de Boyer. » Gens pour Pradon voulurent parier. « Non, dit l'acteur; je sais toute l'histoire, Que par degrés je vais vous débrouiller : Boyer apprit au parterre à bâiller; Quant à Pradon, si j'ai bonne mémoire, Pommes sur lui volèrent largement ; Mais quand sifflets prirent commencement.
Page 116 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous.
Page 12 - C'est la comédie de Beaumarchais, il faut que vous nous la lisiez. Il y aura des endroits bien difficiles à cause des ratures et des renvois. Je l'ai déjà parcouru , mais je veux que la Reine connaisse cet ouvrage. Vous ne parlerez à personne de la lecture que vous allez faire.