Histoire de la littérature française depuis ses origines jusqu'à la révolution |
From inside the book
Results 1-5 of 77
Page 10
... ruiner la déclinaison ro- mane sont tirés , pour la plupart , de noms propres où le caprice se donne volontiers carrière ; mais si , pre- nant presque au hasard des noms communs dont la forme 10 HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE .
... ruiner la déclinaison ro- mane sont tirés , pour la plupart , de noms propres où le caprice se donne volontiers carrière ; mais si , pre- nant presque au hasard des noms communs dont la forme 10 HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE .
Page 15
... propre et par les habitudes de ses inter- prètes , lorsqu'elle abordait témérairement de graves sujets . Toutefois elle avait de si heureuses qualités qu'elle se répandit au loin . Ses essais charmèrent les étrangers mêmes qui s ...
... propre et par les habitudes de ses inter- prètes , lorsqu'elle abordait témérairement de graves sujets . Toutefois elle avait de si heureuses qualités qu'elle se répandit au loin . Ses essais charmèrent les étrangers mêmes qui s ...
Page 16
Eugène Geruzez. de son propre fonds , « l'autorité et gravité repré- sentant , comme dit Montaigne , son homme de bon lieu et eslevé aux grands affaires . >> La forte adolescence du langage français date du seizième siècle . Elle ...
Eugène Geruzez. de son propre fonds , « l'autorité et gravité repré- sentant , comme dit Montaigne , son homme de bon lieu et eslevé aux grands affaires . >> La forte adolescence du langage français date du seizième siècle . Elle ...
Page 19
Eugène Geruzez. Conservons - lui donc religieusement le génie qui lui est propre et qui a fait de notre idiome une langue universelle . Ce génie se compose de clarté , d'ordre et de mesure . Le français est une langue tempérée comme l ...
Eugène Geruzez. Conservons - lui donc religieusement le génie qui lui est propre et qui a fait de notre idiome une langue universelle . Ce génie se compose de clarté , d'ordre et de mesure . Le français est une langue tempérée comme l ...
Page 25
... propre et un but spécial . C'est le trouvère Jean Bodel d'Arras qui nous l'apprend au début de sa chanson des Saxons les chansons de France se piquaient de vérité historique ; celles qui reproduisaient les prouesses de l'antiquité ...
... propre et un but spécial . C'est le trouvère Jean Bodel d'Arras qui nous l'apprend au début de sa chanson des Saxons les chansons de France se piquaient de vérité historique ; celles qui reproduisaient les prouesses de l'antiquité ...
Common terms and phrases
¹Œuvres Alain Chartier âme Balzac beau belle Boileau Bossuet Calvin ceste chansons chants Charlemagne Charles Charles d'Orléans charme chose chrétien cœur comédie Corneille courage dessein Dieu dire donne écrivains esprit estre Euvres Faux-Semblant Fénelon Fontaine force François Ier génie gloire goût grant guerre Guillaume de Lorris héroïque héros homme Ibid jamais Jean de Meung justice l'Église l'esprit l'histoire l'homme L'Hospital laisse langage langue latin littéraire Louis XIV madame de Sévigné main maître Malherbe Marot ment Méon mérite Michel de L'Hospital mœurs Molière monde Montaigne Montesquieu morale mort naturel noble œuvres parler paroles passé passion pensée peuple philosophie plaisir poëme poésie poëte poétique politique premier prince prose Rabelais Racan Racine raison Regnier religion Renart reste rien Roman Ronsard royauté saint satire scène sentiments sera seul siècle sincère théâtre tion tragédie traits trouve trouvères vérité vertu vices Villon Voltaire vrai
Popular passages
Page 97 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 332 - Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux, Que des palais romains le front audacieux : Plus que le marbre dur, me plaist l'ardoise fine. Plus mon Loyre gaulois, que le Tybre latin, Plus mon petit Lyre, que le mont Palatin Et plus que l'air marin, la douceur angevine.
Page 247 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 247 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 93 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 343 - Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique , pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher , si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête j et ils ont le nez si écrasé , qu'il est presque impossible de les plaindre.
Page 428 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 332 - Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve, je me croirais le plus heureux des mortels.
Page 253 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaien* point. Elle avait de la gravité et de la galanterie, du sérieux et de la gaieté ; elle sentait également le docteur, l'évêque et le grand seigneur...
Page 94 - Je vois d'autres personnes auprès de moi, d'une semblable nature: je leur demande s'ils sont mieux instruits que moi, ils me disent que non; et sur cela, ces misérables égarés, ayant regardé autour d'eux, et ayant vu quelques objets plaisants, s'y sont donnés et s'y sont attachés. Pour moi, je n'ai pu y prendre d'attache...