Essai philosophique concernant léntendement humain: ou lón montre quelle est létendue de nos connoissances certaines, et la maniere dont nous y parvenons, Volume 1Chez Savoye, 1787 - Knowledge, Theory of |
Other editions - View all
Essai Philosophique Concernant Léntendement Humain: Ou Lón Montre ..., Volume 1 John Locke No preview available - 2018 |
Essai Philosophique Concernant Léntendement Humain: Ou Lón Montre ..., Volume 1 John Locke No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
abfolument affez affuré aifé ainfi dire auffi avoit ayent befoin c'eft c'eſt caufe choſe cipes compofées confentement conféquent conferver confidérer confifte connoiffance connoître corps d'idées Dieu différentes diftinctes diftinguer dis-je diverfité efpace efpece efprit enfans enſemble eſt étoit faculté fans fauroient fauroit favoir fe trouve fecond felon femble fenfation fenfibles fens fentiment feroit fervir feule fidérable fignification foient innées foleil folidité fon efprit fonges font forte foutenir fouvent fuffit fujet fuppofe groffeur hommes idées fimples idées innées impoffible impreffions j'ai jufqu'à l'ame l'ef l'efpace l'efprit l'entendement l'étendue l'homme l'idée l'ufage laiffer lefquels Locke lorfqu'il lorfque lumiere maniere maximes ment n'eft n'eſt néceffaire noiffance notions obferver occafion pable par-là paroît particulieres penfe penſe penſées perception perfonnes philofophie plaifir plufieurs pofé pofitions pourroit préfentement premiere principes innés propofi propofitions propre puiffance puiffe puifque qualités queftion raifon refte tems tion tout-à-fait ufage univerfel vérité viennent vuide
Popular passages
Page 110 - ... connaissances qu'ils ont par le simple usage de leurs facultés naturelles, sans le secours d'aucune impression innée, et qu'ils peuvent arriver à une entière certitude de certaines choses sans avoir besoin d'aucune de ces notions naturelles ou de ces principes innés ; car tout le monde, à mon avis, doit convenir sans peine qu'il serait ridicule de supposer, par exemple, que les idées des couleurs ont été imprimées dans...
Page 406 - Les habitudes, sur-tout celles qui commencent de bonne heure , nous portent enfin à des actions que nous faisons souvent sans y prendre garde. Combien de fois dans un jour nous arrive-t-il de fermer les paupières , sans nous apercevoir que nous sommes tout.à.fait dans les ténèbres? Ceux qui se sont...
Page 177 - Par exemple, ce grand principe de morale, qui nous ordonne de faire aux autres ce que nous voudrions qui nous fût fait à nous-mêmes , eft beaucoup plus recommandé que pratiqué.
Page 194 - ... et une vérité que nous ignorons, mais dont nous pouvons acquérir la connaissance en nous servant comme il faut des facultés que nous avons reçues de la nature.
Page 401 - Corps, nous mettons aussitôt, à la place de ce qui nous paraît, la cause même de l'image que nous voyons, et cela en vertu d'un jugement que la coutume nous a rendu habituel : de sorte que joignant à la vision un jugement que nous confondons avec elle, nous nous formons l'idée d'une figure convexe...
Page 449 - Enfin, il me femble que le défaut des imbécilles vient de manque de vivacité , d'activité & de mouvement dans les facultés intellectuelles , par où ils fe trouvent privés de l'ufage de la raifon. Les fous , au contraire, femblent être dans l'extrémité oppofée. Car il ne me paroît pas que ces derniers ayent perdu la faculté de raifonner { mais...
Page 280 - C'est ainsi que nous acquérons les idées que nous avons du blanc , du jaune , du chaud, du froid, du dur, du mou, du doux, de l'amer, et de tout ce que nous appelons qualités sensibles.
Page 138 - On en rencontre aussi dans la physique et dans toutes les autres sciences, et les sens même en fournissent. Par exemple, cette proposition : deux corps ne peuvent pas être en un même lieu à la fois, est une vérité dont on n'est pas autrement persuadé que des maximes suivantes...
Page 461 - ... qu'il exerce sur les idées qui lui viennent par les objets extérieurs , ou par les opérations qu'il observe en lui-même, au sujet de celles qu'il a reçues par les sens. C'est ce que je tâcherai de faire voir à l'égard des idées que nous avons de Vespace, du temps, de V infinité; et de quelques autres qui paraissent les plus éloignées de ces deux sources.
Page 282 - C'est pourquoi je vous prie de remarquer que, dans la suite de ce discours, j'entends par réflexion la connaissance que l'âme prend de ses différentes opérations par où l'entendement vient à s'en former des idées. Ce sont là, à mon avis, les seuls principes d'où toutes nos idées tirent leur origine, savoir, les choses extérieures et matérielles qui sont les objets de la sensation, et les opérations de notre esprit qui sont les objets de la réflexion.