Lettres de Madame de Sévigné de sa famille et de ses amisHachette, 1863 - Authors, French |
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Adieu affaires agréable aimable aime aise amitié assez assure auroit Autun Auxois avez avoit beau belle bon abbé BUSSY RABUTIN c'étoit chagrin CHARLES DE SÉVIGNÉ cher cousin chère bonne chère enfant chevalier chose cœur COMTE DE BUSSY connoissez consolation conte Corbinelli crois d'être Dieu dire douleur écrire enfin Époisse êtes étoient étoit Fayette fille fille et moi fils guère GUITAUT j'ai j'aime j'avois j'en j'étois jamais joie jolie l'autre jour Lavardin lettre Livry m'en MADAME DE GRIGNAN MADAME DE SÉVIGNÉ Madame la Dauphine mande ment mercredi mille Mlle de Grignan Mme de Coulanges Mme de Sévigné mois monde Monsieur Montgobert n'ai n'en parler paroît passe pauvre pense personne persuadée petite plaisir prince de Conti princesse Providence RABUTIN A MADAME raison ravie rien Rochers saint sais santé semble sentiments sera seroit SÉVIGNÉ A MADAME SÉVIGNÉ AU COMTE souhaite Tarente très-chère trouve Vardes vérité Versailles veux voilà vois voudrois voyage
Popular passages
Page 225 - J'ai toujours pensé à vous, et j'ai dit mille fois: « Mon Dieu! je voudrois bien écrire à mon cousin de Bussy; » et jamais je n'ai pu le faire. Pour moi, je crois qu'il y a de petits démons qui empêchent de faire ce qu'on veut, rien que pour se moquer de nous, et pour nous faire sentir notre foiblesse; ils ont eu contentement, et je l'ai sentie dans toute son étendue.
Page 77 - celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui
Page 107 - Je vous ai choisis, dit-il à ses Apôtres , ce n'est pas vous qui m'avez choisi. » Je trouve mille passages sur ce ton, je les entends tous ; et quand je vois le contraire*, je dis : C'est qu'ils ont voulu parler communément; c'est comme quand on dit que Dieu s'est repenti , qu'ii est en furie; c'est qu'ils parlent aux hommes ; et je me tiens à cette première et grande vérité qui est toute divine, qui me représente Dieu comme Dieu...
Page 43 - Il trouve l'invention de dépenser sans paraître, de perdre sans jouer, et de payer sans s'acquitter ; toujours une soif et un besoin d'argent , en paix comme en guerre : c'est un abîme de je ne sais pas quoi , car il n'a aucune fantaisie ; mais sa main est un creuset où l'argent se fond.
Page 463 - J'aime toujours le P. Rapin : c'est un bon et honnête homme. Il étoit soutenu du P. Bourdaloue, dont l'esprit est charmant et d'une facilité fort aimable. Il s'en va, par ordre du roi, prêcher à Montpellier et dans ces provinces où tant de gens se sont convertis sans savoir pourquoi.
Page 44 - Toutes ces dryades affligées que je vis hier, tous ces vieux sylvains qui ne savent plus où se retirer, tous ces anciens corbeaux établis depuis deux cents ans dans l'horreur de ces bois , ces chouettes qui , dans cette obscurité, annonçaient, par leurs funestes cris, les malheurs de tous les hommes , tout cela me fit hier...
Page 60 - Comment ! ma fille , j'ai donc fait un sermon sans y penser ! J'en suis aussi étonnée que M. le comte de Soissons, quand on lui découvrit qu'il faisoit de la prose ". Il est vrai que je me sens assez portée à faire honneur à la grace de Jésus-Christ.
Page 107 - Vous lisez donc saint Paul et saint Augustin ' ; voilà les bons ouvriers pour rétablir la souveraine volonté de Dieu. Ils ne marchandent point à dire que Dieu dispose de ses créatures; comme le potier, il en choisit, il en rejette; ils ne sont point en peine de faire des compliments pour sauver sa justice, car il n'ya point d'autre justice que sa volonté : c'est la justice même, c'est la règle ; et, après tout, que doit-il aux hommes ? Que leur appartient-il ? Rien du tout.
Page 69 - C'est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux; Et par les traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
Page 16 - Heureux, qui vit en paix du lait de ses brebis, Et qui de leur toison voit filer ses habits...