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des deux éditions. Le 19, dédié à George II, fut publié en 1732; le 20 a paru en 1735. Sanderson mourut le 25 décembre 1741. Voyez RYMER.

sement que par la comparaison | Dissertationes biblico, Bruxelles, 1650, in-4°. Ces ouvrages, qui ne sont pas toujours bien digérés, prouvent que Sanderus étoit très-laborieux. Il possédoit les langues grecque et latine, étoit poète et orateur. Il a répandu beaucoup de jour sur l'histoire de sa patrie. L'auteur fit imprimer à ses frais la plupart de ses ou vrages, et ruina sa bourse après avoir ruiné sa santé.

III. SANDERSON. Voy. SAUN

DERSON.

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I. SANDERUS (Antoine ) ou SANDERS, né en 1586 à Anvers, où ses parens se trouvèrent par hasard, car ils étoient de Gand, fut curé dans le diocèse. II. SANDERUS ou SAnders de Gand, puis chanoine d'Ypres (Nicolas), né à Charlewood, et théologal de Térouane. Il mou- dans le comté de Surrey en Anrut à Afflighem, célèbre abbayegleterre, parvint par son mérite du Brabant, en 1664. On a de à la place de professeur royal en lui un grand nombre d'ouvrages droit canon dans l'université en vers et en prose. Les princi- d'Oxford. La religion catholique paux sont, I. Flandria illustrata, ayant été bannie de ce royaume in-fol. 2 vol., 1641 à 1644, ré- par Elizabeth, il se rendit à imprimée en 1735, 3 vol. in-fol. Rome, où il se fit prêtre. Le car La première édition de Cologne, dinál Hosius l'emmena avec lui (réellement d'Amsterdam) fut con- au concile de Trente et dans son sumée par les flammes avec l'im- ambassade de Pologne. A son reprimerie de Jean Blaeu le peu tour il obtint la chaire de profesd'exemplaires qu'on en put sauver seur de théologie à Louvain, d'où sont fort recherchés. Van Lom, le pape Pie V le rappela pour qui a donné la seconde édition, l'employer dans des affaires imy a ajouté le Hagiologium Flan- portantes. Grégoire XIII l'envoya dria; de Gandavensibus... de en qualité de nonce en Espagne, Brugensibus eruditionis fama et ensuite en Irlande, pour aniclaris; de Scriptoribus Flan-mer les catholiques qui avoient driæ. ouvrages de Sanderus qui avoient été imprimés séparément. II. Chorographia sacra Brabantiæ, Bruxelles, 1659, 2 vol. infol. ; et augmentée, La Haye, 1726, 3 vol. in-fol. III. Bibliotheca Belgica manuscripta, Lille, 1641, 1644, 2 vol. in-4°. Ce sont les catalogues des manuscrits de la plupart des abbayes de Flan-dre, du Brabant, du Hainaut, et du pays de Liège le second volume est très-rare. VI. Opuscula minora, Louvain 1651. C'est un recueil de ses Poésies, Oraisons, etc. V. Elogia Cardinakum, Louvain, 1626, in-4°. VI.

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pris les armes. La crainte de tomber dans les mains des Anglais le fit errer pendant quelque temps dans les bois, où il mourut de faim et de misère en 1580,suivant son neveu Pitseus. Ses principaux ouvrages sont: I. Un Traité de la Cène du Seigneur, et de sa présence réelle dans l'Eucharistie, en anglais, imprimé à Louvain en 1566, in-4o, II. Traité des Images contre les iconoclasies, in-8°. III. De Schismate Anglicano, Cologne, 1628, in-8° livre écrit avec chaleur, et où l'on trouve des détails curieux sur le schisme d'Angleterre. L'au

teur y montre pourtant quelque-Holstein, est auteur d'une Intro fois de la passion. Henri VIII y duction à l'Histoire de J.-C. et est peint comme un monstre de des apótres, tirée des 4 Evanlubricité qui avoit épousé sa pro-giles, des Actes des apôtres et de pre fille en donnant la main à l'Apocalypse; ouvrage rempli d'é Anne de Boulen. Ces bruits po- rudition. pulaires pouvoient absolument être fondés; mais un historien ne doit les rapporter que lorsqu'il en a des preuves certaines. Maucroix l'a traduit en français, Paris, 1678, 2 vol. in-12. IV. De Ecclesiá Christi, Louvain, 1571, in-folio. V. De Martyrio quorumdam sub Elizabeth regina, in-4°. VI. De explicatione misso ac partium ejus, in-8°. VII. De visibili monarchia Ecclesiæ

Virceburgi, 1592, in-folio, dans lequel il adopte les principes des Ultramontains sur la supériorité des papes sur les conciles.

+SANDINI (Antoine), né dans le Vicentin le 31 juin 1692, fut bibliothécaire et professeur d'histoire ecclésiastique dans le sémię naire de Padoue, où il mourut Nous avons de lui, I. Vitæ ponsubitement le 23 février 1751. tificum Romanorum dont la meilleure édi. est celle de Ferrare, 1748; l'évêque d'Augsbourg, landgrave de Hesse-Darmstad, l'a fait réimprimer la même année, sous le titre de Basis historiæ ecclesiastica. Cet ouvrage est profondet plein de recherches. II. Historia familiæ sacræ. III. Historia SS. apostolorum. IV. Disputationes XX ex historid ecclesiastica ad vitas pontificum Romanorum. V. Quelques Dissertations contre le P. Serry; c'est l'apologie de son Historia familiæ sacræ, que le P. Serry avoit attaquée.

SANDIS. Voyez SANDYS.

+ SANDEUS (Felinus), savant jurisconsulte du 15 siècle, né en 1444 à Felina dans le diocèse de Reggio, eut pour oncle maternel François Arioste. Il étudia à Ferrare sous Barthélemi Bellincini, de Modène. En 1465 il commença à enseigner dans cette ville avec tant de succès, qu'il fut choisi pour suppléant à l'université. En 1474 il devint + SANDIUS (Christophe), professeur de droit canon à Pise, où Laurent de Médicis l'avoit de-berg dans la Prusse, et mort à savant socinien, né à Konigsmandé. Il passa de là à Rome, et Innocent VIII le fit auditeur de Rote. Alexandré VI son successeur le nomma évêque de Penna et d'Adria; mais il ne jouit de cette dignité que pendant deux ans; car la mort l'enleva en octobre 1501. Sandeus passa pour un des plus savans canonistes de son siècle, et laissa un grand nombre d'ouvrages imprimés et en manuscrits.

SANDHAGEN (Gaspard), théologien luthérien, et surintendant des églises du duché de

Amsterdam en 1680, à 36 ans, publia divers ouvrages, qui eurent beaucoup de cours dans sa secte. Les principaux sont, I. La Bibliothèque des antitrinitaires ou sociniens, en latin, 1684, in-8° : livre recherché par ceux qui veulent connoître les opinions cleus historiæ ecclesiastica, Cosdes disciples de Socin. II. Numospoli, 1669, in-8°, dans lequel il rapporte tout ce que l'on trouve dans l'Histoire ecclésiastique concernant les ariens. IH. Interpretationes paradoxa in

Joannem. IV. De origine animæ. V. Scriptura sanctæ Trinitatis revelatrix. VI. Problema paradoxum de Spiritu Sancto, an non per illum SS. angelorum genus intelligi possit, Coloniæ, 1678, in-8°; question oiseuse.

ouvrages prouvent combien cet auteur avoit étudié les principes de son art, et sont recherchés par ceux qui s'y adonnent. On ne les trouve que difficilement rassemblés. Joachim eut une fille nommée Susanne SANDRART, qui s'est distinguée par le même talent SANDRART (Joachim), pein- que son père. Son neveu, Jacob tre, né à Francfort en 1606, SANDRART, s'est distingué dans la mort à Nuremberg en 1683, gravure des portraits, qu'il a renest plus connu par les Vies des dus avec beaucoup de ressemplus célèbres artistes qu'il a don-blance et de naïveté, Son burin nées, et par l'Académie qu'il est très-gracieux. a érigée à Nuremberg, que par ses ouvrages de peinture. Il paroît néanmoins qu'on le mit de son vivant, au rang des meilleurs artistes. Le roi d'Espagne ayant souhaité 12 tableaux des plus célèbres peintres qui floris-gie dans les écoles publiques de sa ville natale. Il a publié, De naturali et præternaturali sanguinis statu medica specimina Bononiæ, 1696. On y joint aussi un Traité De ventriculis et emeticis.

SANDRAS. Voyez COURTILZ,

* SANDRI (Jacques), de Bologne, mort le 22 avril 1718, professa l'anatomie et la chirur

SANDRICOURT. Voy. ME

*SANDROCOTTUS, Indien,

de la suite d'Alexandre-le-Grand,
qui se rendit maître d'une partie
du pays échu à Seleucus après la
mort de ce conquérant. On ra-
conte que,
tandis que Sandro-
cottus dormoit, un lion lui avoit
léché les sourcils, et que l'’In-
dien superstitieux en avoit pré-
sagé sa grandeur future.

soient à Rome, Sandrart fut un de ceux qui y travaillèrent. Il se trouva en concurrence avec Le Guide, Le Guerchin, Josepin, Massini, Gentileschi, Pietre de Cortone, Valentin, André Sacchi, Lanfranc, Le Dominiquin et Le Poussin.On connoît de ce pein-ZERAY, vers la fin de l'article. tre les Douze mois de l'année, qui ont été gravés en Hollande avec des vers latins pour en donner la description. Sandrart a encore traité de grands sujets d'histoire, et a fait beaucoup de portraits. Les principaux ouvrages de Joachim Sandrart sont, I. Académie d'architecture, de sculpture et de peinture, en allemand, deux parties in-folio, Nuremberg, 1675 et 1679. II. Academia artis pictoriæ, traduction latine de l'ouvrage pré cédent, 1783, in-fol. III. Admiranda sculpturæ veteris, 1660, in-fol. IV. Romæ antiquæ et nova theatrum..., 1684, in-fol. V. Romanorum fontinalia, 1685, infolio. VI. Iconologia deorum et Ovidii metamorphosis, 1680, in-fol., en allemand. Tous ces

SANDVIG (Christian BERTET de), auteur.danois, a fait impri mer quelques ouvrages histori ques; il devint secrétaire de la société généalogique et héraldique, et membre de celle qui fut établie pour les progrès de la langue et de l'histoire de Dane marck. Il a terminé sa carrière en 1787.

lorsque les prélats catholiques furent renvoyés. Ses connoissances dans les langues anciennes le firent placer au nombre des évê

au-dessus des écrivains de son temps, ont été recueillis au nombre de vingt-deux, et imprimés en 1616, en un volume in-4°. Ils sont recherchés par les protestans.

+I. SANDYS (Edwin), pré- 1 lat anglais, né en 1519, d'une famille noble, se distingua par son zèle pour la réforme, à la mort du roi Edouard en 1553. Ilques chargés d'une nouvelle trafut nommé vice-chancelier de duction de la Bible, et il obtint l'université de Cambridge, et successivement le siége de Lonayant einbrassé de bonne heure dres et l'archevêché de Cantorle protestantisme, il s'unit aux bery. La sévérité de son humeur partisans de Jeanne Gray. Le et l'acharnement qu'il montra duc de Northumberland, qui passa contre les catholiques lui suscià Cambridge, marchant contre tèrent beaucoup d'ennemis et de la reine Marie, l'engagea à parler traverses; il termina une vie condans sa prédication des titres de tinuellement agitée en 1588. PluJeanne à la couronne. Sandys sieurs de ses écrits ont été insén'eut pas de peine à répondre à rés dans différens ouvrages, et son invitation : il parla d'une notamment dans l'Histoire de la manière très- pathétique en fa- réformation de Burnet. Ses Serveur de la princesse, et fit impri-mons, dont le style les place fort mer son sermon. Peu de temps après le même duc l'engagea à proclamer la reine Marie dont le parti avoit prévalu Sandys s'y étant refusé, fut privé de toutes ses places et envoyé à la tour de Londres; mais après sept mois de détention il fut transféré à Marshalsea. A peine eut-il recou-bendier de l'église d'Yorck, né vré sa liberté, à la prière de quelques amis, qu'accusé auprès de l'évêque Gardiner d'être le plus grand hérétique d'Angleterre, et d'avoir perverti l'université de Cambridge, il devint l'objet des recherches les plus sé-séjour à Paris, il s'occupa d'un vères. Il sut s'y soustraire et vint établir sa demeure à Strasbourg, d'où, quatre ans après la mort de la reine Marie, il fut rappelé en Angleterre, où il retourna en 1559. Le conseil de la reine Elizabeth le plaça au nombre des neuf théologiens protestans qui de Voient disputer en présence des deux chambres du parlement à Westminster contre pareil nombre de théologiens catholiques romains. Il fut l'un des commissaires qui devoient s'occuper de la rédaction de la lithurgie, et nommé au siége de Worcester,

* H. SANDYS ( sir Edwin), second fils du précédent, et pré

vers 1561, dans le comté de
Worcester, après avoir fait ses
études à Oxford
' parcourut
les différentes contrées de l'Eu-
rope en observateur habile et
avide de s'instruire. Pendant son

ouvrage ayant pour titre : Europe speculum, qu'il finit en 1599, et dont il parut en 1605 une édition d'après une copie volée, qui bientôt fut suivie d'une réimpression; sans que ni l'une ni l'autre fussent reconnues par l'auteur. N'ayant pu réussir à les faire supprimer, il en douna une nouvelle peu de temps avant sa mort, sous le titre d'Europa speculum ou Examen de l'état de la religion dans l'Occident où l'on dévoile la politique de la cour de Rome et de l'Eglise, etc., La Haye, 1629. Cette édition con

tient une préface qui n'a point | antiquités; l'Exposé des rites, été insérée dans celles qui ont des coutumes et de la religion. suivi, et dont l'édition de 1637 des Egyptiens; la Description de ne renferme que quelques passa- l'Arménie, du grand Caire, de ges. Sandys résigna en 1602 sa Rhodes, d'Alexandrie de la prébende et fut nommé chevalier Terre-sainte et de Jérusalem ; par Jacquesler,qui l'employa dans enfin, de l'Italie et des îles qui plusieurs affaires d'importance. l'avoisinent, avec beaucoup de fi Appelé dans la chambre desgures et de cartes, in-folio. Sancommunes, il s'y montra pa- dys s'est fait comme poète une triote ardent, et s'opposa avec vi- grande réputation par sa traduc. gueur aux mesures du ministère tion des Métamorphoses d'Ovide dans le parlement de 1621. Il fut dont il avoit déjà publié une parà cette époque mis avec Salden tie, et qu'il fit imprimer en 1632, sous la garde du shériff de Lon-in-fol. à Oxford avec des figur. It dres, et détenu pendant un mois, donna en 1636 une Paraphrase au grand ressentiment de la des Psaumes de David, en vol. chambre qui regardoit sa déten-in-8°, qui fut réimprimée deux

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ans après. On n'a aucun détail sur les événemens de sa vie qu'il termina en 1643. Il fut regardé comme le premier des poètes de son siècle; et Dryden ainsi que Pope ont confirmé le témoignage de ses contemporains.

tion comme une atteinte à ses immunités ; mais ses plaintes cessèrent, lorsque sir George Calvert, sécretaire d'état, eut déclaré que ni l'un ni l'autre n'avoient été détenus pour affaires relatives au parlement. Sandys mourut en 1629, et légua 1 1500 liv. sterling à l'université d'Ox-noble Napolitain, né en 1675, entra ford pour la fondation d'une chaire de métaphysique.

* SANFELICE (Ferdinando),

d'aborddans l'école du célèbre Solimène; il s'adonna ensuite à l'architecture, et se rendit facaliers bizarres qu'il construisit meux par le grand nombre d'esdans divers palais de Naples. Il donna les dessins de beaucoup d'églises et maisons royales. Cette famille a produit encore deux hommes célèbres : Jean-François

* III. SANDYS (George), frère du précédent, septième et le plus jeune des fils d'Edwin Sandys, archevêque d'Yorck, 'naquit en 1577; et en août 1610, époque remarquable par le meurtre de Henri IV, roi de France, il quitta l'Angleterre pour parcourir l'Europe et une partie du Le-San-Felice, qui a écrit: Suprevant. Il a publié en 1615, une relation de ses voyages dont la édition, datée de 1673, porte le titre suivant: Voyages de Sandys contenant l'état actuel de l'empire turc, les dogmes et les ceremonies de la religion Consde Mahomet ; une description tantinople, de la Grèce, de ses mœurs; un exposé de la religion qui y est suivie; un Voyage sur fa Nil; l'Etat de l'Egypte, de ses

morum tribunalium regni Neapo litani decisiones, Lugduni, 1675, in-4°; et Joseph San Félice, de qui nous avons, I. Jansenii dortrina, Neapoli, 1728, in-4o, II. Réflexions morales et théologiques sur l'histoire de Naples Rome, 1728, 2 vol. in-4°.

* SANGA (Jean-Baptiste) poète latin du 15° siècle, né vers l'an 1495, à Rome, fut secrétaire du pontife Clément VIII, et

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