Histoire des classes rurales en France et de leurs progrès dans l'égalité civile et la propriété |
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Common terms and phrases
affranchi agents attributs avaient Beaumanoir besoin Bourgogne caractère cause censive cesse chap choses classes agricoles classes rurales colonat commun communauté condition civile conductions constitution contrats coutumes créa cultivateur culture culture libre d'autres dépendance développement domaine économique effet époque esclavage état famille féodal fief fisc force forme Franche-Comté fruits garanties général individuel intérêts juridique juristes justice l'affranchissement l'agriculture l'esclavage l'histoire l'indivision laboureur législation liberté civile libres limites lois mainmorte maître manière Mazuer ment métayages Mirror of justice modes moyen âge nature nécessités non-seulement Olim partout patrimoine personnel personnes Philippe-Auguste politique Polyptyque d'Irminon possession preneur principe production progrès propre propriétaire propriété quevaises rapports redevances régime régime seigneurial rente reste rustique s'était seigneurial seigneurie seignorat seizième servage services servitude seulement situations sociale société sorte sujet tenancier tenure terres textes tion titre tradition travail treizième siècle tributs trouve ubi suprà vail vicissitudes vilain vilainage villæ
Popular passages
Page 372 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus, et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'Église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes (I, 301).
Page 417 - J'augmente cette joie en lui disant : Cela vous appartient; et lui expliquant alors ce terme d'appartenir, je lui fais sentir qu'il a mis là son temps, son travail, sa peine, sa personne enfin; qu'il ya dans cette terre quelque chose de lui-même qu'il peut réclamer contre qui que ce soit, comme il pourrait retirer son bras de la main d'un autre homme qui voudrait le retenir malgré lui.
Page 335 - Je revois en esprit, avec un plaisir non pareil, la beauté des campagnes d'alors : il me semble qu'elles étaient plus fertiles qu'elles n'ont été depuis; que les prairies étaient plus verdoyantes qu'elles ne sont à présent, et que nos arbres avaient plus de fruits. Il n'y...
Page 348 - ... l'état des finances et de l'armée : elles soulagèrent aussi beaucoup les campagnes en réprimant l'avidité des collecteurs et les ravages des gens de guerre. « Ce politique, « dit M. Henri Doniol dans son Histoire des classes rurales en France , « accusé de si peu de respect pour les personnes, n'a rien édicté , inspiré ou accompli en matière d'économie publique ou de droit civil , qui ne découle de la plus vive notion de la valeur individuelle; de même que Sully, il n'attend que...
Page 191 - France, les héritages ne sont en défense et en garde, que quand les fruits sont dessus et dès qu'ils sont enlevés, la terre, par une espèce de droit des gens, devient commune à tous les hommes, riches ou pauvres également...
Page 55 - B.eaumanoir, sunt si souget à lor « seignor, que lor sires por penre quanques que il ont à « mort et à vie, et les cors tenir en prison, toutes les fois « qu'il lor plest, soit à tort, soit à droit, qu'il n'en est « tenus à respondre fors à Dieu...
Page 66 - muert, il n'a nul hoir fors que son seigneur, ne l'i enfant « du serf n'i ont riens, s'il ne le racatent au seigneur aussi
Page 166 - les parties montueuses de la province ont « toujours eu besoin de cultivateurs robustes et laborieux, « constamment attachés à leurs travaux et à leurs possessions, « et dont les familles, plus nombreuses par la nécessité de « rester en société ou communion, fussent comme liées aux
Page 332 - Palissy qu'Olivier transporte au domaine seigneurial, et que Sully met dans l'Etat. Une société assise sur le travail de la terre où l'homme aurait cette vigueur morale que donne la vie rustique, où le travail, accepté comme un devoir, fonderait seul la richesse, où la richesse rurale dominerait l'économie politique, c'est la grande et sainte pensée de ces trois grands huguenots. * Sous Louis XIV., je vois qu'un bon citoyen, Vauban, l'illustre ingénieur qui fortifia toutes nos places, dans...