Les confessions, Volume 2 |
Common terms and phrases
affez aife ainfi auffi avoient avois avoit befoin bonheur c'eft c'eſt c'étoit careffes caufe Chambery charme chofe choſe Claude Anet cœur connoiffance connoître defirs déja deſtinée difois difpofitions dire efpece efprit enfans eſt étoient étoit eût faifant faifoit falloit fans ceffe fanté favoir femble fenfible fens fentimens fentiment fentois ferois feul fimple fituation fociété foient foin foit folitude fonger font fous fouvent fuffit fuis fuivant fur moi fur-tout fût goût homme impoffible j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jeuneffe jouiffance jour jufqu'à l'efprit laiffer livres long-tems m'avoit m'eft m'en m'eût m'ont Mably Madame Madame de Warens Maman maniere menfonge ment mifere moi-même mufique n'ai n'eft n'en n'eſt néceffaires paffé paffions peine penfer perfonne plaifir plaifirs plufieurs poffible Pont-du-Gard pouvoit préfente prefque premiere puiffe quelquefois raifon réfolution refte rêverie rien tems tout-à-fait trifte trouver venoit vérité voilà voyois
Popular passages
Page 375 - Tout est dans un flux continuel sur la terre. Rien n'y garde une forme constante et arrêtée, et nos affections qui s'attachent aux choses extérieures passent et changent nécessairement comme elles. Toujours en avant ou en arrière de nous, elles rappellent le passé, qui n'est plus, ou préviennent l'avenir, qui souvent ne doit point être : il n'ya rien là de solide à quoi le cœur se puisse attacher.
Page 274 - Je sentais dans tout mon être un calme ravissant, auquel, chaque fois que je me le rappelle, je ne trouve rien de comparable dans toute l'activité des plaisirs connus.
Page 257 - Tout est fini pour moi sur la terre. On ne peut plus m'y faire ni bien ni mal. Il ne me reste plus rien à espérer ni à craindre en ce monde, et m'y voilà tranquille au fond de l'abîme, pauvre mortel infortuné, mais impassible comme Dieu même.
Page 258 - C'est dans cet état que je reprends la suite de l'examen sévère et sincère que j'appelai jadis mes Confessions. Je consacre mes derniers jours à m'étudier moi-même et à préparer d'avance le compte que je ne tarderai pas à rendre de moi.