Les normands dans les deux mondes

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Firmin-Didot, 1890 - America - 358 pages
 

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Popular passages

Page 350 - Maintenant je suis arrivé ;l un âge où je puis m'attendre à chaque instant à succomber de vieillesse. Mais quand même je vivrais encore quelque temps, il ya dans le pays des chefs plus puissants que moi ; ils ne sont pas actuellement dans la contrée où vous avez abordé ; mais s'ils viennent, ils auront peu de ménagement pour des étrangers. » Ensuite il fit appareiller leur navire et resta là jusqu'à ce qu'il s'élevât un vent favorable pour partir.
Page 349 - ... car il ne faut pas se fier aux indigènes, et il ne fait pas » bon avoir affaire à eux ; ils croient d'ailleurs que la loi » a été violée à leur préjudice. » — « Mais , dit » Gudhleif, s'il nous est donné de revoir notre patrie , comment » nommerons-nous celui qui nous a sauvés? » — « Je ne » puis vous le dire, répondit-il, car je ne veux pas que mes lutum,fyrst atSnorra godha ok atThuridhi frâ Frôdhâ, systur hans, ok mest at Kjartani syni hennarer thâ var thar bondi.
Page 350 - Si quelqu'un croit savoir à qui ont appartenu ces objets, ajouta-t-il, dis-leur de ma part que je défends à qui que ce soit de venir me trouver ; car c'est une entreprise périlleuse, à moins que l'on n'ait, comme vous, la chance de trouver un lieu d'abordage favorable. Ce pays est étendu et mal pourvu de ports, et partout un mauvais accueil attend les étrangers, à moins qu'ils ne soient dans les mêmes circonstances que vous ». Après quoi Gudhleif et les siens se mirent en mer et arrivèrent...
Page 348 - Gudhleif ayant fait un voyage à Dublin, naviguait vers l'ouest pour retourner en Islande, et il se trouvait à l'ouest de l'Irlande, lorsqu'un grand vent du nord-est le poussa si loin en mer vers l'ouest et le sud-ouest qu'il ne savait plus où se trouvait la terre. Comme l'été était avancé, ils firent de nombreux vœux pour être préservés d'un naufrage et il arriva qu'ils aperçurent la terre.
Page 190 - Le paysan étant retourné dans son champ et n'y trouvant plus ses effets, demanda à sa femme si elle les avait pris. Elle le nia, et le paysan alla trouver le duc, lui demandant de lui faire rendre ses outils. Touché de compassion, le duc ordonna d'indemniser cet homme en lui donnant cinq sous, et de faire rechercher le fer dans toute la population des environs. Mais tous ayant été délivrés par le jugement de Dieu, on en vint à faire arrêter la femme du paysan , et , à force de coups, on...
Page 349 - Tous les assistants s'inclinèrent devant ce personnage et l'accueillirent de leur mieux : c'est à lui que fut laissée la décision de l'affaire. Le vieillard [envoya chercher Gudhleif et ses gens, leur adressa la parole en langue norraine, et leur demanda de quel pays ils étaient.
Page 348 - C'était une grande contrée qu'ils ne connaissaient » pas. Gudhleif et les siens prirent la résolution d'y débarquer, » parce qu'ils étaient fatigués d'avoir été longtemps ballottés » sur mer. Ils trouvèrent un bon port et ils étaient à terre » depuis peu de temps, lorsqu'il arriva des gens dont pas un ne » leur était connu , mais il leur semblait fort que ceux-ci parla ient
Page 349 - côté criaient qu'il fallait prendre une résolution quel» conque relativement à l'équipage du navire^ Alors le » chef se mit à l'écart et choisit douze de ses hommes, avec » lesquels il délibéra longtemps. Ensuite ils revinrent vers » la foule et le chef dit à Gudhleif et aux siens : Nous » avons délibéré à votre égard avec les gens du pays, et ils » s'en sont remis à ma décision : je vous laisse libres d'aller » où il vous plaira, mais alors même que l'été vous semblerait...
Page 350 - je vivrais encore quelque temps, il ya dans lepays des chefs » plus puissants que moi ; ils ne sont pas actuellement dans la » contrée où vous avez abordé; mais s'ils viennent, ils auront » peu de ménagement pour des étrangers. » Ensuite il fit » appareiller leur navire et resta là jusqu'à ce qu'il s'élevât un » vent favorable pour partir. Mais avant de les quitter, » il tira de son doigt un anneau et le confia à Gudhleif, ainsi » qu'une bonne épée, en lui disant : « Sil t'est...
Page 351 - Ce pays est étendu et mal pourvu de ports, et partout un mauvais accueil attend les étrangers, à moins qu'ils ne soient dans les mêmes circonstances que vous ». Après quoi Gudhleif et les siens se mirent en mer et arrivèrent en Irlande à une époque avancée de l'automne. Ils passèrent l'hiver à Dyflinn (Dublin), et, l'été suivant, ils firent voile pour l'Islande, où ils remirent les présents aux destinataires. Des personnes tiennent pour certain que le chef indigène était Bjœrn...

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