Cours abrégé de belles lettres à l'usage du Collège de Montréal |
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... familier , riant et gracieux . 1o . La simplicité consiste à dire en peu de mots , et avec les termes ordinaires , ce que l'on veut dire , sans dessein apparent de plaire . Rien ne nuit tant à la fable que l'appareil et l'air de dessein ...
... familier , riant et gracieux . 1o . La simplicité consiste à dire en peu de mots , et avec les termes ordinaires , ce que l'on veut dire , sans dessein apparent de plaire . Rien ne nuit tant à la fable que l'appareil et l'air de dessein ...
Page 31
... familier est un choix de ce qu'il y a de plus fin et de plus délicat dans le langage des conver- sations . Il n'est pas permis à l'art de tout ramasser : il faut même avoir égard à la condition des person- nages . Telle chose , qui ...
... familier est un choix de ce qu'il y a de plus fin et de plus délicat dans le langage des conver- sations . Il n'est pas permis à l'art de tout ramasser : il faut même avoir égard à la condition des person- nages . Telle chose , qui ...
Page 32
... familier , mais de ce familier des plus humbles conditions . Le morceau suivant , quoiqu'aussi familier dans son genre , serait trop relevé dans la bouche d'un paysan . C'est Junon qui réprimande le Paon qui se plaint à elle de ce que ...
... familier , mais de ce familier des plus humbles conditions . Le morceau suivant , quoiqu'aussi familier dans son genre , serait trop relevé dans la bouche d'un paysan . C'est Junon qui réprimande le Paon qui se plaint à elle de ce que ...
Page 42
... familiers , des comparaisons , des images qu'ils em- ploient , parce que les expressions propres leur man- quent . Pour dire qu'il est midi , ils disent : le troupeau est à l'ombre des bois . Pour dire qu'il est tard , ils disent : l ...
... familiers , des comparaisons , des images qu'ils em- ploient , parce que les expressions propres leur man- quent . Pour dire qu'il est midi , ils disent : le troupeau est à l'ombre des bois . Pour dire qu'il est tard , ils disent : l ...
Page 95
... familier , sans pourtant être jamais ni bas , ni rampant , ni lâche ; assaisonné de pensées fines , déli- cates , d'expressions plus vives qu'éclatantes , sans grands mots , sans figures soutenues , sans tirades de morale ou de principe ...
... familier , sans pourtant être jamais ni bas , ni rampant , ni lâche ; assaisonné de pensées fines , déli- cates , d'expressions plus vives qu'éclatantes , sans grands mots , sans figures soutenues , sans tirades de morale ou de principe ...
Common terms and phrases
acteurs Anthée apprêter beauté bergers Boileau bouts-rimés c'est-à-dire caractère Chanson Chant Royal Chêne choses Cicéron cœur Comédie comique couplets Daphnis Dieu Dieux différentes digressions dire discours doit doivent doux dramatique Drame Epique espèces de poésie exemple fable familier genre goût gracieux héros Homère hommes idées images J'ai Jean-Baptiste Rousseau jour Jugurtha Junon l'action l'Apologue l'art l'Epigramme l'Epopée l'esprit l'histoire l'historien l'homme l'Ode l'univers Lafontaine Lapins lecteur Logogriphe Madame Deshoulières Madrigal manière matière Ménandre ment merveilleux modèle mœurs mordant la poussière nature naturel Neptune objet ordinairement ouvrage parler passions peint pensée plaisir Plaute poême poésie didactique poésie Lyrique poésie pastorale poète poétique prose qu'un quelquefois raison récit refrain règles ridicule rien rimes Rondeau Roseau Satire scène SECTION PREMIÈRE SECTION SECONDE sentiment serait seulement simple Sonnet sorte Stésichore strophes style sublime sujet terre Théocrite tion tour Tragédie triomphe en mordant triste lyre trouve Tyran qui triomphe vertu vice Virelai Virgile
Popular passages
Page 117 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page vi - L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page ix - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.' Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique ; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république, Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleurés du vieillard,...
Page 133 - Attaquer Chapelain ! .ah ! c'est un si bon homme ! Balzac en fait l'éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s'il m'eût cru, qu'il n'eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n'écrit-il en prose? Voilà ce que l'on dit. Et que dis-je autre chose? En blâmant ses écrits, ai-je d'un style affreux Distillé sur sa .vie un venin dangereux? Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte.
Page iv - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 28 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 27 - C'est donc quelqu'un des tiens; Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Page 58 - L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde; II est temps de jouir des délices du port. Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle...
Page v - Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 44 - Au contraire cet autre, abject en son langage, Fait parler ses bergers comme on parle au village. Ses vers plats et grossiers, dépouillés d'agrément, Toujours baisent la terre, et rampent tristement : On dirait que Ronsard, sur ses pipeaux rustiques...