L'or et l'argent

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Guillaumin et cie, 1870 - Bimetallism - 565 pages
 

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Popular passages

Page 295 - Constitution a placées dans le domaine de la loi. » Ce projet est en quelque sorte précédé par une disposition générale qui tend à prévenir la dépréciation de l'étalon et à ramener vers un point fixe toutes les variations de valeurs qui peuvent survenir entre les métaux employés à la fabrication des monnaies.
Page xx - Cela vient de ce que l'on no saurait rencontrer ici aucun point de départ nvariable dans tous les temps et dans tous les lieux. Quand il s'agit de longueur, de capacité, de poids, on les détermine en grandeurs constantes; mais quand il s'agit de la valeur, comme elle ne saurait être mesurée que par une grandeur du même...
Page 32 - ... des métaux précieux. Quant à Newton, loin de faire prononcer l'exclusion de l'or ou de l'argent, il a simplement conseillé de corriger une erreur de proportion, commise par le législateur. La véritable question, posée aujourd'hui, reste entière. Faut-il que dans le monde entier l'or seul serve de type de comparaison à la valeur des choses et de moyen légal de libération ? Ou bien vaut-il mieux, en associant les peuples dans une action commune, associer aussi les deux métaux précieux...
Page 295 - Cinq grammes d'argent au titre de neuf dixièmes de fin, constituent l'unité monétaire qui conserve le nom de franc.
Page 443 - De la nature et de la forme de la Vente, 1582. LA vente est une convention par laquelle l'un s'oblige à livrer une chose , et l'autre à la payer.
Page 14 - La foi attachée à l'empreinte fit naître la tentation d'en abuser ; le prince, auquel la fabrication de la monnaie était dévolue, car il était présumé devoir veiller en père sur la richesse publique, se laissa persuader ou feignit de croire que la valeur de la monnaie venait de l'effigie, destinée simplement à en certifier l'intégrité.
Page 13 - Aristote dit, en parlant de la monnaie : « On convint de donner et de recevoir dans les échanges une matière qui, utile par elle-même, fût aisément maniable dans les usages habituels de la vie; ce fut du fer, par exemple, de l'argent, ou telle autre substance analogue, dont on détermina d'abord la dimension et le poids, et qu'enfin, pour se délivrer des embarras de continuels mesurages, on marqua d'une empreinte particulière, signe de sa valeur.
Page 244 - J'ai dit qu'il ne devait y avoir qu'une matière pour la monnaie : en conclurons-nous qu'il faille rejeter de la fabrication des espèces les autres métaux? Non, sans doute : on peut choisir l'argent pour mesure monétaire, parce que les mines d'argent sont plus abondantes que celles d'or : mais on peut faire usage d'autres matières pour la facilité du commerce; du cuivre, par exemple, pour descendre le signe monétaire au prix de la marchandise que ne pourrait atteindre l'argent , lequel , étant...
Page 242 - Les plus savans monétaires, les raisonneurs les plus exacts ', conviennent qu'il ne faut se servir que d'un seul métal pour signe monétaire ; et cela est évident, puisque la monnaie est une mesure, et qu'une mesure doit avoir les mêmes rapports dans toutes ses •parties*.
Page 16 - Mais pour le quatrième, qui concerne la monnaie, excepté quelques hommes d'un grand sens, peu de gens s'en occupent; pourquoi? Parce que ce n'est pas d'un seul coup, mais petit à petit, par une action en quelque sorte latente, qu'il ruine l'Etat.

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