La cardinal de Retz et son temps: étude historique et littéraire, Volume 2Amyot, 1863 - France |
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âme amis Anne d'Autriche arrêts avaient beau Beaufort belles C'était cardinal de Retz cause Chavigny chose Clément X clergé coadjuteur cœur Commercy conclave Condé cour d'Anne d'Autriche Descartes devant Dieu dignité dit-il dom Robert donner duc d'Orléans duc de Beaufort écrit ennemis esprit eût évêques factieux faisait Fiesque Fronde Frondeurs fût Gaston génie gloire gouvernement guerre civile Guy-Patin hommes Innocent X intrigues jamais jour l'autorité royale l'autre l'avait l'Église l'Espagne l'esprit l'homme l'hôtel lettres Louis XIV lui-même main maréchal Mathieu Molé Mazarin Mémoires de Retz ment ministre Mlle Mme de Chevreuse Mme de Longueville Mme de Sévigné montre n'avait n'était n'eût noble noblesse Omer Talon pamphlet pape pareille parlement paroles passé passions Patru pensée peuple politique pouvait prince prince de Conti qu'à qu'un reine résolution Richelieu rien Rome royauté s'était saint Saint-Mihiel sang secret semble sent seul sorte souvent tion traité tristes Turenne vanité vérité vices
Popular passages
Page 289 - La retraite qu'il vient de faire est la plus éclatante et la plus fausse action de sa vie, c'est un sacrifice qu'il fait à son orgueil, sous prétexte de dévotion : il quitte la cour où il ne peut s'attacher, et il s'éloigne du monde qui s'éloigne de lui.
Page 281 - Rome ; et je confesse que s'il est faux, tous les fondements de ma philosophie le sont aussi, car il se démontre par eux évidemment. Et il est tellement lié avec toutes les parties de mon traité, que je ne l'en saurais détacher, sans rendre le reste tout défectueux.
Page 329 - Je pris, après six jours de réflexion, le parti de faire le mal par dessein, ce qui est sans comparaison le plus criminel* devant Dieu, mais ce qui est sans doute le plus sage devant le monde...
Page 188 - Il ne se pouvait lasser de m'entendre parler des maximes de la Sorbonne. Comme l'on ne se peut jamais si bien contraindre qu'il n'échappe toujours quelque chose du naturel , il ne se put si bien couvrir que je ne m'aperçusse qu'il était homme de minuties, ce qui est toujours signe non-seulement d'un petit génie, mais encore d'une âme basse. Il me...
Page 270 - Il disait que nous ne pouvions avoir d'idées que de ce qui avait passé par nos sens. Mon fils disait que nous pensions indépendamment de nos sens : par exemple, nous pensons que nous pensons. Voilà grossièrement le sujet de l'histoire : cela se poussa fort loin et fort agréablement ; ils me réjouissaient beaucoup.
Page 347 - ... qui peuvent arriver dans le désordre. Les affaires brouillent les espèces, elles honorent même ce qu'elles ne justifient pas, et les vices d'un archevêque peuvent être, dans une infinité de rencontres, les vertus d'un chef de parti...
Page 119 - L'ambition des grands se sert de ces dispositions, comme il convient à leurs intérêts. Ils aident à aveugler le reste des hommes, et ils s'aveuglent encore eux-mêmes après plus dangereusement que le reste des hommes.
Page 279 - Dieu auteur du péché , de quelque manière que l'on l'explique, que je ne me puis rendre à mes propres lumières, et que je ne considère ce que vous venez de voir ici que comme une spéculation , sur laquelle il est permis aux gens de lettres de s'exercer, pourvu qu'ils ne s'y appliquent qu'avec l'esprit et le dessein de, soumettre leurs vues à la doctrine reçue...
Page 304 - J'étais son amie depuis trente ans et je n'avais reçu que des marques tendres de son amitié. Elle m'était également honorable et délicieuse. Il était d'un commerce aisé plus que personne du monde.
Page 257 - Si ce n'était pas une espèce de blasphème de dire qu'il ya quelqu'un dans notre siècle, plus intrépide que le grand Gustave et M. le Prince, je dirais que c'a été M.