Études historiques et biographiques, Volume 1 |
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affaires allait amis Anjou armée arriva assez avaient Bas-Poitou bientôt bienveillance Bonchamp Bressuire c'était calme Camille Jordan caractère carrière Chambre des Pairs Charette chefs Choiseul circonstances commandement commença comte comte Mollien confiance conseil convenait d'Elbée d'Haussonville d'Osmond Desaix devait devoir dévouement donner duc de Richelieu émigrés envoyé espérances esprit eût famille française fût général Bonaparte général Foy gouvernement guerre civile hommes jours l'abbé Bernier l'armée l'Assemblée l'émigration l'empereur l'esprit l'Europe l'impératrice l'ordre Lafayette laissé Lescure liberté Loire Louis XVIII madame maréchal mée ment militaire ministre Mollien monarchie Montlosier montra Mounier n'avait n'était Napoléon Necker négociation officiers opinions paix passa pays paysans pendant pensée politique position pouvait Premier consul Priest prince projet public publique reine Républicains Restauration reste revint Révolution révolutionnaire Rhin Rochejaquelein royale Russie s'était Saint-Cyr Saint-Priest semblait sentiments service seul situation société soldats sorte Stofflet succès Talleyrand tion troupes trouva venait Vendéens Vergennes voulait voulut
Popular passages
Page 28 - amis, si mon père était ici, vous auriez confiance » en lui. Pour moi, je ne suis qu'un enfant; mais » par mon courage je me montrerai digne de vous » commander. Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, » tuez-moi; si je meurs , vengez-moi.
Page 160 - C'est avoir fait trop de pas en arrière, disait-il en passant devant le front des régiments ; le moment est venu de faire un pas décisif en avant. Soldats, souvenez-vous que mon habitude est de coucher sur le champ de bataille.
Page 342 - Sans doute; c'est mon dessein. Mais je suis bien ici, où j'ai tout à souhait : un pays admirable , l'antique, la nature, les tombeaux, les ruines, la Grande Grèce. Que de choses! Le général en chef est un homme de mérite, savant, le plus savant, dans l'art de massacrer, que peut-être il y ait; bon homme au demeurant, qui me traite en ami: tout cela me retient.
Page 355 - Lorsque le maréchal , répondant aux soupçons injurieux qui avaient été opposés à l'institution des vétérans, disait : — « Les empires ne se fondent pas sur la méfiance. Le roi le sait; le roi ne veut pas qu'il existe en France une seule force nationale qui ne lui appartienne, un seul sentiment généreux dont il ne fasse la conquête. Nos soldats ont beaucoup expié, car ils ont beaucoup souffert. » — Ces paroles prononcées avec une noble chaleur excitèrent une émotion générale;...
Page 443 - Il n'augurait rien de bon de cet étonnant retour; il aurait voulu que son dévouement et sa reconnaissance, qui n'avaient pas subi d'altération, ne fussent point mis à l'épreuve par sa rentrée au ministère. Napoléon l'envoya chercher trois fois de suite : il arriva aux Tuileries; l'Empereur l'embrassa, lui prit les mains : « Dans une telle crise, vous ne me refuserez pas de reprendre votre place. » Profondément ému, M. Mollien, au lieu d'accepter, lui parlait de son admiration pour ce...
Page 25 - Noirmoutier et le prirent. Ils y trouvèrent d'Elbée, que ses blessures tenaient encore entre la vie et la mort. Quand les soldats entrèrent dans sa chambre, il leur dit:—« Oui, voilà d'Elbée, « voilà votre plus grand ennemi ; si j'avais eu assez de force « pour me battre, vous n'auriez pas pris Noirmoutier, ou « vous l'eussiez du moins chèrement acheté.
Page 2 - Sitôt que la lumière leur annonçait une décharge, ils se jetaient à terre pour l'éviter, se relevaient aussitôt, couraient en avant pendant qu'on rechargeait les pièces, se baissaient encore pendant l'explosion, et de cette façon ils arrivaient sur la batterie, et attaquaient les canonniers corps à corps.
Page 23 - Il portait dans son habit de pieuses images. Il faisait des sermons et des exhortations aux soldats, et surtout il parlait toujours de la Providence : au point que les paysans, bien qu'ils l'aimassent beaucoup, et qu'ils respectassent tout ce qui tenait à la religion, l'avaient, sans y entendre malice, surnommé le général la Providence.
Page 4 - C'était d'ailleurs une démarche politique que de nommer un simple paysan pour général en chef, au moment où l'esprit d'égalité et un vif sentiment de jalousie contre la noblesse contribuaient en grande partie au mouvement révolutionnaire; c'était se conformer au désir général , et attacher de plus en plus les paysans au parti qu'ils avaient embrassé d'eux-mêmes. On en sentait si bien la nécessité, que les gentilshommes avaient toujours grand soin de traiter d'égal à égal chaque...
Page 4 - Cathelineau était convenable en tous points ; c'était, de tous les chefs, celui qui exerçait le plus d'influence sur les paysans ; il avait une sorte d'éloquence naturelle qui les entraînait; sa piété et ses vertus le leur rendaient respectable ; en outre , c'était lui qui avait commencé la guerre , qui avait soulevé le pays et gagné les premières batailles.