Cours abrégé de belles lettres à l'usage du Collège de Montréal |
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... souvent plus charmants que s'ils étaient vrais et naturels . D'où il faut conclure que les arts , dans ce qui est proprement art , ne sont que des imitations et des res- semblances qui ne sont pci la nature , mais qui pa- raissent l ...
... souvent plus charmants que s'ils étaient vrais et naturels . D'où il faut conclure que les arts , dans ce qui est proprement art , ne sont que des imitations et des res- semblances qui ne sont pci la nature , mais qui pa- raissent l ...
Page 20
... souvent , Pour la vouloir outrer où pousser trop avant : Ces veis , dans la Tragédie ou dans le Poême Epique , seraient encore du style prosaïque . Mais dans la bou- che d'un bourgeois qui se plaint des hommes , on sent qu'il y a un ton ...
... souvent , Pour la vouloir outrer où pousser trop avant : Ces veis , dans la Tragédie ou dans le Poême Epique , seraient encore du style prosaïque . Mais dans la bou- che d'un bourgeois qui se plaint des hommes , on sent qu'il y a un ton ...
Page 39
... souvent . Cependant il semble que l'usage veut plus d'action et de mouvement dans l'Eglogue , et que , dans l'Idylle , on se contente d'y trouver des images , des récits , ou des sentiments seulement . L'Eglogue appartient plus à la ...
... souvent . Cependant il semble que l'usage veut plus d'action et de mouvement dans l'Eglogue , et que , dans l'Idylle , on se contente d'y trouver des images , des récits , ou des sentiments seulement . L'Eglogue appartient plus à la ...
Page 44
... souvent dans ce style un rimeur aux abois , Jette - là , de dépit , la flûte et le hautbois ; Et follement pompeux , dans sa verve indiscrète , Au milieu d'une Eglegue entonne la trompette . De peur de l'écouter , Pan fuit dans les ...
... souvent dans ce style un rimeur aux abois , Jette - là , de dépit , la flûte et le hautbois ; Et follement pompeux , dans sa verve indiscrète , Au milieu d'une Eglegue entonne la trompette . De peur de l'écouter , Pan fuit dans les ...
Page 70
... souvent de ces avis de la part de son père . Au reste , comme les Dieux doivent toujours faire la fonction de cause première , et les hommes celle de cause seconde , ils ne doivent paraître que de loin en loin dans les grandes ...
... souvent de ces avis de la part de son père . Au reste , comme les Dieux doivent toujours faire la fonction de cause première , et les hommes celle de cause seconde , ils ne doivent paraître que de loin en loin dans les grandes ...
Common terms and phrases
acteurs Anthée apprêter beauté bergers Boileau bouts-rimés c'est-à-dire caractère Chanson Chant Royal Chêne choses Cicéron cœur Comédie comique couplets Daphnis Dieu Dieux différentes digressions dire discours doit doivent doux dramatique Drame Epique espèces de poésie exemple fable familier genre goût gracieux héros Homère hommes idées images J'ai Jean-Baptiste Rousseau jour Jugurtha Junon l'action l'Apologue l'art l'Epigramme l'Epopée l'esprit l'histoire l'historien l'homme l'Ode l'univers Lafontaine Lapins lecteur Logogriphe Madame Deshoulières Madrigal manière matière Ménandre ment merveilleux modèle mœurs mordant la poussière nature naturel Neptune objet ordinairement ouvrage parler passions peint pensée plaisir Plaute poême poésie didactique poésie Lyrique poésie pastorale poète poétique prose qu'un quelquefois raison récit refrain règles ridicule rien rimes Rondeau Roseau Satire scène SECTION PREMIÈRE SECTION SECONDE sentiment serait seulement simple Sonnet sorte Stésichore strophes style sublime sujet terre Théocrite tion tour Tragédie triomphe en mordant triste lyre trouve Tyran qui triomphe vertu vice Virelai Virgile
Popular passages
Page 117 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page vi - L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page ix - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.' Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique ; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république, Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleurés du vieillard,...
Page 133 - Attaquer Chapelain ! .ah ! c'est un si bon homme ! Balzac en fait l'éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s'il m'eût cru, qu'il n'eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n'écrit-il en prose? Voilà ce que l'on dit. Et que dis-je autre chose? En blâmant ses écrits, ai-je d'un style affreux Distillé sur sa .vie un venin dangereux? Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte.
Page iv - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 28 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 27 - C'est donc quelqu'un des tiens; Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Page 58 - L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde; II est temps de jouir des délices du port. Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle...
Page v - Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 44 - Au contraire cet autre, abject en son langage, Fait parler ses bergers comme on parle au village. Ses vers plats et grossiers, dépouillés d'agrément, Toujours baisent la terre, et rampent tristement : On dirait que Ronsard, sur ses pipeaux rustiques...