Mémoires de Goldoni: pour servir a l'histoire de sa vie et a cellede son théatreColburn, 1822 |
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acteurs agréable amoureux applaudie arrive assez avaient beau BERNARDIN bonne bonté Bourru c'était çais CHATEAUDOR cinq actes Comédie italienne comédiens comique comte connaissait connaître Courbois Creüse dame délices demande demoiselle dîner donner Dorimène drame enfans fàché faisait femme fille flatte française Frontin FULGENCE gaîté Goldoni goût heureux hôtel de Bourgogne intéressant intitulée Italie j'ai j'allai j'aurais j'avais j'en j'étais j'eus Jacinthe jeune homme jouer jours l'année l'auteur l'Opéra l'opéra-comique langue italienne Léonard Léonore Lindane long-temps Lucain m'avait m'en madame Adélaïde madame Araminte madame Dugazon mademoiselle Mademoiselle Victoire maison mariage MARQUIS masques ment mérite monde monsieur musique n'avait n'était neveu opéra-comique ouvrage parler partout père personnages personne pièce plaisir pouvait première princesse prose public reste rien rôle Rome s'amuse Saint-Samuel salle scène société sœur sort souper spectacle succès sujet sur-le-champ talens Térence teurs théâtre théâtre italien tion Toscane trouve vais venir Venise vénitien Versailles voilà voulais
Popular passages
Page 176 - C'est un tissu des caractères de l'Ami vrai et de l'Avare de Molière. La cassette et le vol y sont; et la moitié des scènes se passent dans la maison d'un père avare. Je laissai là toute cette portion de l'intrigue, car je n'ai, dans le Fils naturel, ni avare...
Page 266 - Saint-Gervais , et on reconnaît partout le goût et la gaîté nationale. Paris est beau , ses environs sont délicieux, ses habitans sont aimables ; cependant il ya du monde qui ne s'y plaît pas. On dit que, pour en jouir, il faut beaucoup de dépense : cela est faux ; personne n'a moins d'argent que moi, et j'en jouis, je m'amuse et je suis content. Il ya des plaisirs pour tous les états: bornez vos désirs, mesurez vos forces, vous serez bien ici , ou vous serez mal partout.
Page 48 - Léonard n'ose pas s'y exposer tout seul , il prie Fulgence de l'accompagner; ils y vont ensemble. Le personnage de Bernardin ne serait pas supportable sur le théâtre, s'il paraissait plus d'une fois dans la même pièce. Je vais traduire en entier cette scène qui me faisait dépiter moimême pendant que je la composais. BERNARDIN. Qui est-ce qui vient? qui est-ce qui me demande? FULGENCE. Bonjour, monsieur Bernardin. BERNARDIN. Bonjour, mon cher ami; comment vous portez-vous? il ya long-temps...
Page 161 - Charles en italien , était un homme estimable par ses mœurs , célèbre dans l'emploi d'Arlequin , et jouissait d'une réputation qui le mettait au pair de Dominique et de Thomassin en France, et de Sacchi en Italie. La nature l'avait doué de grâces inimitables ; sa figure , ses gestes, ses mouvements , prévenaient en sa faveur ; son jeu et son talent le faisaient admirer sur la scène autant qu'il était aimé dans la société. •Carlin...
Page 247 - J'entre un instant après; je vois l'auteur ft Emile copiant de la musique; j'en étais prévenu , et je frémissais en silence., Il me reçoit d'une manière franche, amicale; il se lève et me dit , tenant un cahier à la main : Voyez si personne copie de la musique comme moi : je défie qu'une partition sorte de la presse aussi belle et aussi exacte qu'elle sort de chez moi.
Page 320 - ... c'était pour la plus grande satisfaction du public que l'on allait travailler. Mais ce public ne s'y fiait pas ; on regrettait cette superbe allée, qui rassemblait dans les beaux jours un monde infini, où les beautés de Paris faisaient parade de leurs attraits, où les jeunes gens couraient des risques , et rencontraient des fortunes ; où les hommes sensés s'amusaient quelquefois aux dépens des étourdis. Chaque arbre qui tombait faisait une sensation douloureuse dans l'âme des spectateurs....
Page 247 - II y est, et il n'y est pas», dit cette femme, que je crois tout au plus sa gouvernante, et elle me demande mon nom. Je me nomme. « Monsieur, dit-elle, on vous attendait et je vais vous annoncer à mon mari.
Page 177 - Je tâchai de m'introduire dans des maisons où il allait habituellement; je n'eus jamais le bonheur de le rencontrer. Enfin, ennuyé d'attendre, je forçai sa porte. J'entre un jour chez M. Diderot , escorté par M. Duni, qui était du nombre de ses amis ; nous sommes annoncés, nous sommes reçus...
Page 177 - M. Diderot s'efforce en vain de cacher l'embarras dans lequel mon introducteur l'avait jeté. Il ne peut pas cependant se refuser à la politesse et aux égards de la société. « On parle de choses et d'autres; la conversation tombe sur les ouvrages dramatiques. M. Diderot a la bonne foi de me dire que quelques-unes de mes pièces lui avaient causé beaucoup de chagrin; j'ai le courage de lui répondre que je m'en étais aperçu. — Vous savez, Monsieur, me dit-il, ce que c'est qu'un homme blessé...
Page 176 - L'auteur était fâché contre M. Fréron et contre moi; il voulait faire éclater son courroux ; il voulait le faire tomber sur l'un ou sur l'autre, et me donna la préférence. Il fit imprimer un Discours sur la poésie dramatique, dans lequel il me traite un peu durement1.