De la Métaphysique d'Aristote: Rapport sur le concours ouvert par l'Académie des sciences morales et politiques; suivi d'un essai de traduction du premier et du douzième livres de la Métaphysique |
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acte Alexandre d'Aphrodisée analyse Anaxagoras Aristote Aristoteles astres Bekk Brandis causes CHAP chapitre choses sensibles cipe composé concours contraire critique détermination développe diffèrent différentes division doctrine douzième livre dualité dyade effet élémens elle-même essence éternel exemple existe forme général genre Hésiode immuable l'acte l'auteur l'autre l'essence l'être l'expérience l'exposition l'histoire l'homme l'idée l'intelligence l'intelligible l'ouvrage l'unité Leibnitz LIVRE PREMIER lui-même lune manière mathématiques matière mémoire ment Métaphysique d'Aristote méthode monde moteur mouvemens mouvement nature nombre non-être Ontologie ouvrage Parménide particulier péripatéticienne Philopon philoso philosophie première physique planètes Platon pluralité pôle de l'écliptique premier livre premier principe programme de l'Académie puissance Pythagoriciens qu'Aristote quatre causes question raison rapport recherches Réfutation rien savoir science seconde section de philosophie sens serait seulement Simplicius sique Socrate soleil sorte Speusippe substance sujet système teur Thalès théorie des idées tion traduction troisième sphère unité vement vérité Xénocrate καὶ περὶ τὰ τὸ
Popular passages
Page 211 - Pour les êtres immatériels, ce qui est pensé n'a pas une existence différente de ce qui pense, il ya identité, et la pensée ne fait qu'un avec ce qui est pensé. Reste encore une difficulté ; c'est de savoir si l'objet de la pensée est composé, et dans ce cas l'intelligence changerait, car elle parcourrait les parties de l'ensemble ; ou bien si tout ce qui n'a pas de matière est indivisible. Il en est éternellement de la pensée, comme il en est...
Page 137 - ... or, la configuration c'est la forme , l'arrangement c'est l'ordre , la tournure c'est .la position. Ainsi , A diffère de N par la forme, AN de NA par l'ordre, et Z de N par la position.
Page 142 - ... plus clairement dans la Physique; mais forcé de se mettre d'accord avec les faits , et , en admettant l'unité par la raison, d'admettre aussi la pluralité par .les sens, Parménide en revint à poser deux principes et deux causes, le chaud et le froid, par exemple le feu et. la terre; il rapporte l'un de ces deux principes , le chaud à l'être , et l'autre au non-être.
Page 208 - Une tradition venue de l'antiquité la plus reculée, et transmise à la postérité sous le voile de la fable, nous apprend que les astres sont des dieux, et que la divinité embrasse toute la nature...
Page xv - D'une part, le peu de temps, l'intervalle d'une seule année, accordé aux concurrens; de l'autre, la nouveauté de la question qui devait, ce semble, les trouver sans préparation; le peu de secours que fournissaient tous les travaux antérieurs, et l'accablante abondance de matériaux inutiles, la diversité et la profondeur des connaissances qu'imposait votre programme; ici une grande familiarité avec la langue grecque, pour déchiffrer un vieux monument sur lequel n'a pas encore passé la critique...
Page 118 - L'intelligence toute seule, sans la faculté d'apprendre , est le partage de ceux qui ne peuvent entendre les sons, comme les abeilles (i) et les autres animaux de cette espèce; la capacité d'apprendre est propre à tous ceux qui réunissent à la mémoire le sens do l'ouïe. Il ya des espèces qui sont réduites à l'imagination...
Page 57 - ... et en expose toutes les difficultés, telle est la marche générale d'Aristote. Il débute par l'expérience , mais il ne s'y arrête point, et de l'expérience il s'élève à la spéculation. Nous venons d'indiquer la marche même et les divisions de l'introduction de la Métaphysique, introduction qui comprend les trois premiers livres de cet ouvrage. Dans le premier, Aristote examine les opinions reçues et les systèmes des philosophes ; dans le second , et surtout dans le troisième, il...
Page 65 - ... avec celles-là. Or, la pensée en soi est la pensée de ce qui est en soi le meilleur, et la pensée par excellence est la pensée de ce qui est le bien par excellence.
Page 45 - Si on prétend qu'il ya des individus et point de genres, des choses liées ensemble et pas de plan, par exemple, des individus humains plus ou moins différents, et pas de type humain, et mille autres choses de cette sorte, à la bonne heure ; mais en ce cas, il n'ya plus rien de général dans le monde, si ce n'est dans l'entendement humain ; c'est-à-dire...
Page xiv - ... dans les écoles françaises , semblait avoir succombé avec la scholastique. Le dix-septième siècle lui enleva les esprits d'élite, qui peu à peu entraînent la foule; et lorsque au dix-huitième siècle une philosophie qui se prétendait issue d'Aristote, remplaça le Cartésianisme, l'enthousiasme qu'elle excita , au lieu de remonter jusqu'à l'auteur supposé de cette philosophie et de le ramener sur la scène , n'avait fait au contraire , en inspirant le dédain du passé, qu'augmenter...