La confession d'un enfant du siècleCharpentier, 1840 - 305 pages |
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aime amant amour avais avez baiser BALZAC bler bonheur bras Brigitte c'était cham chambre CHARLES NODIER cher chère Brigitte chose ciel cœur croyais Dalens débauche demander Desgenais devant Dieu Dieu dire dis-je disais-je disait dit-elle douleur doute enfant ENFANT DU SIÈCLE Est-ce êtes eût façon d'aimer faisait femme fleurs frappé gaîté Goethe heure j'ai j'allais j'avais j'en j'étais jamais jeter jeune homme joie jour l'amour laisser Larive larmes lence levai lèvres libertin long-temps m'aimez m'avait m'écriai-je m'en m'étais madame Pierson main maîtresse malheur Marco ment Mercanson moi-même monde mort mourir n'avais n'en nuit Octave pâle pardon parler parole passé pauvre pensée peut-être piano pleurer porte pouvais première puis-je qu'un quitter raison regardais répondit reste reux rêve rien Romainville sais savais semblait sentais seul silence Smith soir sorte souf souffrir souper sourire tête tomber tout-à-coup tranquille triste tristesse tromper trouvai venir visage voilà voix voulais voyais yeux
Popular passages
Page 7 - ... je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur; le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l'avenir, qui n'est ni l'un ni l'autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l'on ne sait, à chaque pas qu'on fait, si l'on marche sur une semence ou sur un débris.
Page 2 - Pendant les guerres de l'Empire, tandis que les maris et les frères étaient en Allemagne, les mères inquiètes avaient mis au monde une génération ardente, pâle, nerveuse. Conçus entre deux batailles, élevés dans les collèges au roulement des tambours, des milliers d'enfants se regardaient entre eux d'un œil sombre en essayant leurs muscles chétifs.
Page 19 - Toute la maladie du siècle présent vient de deux causes; le peuple qui a passé par 93 et par 1814 porte au cœur deux blessures. Tout ce qui était n'est plus; tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux.
Page 11 - Mais il est certain que tout d'un coup, chose inouïe, dans tous les salons de Paris, les hommes passèrent d'un côté et les femmes de l'autre ; et ainsi, les unes vêtues de blanc comme des fiancées, les autres vêtus de noir comme des orphelins, ils commencèrent à se mesurer des yeux.
Page 6 - Trois éléments partageaient donc la vie qui s'offrait alors aux jeunes gens : derrière eux un passé à jamais détruit, s'agitant encore sur ses ruines, avec tous les fossiles des siècles de l'absolutisme ; devant eux l'aurore d'un immense horizon, les premières clartés de l'avenir; et entre ces deux mondes... quelque chose de semblable à l'Océan qui sépare le...
Page 139 - Etre avec des gens qu'on aime, cela suffit: rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 214 - Pendant six mois entiers Brigitte calomniée, exposée aux insultes du monde, eut à essuyer de ma part tous les dédains et toutes les injures qu'un libertin colère et cruel peut prodiguer à la fille qu'il paye. Au sortir de ces scènes affreuses, où mon esprit s'épuisait en tortures et déchirait mon propre cœur, tour à tour accusant et raillant, mais toujours avide de souffrir et de revenir au passé : au sortir de là, un amour étrange, une exaltation poussée jusqu'à l'excès, me faisait...
Page 3 - C'était l'air de ce ciel sans tache, où brillait tant de gloire, où resplendissait tant d'acier, que les enfants respiraient alors. Ils savaient bien qu'ils étaient destinés aux hécatombes; mais ils croyaient...
Page 12 - Goethe, le patriarche d'une littérature nouvelle, après avoir peint, dans Werther, la passion qui mène au suicide, avait tracé, dans son Faust, la plus sombre figure humaine qui eût jamais représenté le mal et le malheur. Ses écrits commencèrent alors à passer d'Allemagne en France.
Page 10 - ... les plus pauvres se jetèrent dans l'enthousiasme à froid, dans les grands mots, dans l'affreuse mer de l'action sans but. Comme la faiblesse humaine cherche l'association et que les hommes sont troupeaux de nature, la politique s'en mêla. On s'allait battre avec les gardes du corps sur les marches de la chambre législative, on courait à une pièce de théâtre où Talma portait une perruque qui le faisait ressembler à César , on se ruait à l'enterrement d'un député libéral. Mais des...