Cours abrégé de belles lettres à l'usage du Collège de Montréal |
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Page 29
... j'ai goûte mille charmes , Conversant avec ceux qui sont saints comme moi . Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi : J'y prends plaisir . LIV . 8. Fable 14e . 2o . Le naturel est opposé au recherché . Il con- siste à faire parler ...
... j'ai goûte mille charmes , Conversant avec ceux qui sont saints comme moi . Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi : J'y prends plaisir . LIV . 8. Fable 14e . 2o . Le naturel est opposé au recherché . Il con- siste à faire parler ...
Page 33
... J'ai vu , dit - il , un chou plus grand qu'une maison : Et moi , dit l'autre , un pot aussi grand qu'une église . Le premier se moquant , l'autre reprit : tout doux ; On le fit pour cuire vos choux . L'homme au pot fut plaisant ...
... J'ai vu , dit - il , un chou plus grand qu'une maison : Et moi , dit l'autre , un pot aussi grand qu'une église . Le premier se moquant , l'autre reprit : tout doux ; On le fit pour cuire vos choux . L'homme au pot fut plaisant ...
Page 87
... J'ai vu le soleil et la lune Qui tenaient des discours en l'air ; J'ai vu le terrible Neptune Sortir tout frisé de la mer . J'ai vu l'aimable Cythérée , Au doux regard , au COURS ABRÉGÉ DE BELLES LETTRES . 87.
... J'ai vu le soleil et la lune Qui tenaient des discours en l'air ; J'ai vu le terrible Neptune Sortir tout frisé de la mer . J'ai vu l'aimable Cythérée , Au doux regard , au COURS ABRÉGÉ DE BELLES LETTRES . 87.
Page 88
... J'ai vu du ténébreux empire Accourir , avec un pétard , Cinquante lutins , pour détruire Un palais de papier brouillard . J'ai vu des dragons fort traitables Montrer les dents sans offenser ; J'ai vu des poignards admirables Tuer les ...
... J'ai vu du ténébreux empire Accourir , avec un pétard , Cinquante lutins , pour détruire Un palais de papier brouillard . J'ai vu des dragons fort traitables Montrer les dents sans offenser ; J'ai vu des poignards admirables Tuer les ...
Page 89
... J'ai vu des fleuves sautillants ; J'ai vu danser deux matelotes , Trois jeux , six plaisirs , et deux vents . Dans le char de Monsieur son père , J'ai vu Phaéton tout tremblant Mettre en cendre la terre entière Avec des rayons de fer ...
... J'ai vu des fleuves sautillants ; J'ai vu danser deux matelotes , Trois jeux , six plaisirs , et deux vents . Dans le char de Monsieur son père , J'ai vu Phaéton tout tremblant Mettre en cendre la terre entière Avec des rayons de fer ...
Common terms and phrases
acteurs Anthée apprêter beauté bergers Boileau bouts-rimés c'est-à-dire caractère Chanson Chant Royal Chêne choses Cicéron cœur Comédie comique couplets Daphnis Dieu Dieux différentes digressions dire discours doit doivent doux dramatique Drame Epique espèces de poésie exemple fable familier genre goût gracieux héros Homère hommes idées images J'ai Jean-Baptiste Rousseau jour Jugurtha Junon l'action l'Apologue l'art l'Epigramme l'Epopée l'esprit l'histoire l'historien l'homme l'Ode l'univers Lafontaine Lapins lecteur Logogriphe Madame Deshoulières Madrigal manière matière Ménandre ment merveilleux modèle mœurs mordant la poussière nature naturel Neptune objet ordinairement ouvrage parler passions peint pensée plaisir Plaute poême poésie didactique poésie Lyrique poésie pastorale poète poétique prose qu'un quelquefois raison récit refrain règles ridicule rien rimes Rondeau Roseau Satire scène SECTION PREMIÈRE SECTION SECONDE sentiment serait seulement simple Sonnet sorte Stésichore strophes style sublime sujet terre Théocrite tion tour Tragédie triomphe en mordant triste lyre trouve Tyran qui triomphe vertu vice Virelai Virgile
Popular passages
Page 117 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page vi - L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page ix - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.' Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique ; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république, Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleurés du vieillard,...
Page 133 - Attaquer Chapelain ! .ah ! c'est un si bon homme ! Balzac en fait l'éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s'il m'eût cru, qu'il n'eût point fait de vers. Il se tue à rimer : que n'écrit-il en prose? Voilà ce que l'on dit. Et que dis-je autre chose? En blâmant ses écrits, ai-je d'un style affreux Distillé sur sa .vie un venin dangereux? Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte.
Page iv - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 28 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 27 - C'est donc quelqu'un des tiens; Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Page 58 - L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde; II est temps de jouir des délices du port. Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle...
Page v - Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 44 - Au contraire cet autre, abject en son langage, Fait parler ses bergers comme on parle au village. Ses vers plats et grossiers, dépouillés d'agrément, Toujours baisent la terre, et rampent tristement : On dirait que Ronsard, sur ses pipeaux rustiques...