Études historiques et biographiques, Volume 1

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Popular passages

Page 28 - amis, si mon père était ici, vous auriez confiance » en lui. Pour moi, je ne suis qu'un enfant; mais » par mon courage je me montrerai digne de vous >» commander. Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, » tuez-moi ; si je meurs , vengez-moi.
Page 132 - Belle Aréthuse, ainsi ton onde fortunée Roule, au sein furieux d'Amphitrite étonnée, Un cristal toujours pur et des flots toujours clairs, Que jamais ne corrompt l'amertume des mers.
Page 160 - Français c'est avoir fait trop de pas en arrière , que le moment est venu de faire un pas décisif en avant : Soldats , ajoute-t-il, souvenez-vous que mon habitude est de coucher sur le champ de bataille.
Page 445 - ... n'avaient pas subi d'altération, ne fussent point mis à l'épreuve par sa rentrée au ministère. Napoléon l'envoya chercher trois fois de suite : il arriva aux Tuileries; l'Empereur l'embrassa, lui prit les mains : « Dans une telle crise, vous ne me refuserez pas de reprendre votre place. » Profondément ému, M. Mollien, au lieu d'accepter, lui parlait de son admiration pour ce retour extraordinaire. « Mon cher, dit-il, le temps des compliments est passé; ils m'ont laissé arriver comme...
Page 3 - ... naturels pour faire la guerre et diriger les soldats : il était âgé de trente-quatre ans. Les paysans l'adoraient, et lui portaient le plus grand respect. Il avait depuis longtemps une grande réputation de piété et de régularité; tellement que les soldats l'appelaient le saint d'Anjou , et se plaçaient, quand ils le pouvaient, auprès de lui dans les combats, pensant qu'on ne pouvait être blessé à côté d'un si saint homme. Quand M. de Lescure fut à l'armée , il fut aussi surnommé...
Page 4 - Cathelineau était convenable en tous points ; c'était, de tous les chefs, celui qui exerçait le plus d'influence sur les paysans ; il avait une sorte d'éloquence naturelle qui les entraînait; sa piété et ses vertus le leur rendaient respectable ; en outre , c'était lui qui avait commencé la guerre , qui avait soulevé le pays et gagné les premières batailles.
Page 25 - Noirmoutier et le prirent. Ils y trouvèrent d'Elbée, que ses blessures tenaient encore entre la vie et la mort. Quand les soldats entrèrent dans sa chambre, il leur dit: — «Oui, voilà d'Elbée, « voilà votre plus grand ennemi ; si j'avais eu assez de force « pour me battre, vous n'auriez pas pris Noirmoutier, ou « vous l'eussiez du moins chèrement acheté.
Page 23 - Il portait dans son habit de pieuses images. Il faisait des sermons et des exhortations aux soldats, et surtout il parlait toujours de la Providence : au point que les paysans, bien qu'ils l'aimassent beaucoup, et qu'ils respectassent tout ce qui tenait à la religion, l'avaient, sans y entendre malice, surnommé le général la Providence.
Page 4 - C'était d'ailleurs une démarche politique que de nommer un simple paysan pour général en chef, au moment où l'esprit d'égalité et un vif sentiment de jalousie contre la noblesse contribuaient en grande partie au mouvement révolutionnaire; c'était se conformer au désir général , et attacher de plus en plus les paysans au parti qu'ils avaient embrassé d'eux-mêmes. On en sentait si bien la nécessité, que les gentilshommes avaient toujours grand soin de traiter d'égal à égal chaque...
Page 397 - Lorsque le général Bonaparte devint Premier consul, M. de Montlosier aperçut tout de suite quelle œuvre ce puissant génie était appelé à accomplir; il reconnut l'homme qui devait rétablir l'ordre social en France. La direction que prenait le Courrier de Londres fut remarquée à Paris, non par le public qui ne recevait pas les journaux anglais, mais par le gouvernement consulaire. M. de Talleyrand donna d'abord à Napoléon la pensée de rappeler M.

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